

La terre et la lune sont rondes, et j'ai des arguments imparables:
Je me rappelle que c'est quand j'ai lu que des gens prenaient au sérieux le mocumentaire que j'ai commencé à avoir peurDeeJay a écrit : ↑lun. juil. 21, 2025 7:52 amLes abrutis qui prétendent que Kubrick aurait réalisé les images de la mission Apollo ne se rendent même pas compte que cette idée vient à la base d’un documentaire satirique français, conçu justement pour montrer à quel point on peut faire croire n’importe quoi à n’importe qui.
Salut,
Euh, c'est Dieu, il va quand même pas acheter une contrefaçon de maillot de M'Bappé à un vendeur à la sauvette !
Tiens l'expert aéronautique dans son habitacle de voiture...
Les théories du complot concernant une mission lunaire chinoise ayant ramené "trois molécules inconnues" absentes des échantillons des missions Apollo américaines semblent provenir de spéculations non fondées et amplifiées par des sources douteuses. Voici une analyse basée sur les informations disponibles et une réflexion critique :Contexte des missions lunaires chinoises :
La Chine a réalisé plusieurs missions lunaires dans le cadre de son programme Chang'e, notamment Chang'e-5 (2020), qui a ramené environ 1,73 kg de sol lunaire depuis l'Oceanus Procellarum, et Chang'e-6 (2024), qui a collecté des échantillons de la face cachée de la Lune, une première mondiale. Ces missions ont permis des découvertes scientifiques, comme la détection d'eau sous forme de sels hydratés dans les échantillons de Chang'e-5 et un nouveau minéral, la Changesite-(Y), un cristal de phosphate. Cependant, aucune source crédible ne mentionne la découverte de "trois molécules inconnues" spécifiques.
Comparaison avec les échantillons Apollo :
Les missions Apollo (1969-1972) ont ramené environ 382 kg de roches et de sol lunaires, analysés par des laboratoires indépendants dans le monde entier. Ces échantillons contiennent des minéraux uniques à la Lune, comme la tranquillityite ou l'armalcolite, et aucun d'entre eux n'a été contesté comme étant d'origine non lunaire. Les échantillons chinois, bien que provenant de régions différentes (notamment la face cachée pour Chang'e-6), ont montré des compositions chimiques différentes mais cohérentes avec les attentes géologiques lunaires, comme des roches volcaniques plus jeunes d'environ 2 milliards d'années par rapport aux échantillons Apollo. Aucune preuve scientifique ne suggère que les échantillons chinois contiennent des "molécules inconnues" absentes des échantillons Apollo.
Origine des théories du complot :
Les spéculations sur des "molécules inconnues" pourraient découler de malentendus ou de déformations d'annonces scientifiques. Par exemple, la découverte de la Changesite-(Y) ou de traces d'eau dans les échantillons de Chang'e-5 a suscité un vif intérêt médiatique, mais ces substances ne sont pas "inconnues" ; elles sont nouvelles dans le contexte lunaire mais chimiquement identifiables. De plus, une interview maladroite d'un scientifique chinois, Pei Zhaoyu, lors du lancement de Chang'e-6 en 2024, a été mal interprétée par certains internautes comme une insinuation que les missions Apollo étaient douteuses, alimentant des théories du complot. Ces rumeurs ont été rapidement démenties par les institutions chinoises.
Critique des théories du complot :
Les théories prétendant que la Chine a découvert des "molécules inconnues" absentes des échantillons Apollo s'appuient sur des bases fragiles, souvent propagées par des forums ou des réseaux sociaux sans preuves vérifiables. Les différences entre les échantillons chinois et américains s'expliquent par les variations géologiques des sites d'atterrissage (face visible pour Apollo, face cachée pour Chang'e-6). Les échantillons Apollo ont été étudiés pendant des décennies par des scientifiques indépendants, et leur authenticité est corroborée par des observations internationales, y compris par la Chine, le Japon et l'Inde, qui ont photographié les sites d'atterrissage Apollo avec des sondes comme le Lunar Reconnaissance Orbiter. L'idée d'un complot impliquant des molécules inconnues ignore ces validations et repose sur une méfiance infondée envers les institutions scientifiques.
Conclusion :
Aucune preuve crédible ne soutient l'affirmation selon laquelle une mission lunaire chinoise aurait ramené "trois molécules inconnues" absentes des échantillons Apollo. Les découvertes chinoises, comme la Changesite-(Y) ou les sels hydratés, sont des avancées scientifiques documentées et cohérentes avec la géologie lunaire. Les théories du complot semblent provenir de malentendus amplifiés par des récits sensationnalistes, souvent dans un contexte de rivalité géopolitique. Pour une compréhension fiable, il est préférable de se référer aux publications scientifiques et aux communiqués officiels des agences spatiales comme la CNSA ou la NASA.
Oui, la NASA a bien détruit ou perdu une partie des enregistrements liés au programme Apollo, mais le contexte et l'ampleur de cette perte nécessitent des précisions pour éviter les malentendus souvent amplifiés par les théories du complot. Voici une analyse claire et concise :Les enregistrements concernés :
La NASA a reconnu avoir perdu ou détruit certaines bandes magnétiques contenant des données télémétriques des missions Apollo, notamment celles des atterrissages lunaires (Apollo 11 en particulier). Ces bandes contenaient des informations brutes, comme les signaux vidéo originaux à haute résolution et des données scientifiques (par exemple, des mesures biomédicales des astronautes ou des relevés d'instruments). Environ 3 500 bobines ont été mentionnées dans certaines estimations, bien que le nombre exact varie selon les sources.
Contexte de la perte : Réutilisation des bandes : Dans les années 1970 et 1980, la NASA, confrontée à des contraintes budgétaires et à un manque d'espace de stockage, a parfois réutilisé des bandes magnétiques pour d'autres missions, effaçant ainsi les données Apollo. À l'époque, ces enregistrements n'étaient pas considérés comme historiquement précieux, car les données principales (images, vidéos diffusées, échantillons lunaires) étaient archivées ailleurs.
Perte des bandes Apollo 11 : Les bandes vidéo originales de l'atterrissage d'Apollo 11, qui contenaient une version non compressée des images de la Lune, sont introuvables depuis les années 2000. La NASA a admis en 2006 qu'elles avaient probablement été effacées ou perdues. Cependant, les vidéos diffusées publiquement (issues de conversions en direct de moindre qualité) existent toujours et ont été restaurées numériquement en 2009.
Impact réel :
La perte des bandes télémétriques est regrettable pour les chercheurs, car elles contenaient des données brutes potentiellement utiles pour des analyses modernes. Cependant, elle ne remet pas en question l'authenticité des missions Apollo. Les preuves des alunissages incluent :Les 382 kg d'échantillons lunaires, étudiés par des laboratoires indépendants dans le monde entier.
Les photographies, vidéos et témoignages des astronautes.
Les rétro-réflecteurs laissés sur la Lune, toujours utilisés pour mesurer la distance Terre-Lune par laser.
Les observations indépendantes par d'autres nations (URSS, Japon, Inde) et des sondes comme le Lunar Reconnaissance Orbiter, qui a photographié les sites d'atterrissage.
Théories du complot :
Les théories prétendant que la destruction des bandes prouve que les missions Apollo étaient une fraude s'appuient sur une exagération de cette perte. La NASA n'a pas détruit l'ensemble des archives Apollo, mais seulement certaines bandes magnétiques spécifiques. Les archives principales (films, photos, échantillons) sont intactes et accessibles. La perte des bandes est attribuée à une mauvaise gestion administrative plutôt qu'à une intention malveillante.
Conclusion :
Oui, la NASA a perdu ou détruit environ 3 500 bobines de données télémétriques du programme Apollo, principalement en raison de pratiques de réutilisation des bandes dans les années 1970-1980. Cependant, cela ne concerne qu'une fraction des archives, et les preuves des alunissages restent solides et incontestées scientifiquement. Les théories du complot exploitent cet incident pour semer le doute, mais elles ignorent le volume écrasant de données vérifiables.
L'histoire du "bois pétrifié" exposé comme une prétendue pierre lunaire dans un musée néerlandais concerne un incident survenu au Rijksmuseum d'Amsterdam. Voici les faits, basés sur les informations disponibles :Contexte de l'objet :
En 1969, à l'occasion d'une tournée mondiale des astronautes d'Apollo 11 (Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins) après leur mission lunaire, une pierre supposée provenir de la Lune a été offerte à Willem Drees, ancien Premier ministre des Pays-Bas, par l'ambassadeur américain aux Pays-Bas, J. William Middendorf. Cette pierre, de la taille d'une boîte d'allumettes, a été transmise au Rijksmuseum après la mort de Drees en 1988 et exposée à partir de 1991 comme une relique historique de la mission Apollo 11. Elle était assurée pour environ 50 000 euros (100 000 florins à l'époque), en raison de sa prétendue valeur.
Découverte de la supercherie :
En 2009, des doutes ont émergé quant à l'authenticité de la pierre, notamment parce que la NASA, qui contrôle strictement les échantillons lunaires, ne se séparait généralement pas de roches lunaires aussi tôt après les missions Apollo. Un expert spatial a alerté Xandra van Gelder, rédactrice en chef du magazine interne du musée, qui a initié une enquête. Des géologues de l'Université libre d'Amsterdam ont examiné l'objet et conclu, après analyse au microscope, qu'il s'agissait de bois pétrifié, un matériau terrestre formé par la fossilisation d'arbres sur des millions d'années, et non d'une roche lunaire. Sa valeur réelle a été estimée à environ 50 euros.
Réactions et implications : Le Rijksmuseum a décidé de conserver l'objet comme une curiosité, estimant que l'histoire était "une bonne anecdote avec des questions sans réponse", selon Xandra van Gelder.
L'ambassadeur Middendorf a déclaré qu'il ne se souvenait que du vif intérêt de Drees pour le cadeau, mais n'avait aucune explication sur son authenticité.
La NASA, qui a distribué des fragments lunaires authentiques à plus de 100 pays dans les années 1970, n'a pas fourni d'explication claire sur cet incident, mais une enquête a été mentionnée par l'ambassade des États-Unis à La Haye.
Cet événement a alimenté des spéculations et des théories du complot sur les missions Apollo, certains suggérant que la supercherie remettait en question l'authenticité des alunissages. Cependant, les roches lunaires authentiques, comme celles distribuées par Richard Nixon en 1973, sont rigoureusement documentées et analysées, et cet incident semble être une erreur isolée, peut-être due à une confusion ou à une substitution non intentionnelle.
Explications possibles : La pierre pourrait avoir été offerte par erreur comme un souvenir symbolique, sans vérification préalable de son authenticité.
Une substitution pourrait avoir eu lieu après le don, par exemple par un collectionneur ou un intermédiaire, bien que cela reste spéculatif.
L'absence d'arbres sur la Lune rend impossible la présence de bois pétrifié d'origine lunaire, contrairement à certaines théories farfelues suggérant que des fossiles végétaux pourraient provenir d'impacts terrestres sur la Lune. Les roches lunaires authentiques sont principalement des basaltes et des anorthosites, dépourvues de matière organique.
Impact sur la perception :
Cet incident a été largement relayé, parfois avec exagération, sur des forums et réseaux sociaux, alimentant les théories du complot sur les missions Apollo. Cependant, il n'invalide pas les preuves écrasantes des alunissages, comme les 382 kg d'échantillons lunaires authentiques, les rétro-réflecteurs laissés sur la Lune, et les observations indépendantes par d'autres nations.
Concernant la Cité de l'Espace à Toulouse :
Certaines discussions en ligne, notamment sur des forums, ont spéculé sur l'authenticité de la pierre lunaire exposée à la Cité de l'Espace de Toulouse, en référence à l'incident néerlandais. Cette pierre, prêtée par la NASA depuis 1998 et provenant de la mission Apollo 15 (échantillon 15499), est authentique et rigoureusement cataloguée. Aucune preuve ne suggère qu'elle soit un faux, contrairement au cas du Rijksmuseum.
Conclusion :
L'histoire du bois pétrifié au Rijksmuseum est un cas isolé d'erreur ou de malentendu, probablement dû à une confusion lors du don en 1969 ou à une substitution ultérieure. Exposée de 1991 à 2009 (soit 18 ans, et non 17), la pierre a été démasquée comme un morceau de bois pétrifié, sans lien avec la Lune. Cet incident ne remet pas en question les missions Apollo, mais il a été exploité par les théoriciens du complot pour semer le doute. Le musée a choisi de conserver l'objet pour son intérêt historique et anecdotique.