Rafale en Inde

[ironclaude]

Naaan... sérieux ?

https://www.sudouest.fr/societe/defense ... 623630.php

...ce siècle-ci ?

[warbird2000]

Curieux de voir dans combien de temps le KF-21 sera opérationnel
Et serait encore plus curieux de comparer avec le LCA . Le LCA a volé la première fois en 2001 et est entré en service en 2015 dans une version très limitée

[emcom1]

Au moins ils ont quelque chose en route.
Franchement de notre côté c est pas glorieux.

[OPIT]

Au moins ils ont quelque chose en route.

Oui mais les routes indiennes sont tortueuses. Le temps qu'ils arrivent au bout tout le monde en sera à la 7ème génération.

[ironclaude]

Je me souviens qu'ils fabriquaient encore des Jaguar neufs à un moment ou les Anglais et les Français retiraient les leurs du service...

[pipo2000]

Ils progressent fortement dans l'aérospatial et plus généralement l'ingénierie grâce à la délocalisation des bureaux d'étude chez eux. Et surtout ils ont les moyens et des gens formés.

Que disait-on de l'aviation de combat Chinoise il y a 15ans ? En 2025 on parle d'un Rafale abattu BVR par un J-10 connecté à un Erieye.

[garance]

Au moins ils ont quelque chose en route.
Franchement de notre côté c est pas glorieux.

Tu as des informations précises à ce sujet ?

[Deltafan]

traduction automatique Edge :

Article CNN, avec le titre : Le chef de l’armée indienne reconnaît la perte d’avions de chasse dans le conflit de mai avec le Pakistan

https://edition.cnn.com/2025/05/31/asia ... -jets-intl

L’armée indienne a reconnu pour la première fois qu’un nombre indéterminé de ses avions de chasse avaient été abattus lors de frappes sur le territoire contrôlé par le Pakistan au milieu d’intenses combats entre les voisins au début du mois de mai. Les responsables indiens avaient précédemment refusé de confirmer ne serait-ce qu’une seule perte d’avion.

Interrogé par un correspondant de Bloomberg samedi pour savoir si le Pakistan avait raison d’affirmer que « six avions indiens » avaient été abattus, Anil Chauhan, le chef d’état-major de la défense des forces armées indiennes, a d’abord nié la véracité de l’affirmation, déclarant : « Absolument incorrect et ce n’est pas une information qui, comme je l’ai dit, est importante. » Mais il a poursuivi en disant que « ce qui est important, c’est pourquoi ils se sont écrasés », semblant impliquer qu’un certain nombre d’avions ont été abattus lors des combats entre les ennemis historiques, sans toutefois confirmer combien. « C’est plus important pour nous. Et qu’avons-nous fait après cela ? C’est plus important », a-t-il déclaré, s’adressant à Haslinda Amin de Bloomberg alors qu’il assistait au Shangri-La Dialogue, le premier forum de défense en Asie, à Singapour.

Le responsable a également admis que l’armée indienne avait commis une « erreur tactique », en réponse à une autre question sur la revendication du Pakistan. « Ce qui est bien, c’est que nous avons été en mesure de comprendre l’erreur tactique que nous avons commise, d’y remédier, de la rectifier, puis de la mettre en œuvre à nouveau après deux jours et de faire voler tous nos avions, en ciblant à nouveau à longue portée », a-t-il déclaré.
(...)

[jeanba]

Merci, très intéressant
Cela recoupe des posts au dessus et les commentaires de Tom Cooper

[Deltafan]

Ben, finalement, c'est Tata qui devrait être le partenaire principal de Dassault pour la construction sous licence d'éléments (fuselage complet) du Rafale en Inde...

Article Zone Bourse, avec le titre : Dassault Aviation fabriquera des fuselages de Rafale en Inde

https://www.zonebourse.com/cours/action ... -50165382/

Dassault Aviation et Tata Advanced Systems Limited ont signé quatre accords de transfert de production pour fabriquer le fuselage de l'avion de combat Rafale en Inde. " Cette implantation représente un investissement important dans l’infrastructure aéronautique de l’Inde et servira de plaque tournante pour la fabrication de haute précision ", explique l’avionneur.

Dans le cadre de ce partenariat, Tata Advanced Systems mettra en place un site de production de pointe à Hyderabad pour la fabrication de sections structurelles clés du Rafale, notamment les corps latéraux du tronçon arrière, le tronçon arrière complet, le fuselage central et la section avant.

Les premières sections de fuselage devraient sortir de la chaîne d'assemblage au cours de l'exercice 2028, et l'usine devrait livrer jusqu'à deux fuselages complets par mois.

"Pour la première fois, des fuselages de Rafale seront produits hors de France. Il s'agit d'un pas décisif pour le renforcement de notre supply chain en Inde. Cette dernière contribuera, grâce à l'élargissement de nos partenaires locaux, dont TASL - l'un des acteurs majeurs de l'industrie aéronautique indienne -, à la réussite de la montée en cadence du Rafale", a déclaré Eric Trappier, président-directeur général de Dassault Aviation.

Article NDTV, avec le titre : Dassault, Tata Tie Up To Manufacture Rafale Fighter Jet's Parts In India

https://www.ndtv.com/india-news/dassaul ... ia-8593857

(...)
Rafale manufacturer Dassault Aviation has partnered with the Tata group to manufacture some parts of the fighter jets for India and other global markets. As part of this partnership, a manufacturing facility will be set up in Hyderabad.

"Dassault Aviation and Tata Advanced Systems Limited have signed four Production Transfer Agreements to manufacture the Rafale fighter aircraft fuselage in India, marking a significant step forward in strengthening the country's aerospace manufacturing capabilities and supporting global supply chains. This facility represents a significant investment in India's aerospace infrastructure and will serve as a critical hub for high-precision manufacturing," a press statement said.

"Under the scope of the partnership, Tata Advanced Systems will set up a cutting-edge production facility in Hyderabad for the manufacture of key structural sections of the Rafale, including the lateral shells of the rear fuselage, the complete rear section, the central fuselage, and the front section," it said. The first fuselage sections are expected to roll off the assembly line by 2028, with the facility expected to deliver up to two complete fuselages per month.

This is the first time Rafale fuselage will be manufactured outside France. "For the first time, Rafale fuselages will be produced outside France. This is a decisive step in strengthening our supply chain in India. Thanks to the expansion of our local partners, including TASL, one of the major players in the Indian aerospace industry, this supply chain will contribute to the successful ramp-up of the Rafale, and, with our support, will meet our quality and competitiveness requirements," said Eric Trappier, Chairman and CEO of Dassault Aviation.

Sukaran Singh, Chief Executive Officer and Managing Director of Tata Advanced Systems Limited, said the partnership marks a significant step in India's aerospace journey. "The production of the complete Rafale fuselage in India underscores the deepening trust in Tata Advanced Systems capabilities and the strength of our collaboration with Dassault Aviation. It also reflects the remarkable progress India has made in establishing a modem, robust aerospace manufacturing ecosystem that can support global platforms," he said.

The joint press statement said the pact reflects Dassault Aviation's strong commitment to 'Make in India' and Atmanirbhar Bharat initiatives. "This partnership aims to strengthen India's position as a key player in the global aerospace supply chain while supporting its goal of greater economic self-reliance."

[Yop127]

Ce qui est logique, Tata pousse à mort aussi dans le civil (Airbus) pour récupérer de l'info. Dans qqs années, ils feront leurs avions

[ironclaude]

Ca fait très très longtemps qu'il était question de travailler avec Tata... Le temps Indien, quoi...

[jojo]

Il me semble que c'est Dassault qui a choisi de bosser avec Tata plutôt que HAL, non ?

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : Dassault Aviation s’associe à Tata Advanced Systems pour produire des fuselages de Rafale en Inde

https://www.opex360.com/2025/06/05/dass ... e-en-inde/

En novembre 2020, Dassault Aviation fit savoir que la fabrication des douze avions de surveillance maritime Falcon 2000 LXS « Albatros » commandés par le ministère des Armées [dont cinq en option] allait en partie être effectuée en Inde, au titre des compensations industrielles consenties à New Delhi lors de la signature, en 2016, du contrat portant sur la livraison de trente-six Rafale à l’Indian Air Force.

Justement, pour honorer ses engagements, Dassault Aviation s’était associé au groupe indien Reliance pour créer une coentreprise, qui, appelée « Dassault Reliance Aerospace », était alors censée développer des « programmes indiens majeurs avec d’importants transferts de technologie au bénéfice de tout le secteur aérospatial ».

En mars, évoquant le programme « Multi Role Fighter Aircraft » [MRFA], qui prévoit l’achat de 114 avions de combat au profit de l’Indian Air Force, le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, avait dit ne pas exclure d’installer en Inde une chaîne d’assemblage dédiée au Rafale. « Si nous avons une grosse commande en Inde, nous devrons augmenter la production du Rafale, afin d’absorber la charge de travail. Ce qui passerait par des recrutements, la construction ou l’extension de hangars en France ainsi que l’installation d’une chaîne d’assemblage en Inde », avait-il en effet affirmé.

Or, un mois plus tard, et après deux ans de négociations, le gouvernement indien a confirmé la commande de vingt-six Rafale Marine [RFM] pour les besoins de l’Indian Navy. Conformément à la politique « Make in India » et à l’initiative « Aatmani Bhar Bharat » [« Inde autosuffisante »], Dassault Aviation a pris l’engagement d’implanter une unité de production dédiée au fuselage du Rafale.

L’industriel français n’aura pas tardé à tenir ses engagements. En effet, ce 5 juin, il a annoncé avoir signé « quatre accords de transfert de production pour fabriquer le fuselage du Rafale en Inde » avec le groupe Tata Advanced Systems Limited [TASL]. Et d’ajouter qu’il s’agit d’une « étape importante dans le renforcement des capacités de fabrication aéronautique du pays et dans le soutien des chaînes d’approvisionnement mondiales ».

Ainsi, Tata Advanced Systems va établir un site de production à Hyderabad pour y fabriquer des « sections structurelles clés » du Rafale, notamment les « corps latéraux du tronçon arrière, le tronçon arrière complet, le fuselage central et la section avant ». L’objectif est que les premiers éléments sortent des chaînes d’assemblage en 2028. En outre, cette usine devra être en mesure de livrer jusqu’à deux fuselages complets par mois.

« Pour la première fois, des fuselages de Rafale seront produits hors de France. Il s’agit d’un pas décisif pour le renforcement de notre supply chain en Inde. Cette dernière contribuera, grâce à l’élargissement de nos partenaires locaux, dont TASL, qui est l’un des acteurs majeurs de l’industrie aéronautique indienne, à la réussite de la montée en cadence du Rafale, et satisfera, avec notre soutien, à nos exigences en matière de qualité et de compétitivité », a fait valoir M. Trappier.

Cette usine qui doit voir le jour à Hyderabad ne devrait pas se limiter à la production des fuselages des vingt-six Rafale récemment commandés par New Delhi… Sans doute que Dassault Aviation anticipe une issue favorable pour son avion de combat dans le cadre du programme MRFA… Dans son communiqué, l’industriel évoque une production destinée à l’Inde ainsi qu’à « d’autres marchés internationaux ». Comme celui qu’il a obtenu en Indonésie ?

Quoi qu’il en soit, pour le PDG de TASL, Sukaran Singh, ce partenariat « reflète également les progrès remarquables réalisés par l’Inde dans la mise en place d’un écosystème moderne et robuste pour la production aéronautique, capable de servir des plateformes globales ».

[Deltafan]

Il me semble que c'est Dassault qui a choisi de bosser avec Tata plutôt que HAL, non ?

Au début, ça devait être HAL le partenaire principal, puis Reliance et c'est finalement Tata qui semble le partenaire le plus fiable pour Dassault. Visiblement, Dassault n'a pas été satisfait des deux premiers partenaires potentiels.

[ironclaude]

Il me semble que c'est Dassault qui a choisi de bosser avec Tata plutôt que HAL, non ?

HAL proposait de fabriquer des Rafale pour plus cher que Dassault, rien que ça

[jojo]

Il me semble que c'est Dassault qui a choisi de bosser avec Tata plutôt que HAL, non ?

Au début, ça devait être HAL le partenaire principal, puis Reliance et c'est finalement Tata qui semble le partenaire le plus fiable pour Dassault. Visiblement, Dassault n'a pas été satisfait des deux premiers partenaires potentiels.

Maintenant que tu le dis...j'avais oublié "Reliance".
Pourtant ils produisent des fuselages de Falcon 2000 pour se faire la main...

[Deltafan]

Il me semble que c'est Dassault qui a choisi de bosser avec Tata plutôt que HAL, non ?

Au début, ça devait être HAL le partenaire principal, puis Reliance et c'est finalement Tata qui semble le partenaire le plus fiable pour Dassault. Visiblement, Dassault n'a pas été satisfait des deux premiers partenaires potentiels.

Maintenant que tu le dis...j'avais oublié "Reliance".
Pourtant ils produisent des fuselages de Falcon 2000 pour se faire la main...

Il y a eu quelques soucis avec Reliance :
https://www.checksix-forums.com/viewtop ... 0#p1934013
https://www.checksix-forums.com/viewtop ... 5#p1962914

[Deltafan]

Pas bon pour de futurs marchés du Rafale en Inde ?

Article OPEX 360, avec le titre : La Chine serait sur le point de livrer des avions de combat de 5e génération J-35A au Pakistan

https://www.opex360.com/2025/06/06/la-c ... -pakistan/

Après les combats qui ont opposé ses forces aériennes à celles de l’Inde, le 7 mai, le Pakistan a affirmé avoir abattu six avions de combat indiens, grâce notamment à ses Chengdu J-10 armés de missiles air-air à longue portée PL-15 fournis par la Chine.
(...)

l’Indian Air Force ne possède pas, pour le moment, de chasseur-bombardier de cinquième génération. S’il a récemment lancé le développement de l’AMCA [Advanced Medium Combat Aircraft], le ministère indien de la Défense pourrait être tenté de chercher une solution intérimaire pour y remédier. En tout cas, à en juger par quelques tribunes publiées par la presse locale, ce sujet fait débat… Et il n’est pas impossible qu’il fasse l’objet d’influences extérieures. Ainsi, un ancien haut responsable de l’IAF, le général Sanjeev Kapoor, a récemment plaidé pour l’achat d’avions de combat Su-57E « Felon » de conception russe… alors que, quelques semaines avant l’opération Sindoor, Washington avait proposé de vendre à New Delhi des F-35A.

Ce débat risque de prendre de l’ampleur après qu’un haut responsable du gouvernement pakistanais a confié à Jane’s que la Chine s’apprêtait à livrer des chasseurs-bombardiers de cinquième génération FC-31 « Gyrfalcon » [ou J-35A] au Pakistan, alors que cet avion n’est pas encore entré en service au sein de l’Armée populaire de libération [APL]. Ces appareils « commenceront à arriver d’ici quelques mois », a avancé ce haut responsable, avant d’affirmer que des pilotes pakistanais se trouvaient actuellement en Chine pour apprendre à les utiliser. A priori, les FC-31 destinés au Pakistan seront armés du missile air-air PL-17, d’une portée de 400 km.
(...)
Si elle est confirmée, la livraison de ces FC-31/J-35A – il est question d’une trentaine d’exemplaires – permettra sans doute à la PAF de retirer du service une partie de ses vénérables Mirage III et Mirage 5, voire certains de ses F-16.

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : Pour la force aérienne indienne, le Rafale a pleinement tenu ses promesses lors de l’opération Sindoor

https://www.opex360.com/2025/06/26/pour ... n-sindoor/

Faut-il « bien faire et le faire savoir » ou « faire bien et laisser dire » ? Manifestement, à l’issue de l’opération Sindoor, menée en réponse à une attaque terroriste meurtrière perpétrée à Pahalgam [Jammu-et-Cachemire], les autorités indiennes ont adopté la seconde attitude, ce qui a laissé le champ libre à une campagne de désinformation massive orchestrée par le Pakistan et dont la Chine a tenté de tirer parti. Pour rappel, dès le 7 mai, Islamabad a affirmé, sans le prouver de manière irréfutable, que ses forces aériennes avaient abattu six avions de combat indiens, dont trois Rafale. Et de louer l’efficacité du chasseur Chengdu J-10 et du missile air-air à longue portée PL-15, fournis par la Chine.

Le chef d’état-major indien, le général Anil Chauhan, aura mis trois semaines pour réfuter le bilan avancé par Islamabad, tout en reconnaissant, toutefois, que l’Indian Air Force avait subi des pertes lors de cette opération. Officieusement, il est question de trois appareils : un Rafale, un MiG-29 et un S-30MKI.

Cependant, alors qu’elles se poursuivent plus d’un mois après [il suffit de lire une partie des 18 000 commentaires postés à la suite d’un récent message du président Macron vantant le Rafale auprès des Européens…], les attaques informationnelles pakistanaises ont occulté l’essentiel : à savoir que l’opération Sindoor a été un succès militaire pour l’Inde. D’autant plus que cette dernière avait averti le Pakistan de son intention de frapper les camps terroristes soupçonnés d’être derrière l’attentat de Pahalgam.

Aussi, parer des frappes quand on sait où et quand elles auront lieu facilite les choses… d’autant plus, comme le relève une note du RUSI [Royal United Services Institute], un centre de réflexion britannique, les pilotes indiens ont agi « selon des règles d’engagement strictes interdisant de lancer des attaques contre des avions pakistanais ou de neutraliser préventivement les systèmes de défense aérienne ». Aussi, « accepter un risque opérationnel accru afin de limiter le conflit aux infrastructures liées au terrorisme est révélateur de la retenue dont on a fait preuve l’IAF » dans cette affaire.

Quoi qu’il en soit, pour le RUSI, les forces indiennes ont démontré leur « capacité à identifier et détruire ce que New Delhi qualifiait d’infrastructures terroristes sur le territoire pakistanais en utilisant des armes de longue portée ». Et de souligner qu’elles ont également réussi à « déjouer la défense aérienne pakistanaise, fournie par la Chine, afin de cibler certaines bases aériennes pour la première fois depuis la guerre de 1971 ». « Au-delà des pertes, l’opération indienne doit être évaluée à l’aune de son ampleur et de sa complexité […] Le simple fait que l’IAF ait pu frapper des cibles malgré la défense aérienne pakistanaise et mener des attaques ultérieures démontre sa capacité à mener des opérations coercitives de précision », a conclu le RUSI.

Quant au Rafale et au missile de croisière SCALP EG, les autorités indiennes s’en disent très satisfaites, contrairement aux rumeurs malveillantes qui circulent encore. Le 25 juin, le site spécialisé Indian Defence Research Wing [IDRW] a rapporté que l’IAF avait exprimé son entière satisfaction quant aux performances des avions de combat Rafale et des missiles SCALP » et que l’attaché militaire indien en poste à Paris avait « officiellement exprimé » la gratitude de son pays pour le « rôle essentiel » qu’ils ont tenu durant l’opération Sindoor. Ce qu’a confirmé le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, lors d’une audition au Sénat. « On n’a pas les retours exacts de ce qu’il s’est passé, simplement la satisfaction des Indiens sur la réalité des missions qu’ils ont faites », a-t-il dit, avant toutefois de rappeler une évidence, à savoir que les pertes matérielles sont inhérentes aux conflits.

Quant aux attaques informationnelles, a poursuivi M. Trappier, elles « ne gênent pas ceux qui ont des Rafale » car « ils savent qu’elles sont fausses ». Cependant, a-t-il admis, « ça peut nous gêner dans certaines campagnes de prospection. Mais la problématique est avant tout politique ». Reste que pour le PDG de Dassault Aviation, c’est, dans le fond, un « faux sujet » car « comme on est dans le temps long, les agitations de quelques jours de cette guerre informationnelle n’a pas du tout pris, ni sur les utilisateurs du Rafale aujourd’hui, ni sur les futurs utilisateurs »… même si, a-t-il concédé, « il y a eu un moment d’inquiétude ».

La « réponse que je fais, c’est que le Rafale est évolutif et que, évidemment, on ne peut pas dire que le Rafale tel qu’il était hier est bon pour contrer les menaces d’aujourd’hui. On a évolué. On va encore évoluer avec le standard F5 », grâce aux retours d’expériences, dont celui de l’IAF, a dit M. Trappier. Et de conclure : Le Rafale « n’est pas meilleur forcément que tous les avions russes ou que tous les avions chinois encore que, pour les avions chinois, la réponse est oui ».

Bon, on sait pas grand chose de plus sur ce qui s'est passé concrètement...

[OPIT]

Bon, on sait pas grand chose de plus sur ce qui s'est passé concrètement...

Bah, en gros, les indiens ont annoncés ce qu'ils allaient faire, ils l'ont fait en évitant l'escalade (pas de riposte immédiate ni de frappes préventives), donc avec les deux mains dans le dos. Forcément il y a eu un peu de casse, et ils s'y attendaient.
En filigrane, les pakistanais n'ont rien empêché. Ils ont fait du tir au pigeon, et à ce jeu là, finalement, les résultats ne sont pas très probants. Ils ont eu une victoire bling-bling (dans la comm'), mais ça s'arrête là. Les choses qui comptent ont été réussies par les indiens.

[Deltafan]

Article France 24, avec le titre : Humour, intox… Le Rafale, victime d’une campagne de dénigrement venant de la sinosphère

https://www.france24.com/fr/france/2025 ... sinosphere

Les affrontements entre l’Inde et le Pakistan le 6 mai dernier ont donné lieu à une vague de dénigrement contre le Rafale, en provenance de Chine, après la nouvelle de la destruction présumée d’au moins un avion de chasse français. Sketch humoristique, fausses vidéos issues de jeux vidéo, propos déformés… Tout un écosystème médiatique et numérique chinois s’est mobilisé pour attaquer la réputation de l'appareil.

Un Rafale “bashing”. Du 6 au 10 mai, l'Inde lançait l’opération Sindoor, une série de bombardements contre le Pakistan en représailles d’un attentat meurtrier commis contre des touristes dans le Cachemire indien. Pendant l’attaque, trois Rafale, l’avion le plus moderne de l’armée de l’air indienne, auraient été abattus par la chasse pakistanaise, selon Islamabad. Les experts sont plus prudents et estiment, sans certitude, qu’au moins un avion français construit par Dassault Aviation pourrait avoir été détruit.

Aussitôt révélé, le fait d’armes, dont l’ampleur exacte doit être confirmée, déclenche une campagne de propagande contre le Rafale en provenance de Chine populaire. L’aviation de combat pakistanaise employée contre l’Inde est en effet composée d'avions de fabrication chinoise JF-17 et J-10C. Dénigrer l’avion français est alors considéré comme une opportunité de promouvoir les avions chinois à ses dépens, par tout un écosystème médiatique, mêlant médias affiliés ou non au Parti communiste chinois, influenceurs, et internautes ordinaires.


Une fausse nouvelle colportée en usurpant l’identité d’un média égyptien
Dès le 7 mai, le lendemain de la première nuit d’affrontements entre l’Inde et Pakistan, une capture d’écran d’une supposée publication de Qnews, un média anglophone basé en Égypte, est partagée sur les réseaux sociaux et le portail d’information chinois sina.cn. Selon cette publication, le gouvernement français aurait demandé à l'Inde d'immobiliser immédiatement au sol ses avions de combat Rafale. “Cette demande fait suite à l'abattage de trois Rafale par l'armée de l'air pakistanaise la nuit dernière, ce qui a incité la France à demander à l'Inde de cesser d'utiliser des Rafale dans ses opérations contre le Pakistan”, peut-on lire sur le post partagé.

Le supposé post de Qnews est également partagé en dehors des réseaux sociaux chinois. Le 7 mai également, ShanghaiPanda, un influenceur qui affiche des positions proches du Parti communiste chinois, relaie sur X la même capture d’écran accompagnée d’un message en écrit en anglais.
Cette publication est pourtant fausse et l’identité du média Qnews a été usurpée. Contactée, la rédaction de Qnews déclare que le post partagé été “entièrement fabriqué” et confirme qu’il n’a été publié sur “aucune des plateformes officielles” du média. Une recherche sur la page Facebook et le compte Instagram de Qnews ne donne en effet aucun résultat. “L'affirmation qui circule au sujet du gouvernement français et des avions Rafale est fausse, et Qnews n'a aucun lien avec ce contenu”, insiste également le média. L’usurpation de l’identité d’un média étranger pour diffuser de fausses informations est un mode opératoire qui rappelle la stratégie de désinformation employée par la Russie pour l’opération Doppelganger, basée sur l’imitation de Une de journaux et de publications de médias traditionnels.


La vente de Rafale à l’Indonésie suspendue ? Une déformation des propos d’un parlementaire indonésien
D’autres publications ont amplifié une rumeur selon laquelle l’Indonésie s'apprêtait à reconsidérer une commande de 42 Rafale, signée avec la France en 2022, et dont la livraison devait débuter en 2026.

Cette rumeur semble initialement provenir d’un article publié par le 14 mai par le South China Morning Post (SMCP), un journal hongkongais, affirmant que la vente des Rafale allait faire l’objet d’un examen approfondi par Jakarta, suite à la destruction supposée de l’avion français durant les affrontements entre l’Inde et le Pakistan. Cette affirmation est ensuite reprise, en l’exagérant, par plusieurs sites d’informations chinois, comme military.china.com : le site consacré aux questions militaires prétend que l’Indonésie envisagerait de renoncer purement et simplement à son achat de Rafale.

La rumeur d’une suspension du contrat indonésien est aussi relayée par le site Pravda, épinglé comme l'un des rouages d'un réseau de propagande prorusse Portal Kombat par Viginum, le service du gouvernement français contre les ingérences numériques étrangères. Le site Pravda, cite pour source Galaxia Militar, un site d’information espagnol consacré à l’actualité militaire. Galaxia Militar indique quant à lui que l’auteur de son article est un site d’informations népalais, Asia Live, qui annonce également sur son site web une suspension de l’achat des Rafales par l’Indonésie.

Cette rumeur est-elle justifiée ? Pour appuyer leurs annonces, le SCMP et Asia Live rapportent, entre autres, des propos supposément attribués à Dave Laksono, membre de la commission numéro 1 de la Chambre des représentants de la République d’Indonésie, une instance gouvernementale qui s’occupe des questions de défense. Selon ces médias, le parlementaire aurait déclaré que les affirmations du Pakistan selon lesquelles les Rafale avaient été abattus constituaient des motifs “ légitimes et constructifs” d'” évaluation“ ou de “réévaluation”.

Contacté par notre rédaction, Dave Laksono déclare que les déclarations qui lui ont été attribuées par AsiaLive et le SCMP ont été citées de “manière sélective” et “ne reflètent pas avec exactitude” le contexte complet de ses remarques : À aucun moment je n’ai « concédé » que les performances du Rafale justifiaient une réévaluation formelle de son acquisition. Ce que j’ai affirmé, c’est que des allégations non vérifiées, issues de zones de conflit — comme celles récemment évoquées dans le contexte [des tensions] entre l’Inde et le Pakistan — ne sauraient constituer à elles seules une base crédible pour évaluer à l’efficacité d’un système d’armes. J’ai également rappelé que même les appareils les plus avancés, y compris ceux utilisés par des alliés de l’OTAN, ont subi des pertes dans des environnements de combat complexes. Il s'agit là d'une réalité de la guerre moderne, et non d'une défaillance systémique.

Le parlementaire ajoute : “Le gouvernement indonésien n'a pas fait de pause; ni réévalué l'accord Rafale. L'accord reste en vigueur et les préparatifs en vue de la livraison du premier lot d'avions en 2026 se déroulent comme prévu.” Et loin donc de vouloir suspendre ses achats de Rafale comme le soutiennent Asia Live et les médias chinois, l’Indonésie a signé lors de la visite d’État fin mai une lettre d’intention pour l'acquisition d’avions supplémentaires. Enfin, l’article d’Asia Live paraît d’autant plus suspect qu’il commet une confusion : il affirme que le ministre de la Défense indonésien — un certain Prabowo Subianto, selon le média — aurait ordonné une réévaluation classifiée de l’achat des Rafale. Or, Prabowo Subianto n’est pas le ministre de la Défense, mais le président de l’Indonésie.


Une vidéo d’un Rafale abattu ? Elle provient d’un jeu vidéo
Le 7 mai sur X, plusieurs comptes d’influenceurs affichant des positions pro-Pékin diffusent une vidéo spectaculaire d’un avion se faisant abattre. Elle montrerait, selon des messages écrits en arabe, chinois et anglais, la destruction d’un Rafale indien lors des affrontements avec le Pakistan. En réalité, cette vidéo n’est pas réelle. Déjà l’avion abattu n’est pas un Rafale mais un Mig 29, comme on peut le reconnaître à sa silhouette. Ensuite la séquence est en fait issue du jeu vidéo ArmA 3. On la retrouve sur Youtube en faisant une recherche avec les termes “Mig 29” et ArmA 3. La vidéo a été publiée le 10 novembre 2024 et montre en fait un Mig 29 de l’armée iranienne. Enfin il est à noter que cette vidéo a été aussi diffusée sur Douyin, l’équivalent chinois de Tiktok, par le Quotidien de Pékin, le journal officiel du Comité municipal de Pékin du Parti communiste chinois. Ce qui indique que des médias plus officiels ont pu aussi partager des contenus erronés à propos du Rafale.


Un sketch dénigrant le Rafale liké plus de 850 000 fois en deux heures
Au-delà des contenus de désinformation, le “Rafale Bashing” devient viral sur les réseaux sociaux grâce à la diffusion, le 8 mai sur Douyin, d’un sketch de l’humoriste chinois “Frère Hao” intitulé “l’avion que je viens d’acheter vient de se faire abattre”. Le sketch, une parodie d’un titre musical de Bollywood, tourne en dérision la destruction supposée des Rafale indiens. Le comédien y apparaît grimé en “Black Face”, un maquillage qui lui noircit la peau pour le faire ressembler à un Indien. Selon le site d’informations chinois Sohu, le titre est liké plus de 850 000 fois en deux heures et regardé plus de 80 millions de fois en 48h.

Frère Hao, de son vrai nom Zhou Guanhao, est un influenceur qui serait lié au groupe privé de médias chinois Joy Media Group, révèle l’analyste en sources ouvertes Jacque Rainey. Cela suggère qu’en Chine, le discours nationaliste anti-Rafale a également été porté — dans des limites sans doute fixées par l’État — par des acteurs médiatiques du secteur privé. Frère Hao n’en est d’ailleurs pas à son premier sketch à connotation anti-indienne : en 2023, l’humoriste avait déjà été critiqué par l’ambassade de l’Inde en Chine pour “discrimination raciale”, rapporte le site chinois Sohu, à propos d’un autre titre musical.

“L’avion que je viens d’acheter vient de faire abattre” a commencé à circuler en dehors des frontières chinoises lorsqu’il a été relayé par des influenceurs pro-régime publiant en anglais. Comme Zhao Da Shuai, un compte X qui prétend faire partie du Bureau de propagande de la police armée populaire, ou Carl Zha, un influenceur aux positions proches du Parti Communiste Chinois basé à Bali. Le titre a été aussi partagé par des comptes pakistanais comme Defence Pakistan, que des internautes chinois pensent, sans en apporter la preuve, être lié au ministère de la Défense du Pakistan.

Enfin, “l’avion que je viens d’acheter vient de faire abattre” a été également assez largement diffusé sur Youtube. Notre rédaction a déterminé que le titre avait été relayé par 155 chaînes sur la plateforme. Si une majorité de ces chaînes semblent tenues par des comptes cherchant sans doute à profiter de la viralité du sketch, au moins une partie d’entre eux, 17, présentent des signes d’un comportement inauthentique : ces profils semblent avoir été créés spécialement pour la diffusion du titre, ou l’ont diffusé alors qu’ils étaient inactifs depuis des mois. D’autres comptes affichent un positionnement pro-régime chinois comme une chaîne prônant l’unification de Taïwan avec la Chine continentale.

[Milos]

On peut faire pareil en disant que les Chinois devraient la mettre en veilleuse quand on voit Maverick faire du petit bois des derniers chasseurs chinois, à bord d'un vieux F-14

[phoenix]

On peut faire pareil en disant que les Chinois devraient la mettre en veilleuse quand on voit Maverick faire du petit bois des derniers chasseurs chinois, à bord d'un vieux F-14

C'est un avion russe (SU 57), pas chinois, mais le résultat est le même.