edit : Ha en fait j'ai mal compris l'information, les mouvement sont en mer Égée et ne concerne pas le conflit, donc HS sorry

le 24 juillet, l’US Africom a une nouvelle fois accusé la Russie de livrer des armes à l’ANL et/ou à la SMP Wagner.
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Des photographies prises par satellite et diffusées pour appuyer ces nouvelles accusations montrent la présence d’avion de transport Il-76 sur la base aérienne d’al-Khadim, où, par le passé, des aéronefs appartenant aux Émirats arabes unis furent signalés. Ces appareils auraient ainsi livrés des systèmes anti-aériens Pantsir S1 [code Otan : SA-22 Greyhound], qui seraient « exploités par la Russie, le groupe Wagner ou leurs mandataires » ainsi que des blindés de type MRAP [protégés contre les engins explosifs improvisés, ndlr].
Sur l’une de ces images, qui datent des 13 et 14 juillet, on peut voir des véhicules Tigr circuler « sur la ligne de front à Syrte », ainsi que des « personnels en formation » [du moins, c’est ce qu’affirme l’US Africom, qui doit disposer de photographies ayant une résolution plus importantes que celles qu’il a diffusées.
Ben oui, pourquoi ?TooCool_12f a écrit : ↑lun. juil. 27, 2020 9:37 amheu... y a que moi qui trouve ça chelou, comme idée?![]()
Apparemment, les Turcs sembleraient soupçonner des Mirage 2000-9 émiratis, plutôt que des Rafale égyptiens (voire français).la force aérienne émiratie est soupçonnée d’avoir conduit un raid contre la base aérienne stratégique d’al-Watiya, utilisée par la Turquie, près de Tripoli.
Au lieu de systèmes Pantsirs de fabrication russe, les systèmes turcs MIM-23 HAWK ont été déployés sur la base.
Les dernières images satellite d’Al-Watiya montrent clairement que ces mêmes systèmes ont été endommagés ou détruits lors de l’attaque. Ces développements portent un coup dur à la fierté d’Ankara, d’autant plus que l’attaque a eu lieu quelques heures après que le ministre turc de la Défense Hulusi Akar ait conclu sa visite à Tripoli.
Abdel-Malik Al-Medeni, porte-parole de l’opération Volcan de colère menée par des unités du GNA a déclaré que les frappes auraient été l’oeuvre de Mirage 2000-9 déployés par les Émirats arabes unis (EAU) à Sidi al-Barani, en Égypte. Les EAU n’ont fait aucun commentaire.
Des photos qui circulent largement sur les réseaux sociaux depuis mi-juillet, semblent indiquer qu'un système de défense anti-aérien russe a été déployé en Libye, non loin du port de Ras Lanouf, un terminal pétrolier situé à quelques 600 km à l’est de Benghazi. Parallèlement, des comptes Twitter proches du pouvoir égyptien affirment que Le Caire a déployé ces missiles dans l’Est libyen, mais le pouvoir garde le silence. En février dernier, les autorités égyptiennes avaient cependant affirmé qu’elles avaient déployé neuf systèmes de défense anti-aérien S300 à la frontière avec la Libye.
Reste maintenant à savoir de quels "avions de chasse" il s'agisssait...En Libye, depuis plus de deux mois, un calme relatif domine les lignes de fronts autour de Syrte-Aljoufra. La zone qui entoure Syrte et el-Joufra a été définie par l’Egypte et par la Russie, comme une ligne rouge à ne pas franchir par la partie adverse, le gouvernement d’union nationale (GNA).
Depuis le 5 juin, à chaque fois que les forces de Fayez el-Sarraj, ont tenté de franchir ces lignes, elles ont été stoppées net dans leur avancée. C’était le cas, une nouvelle fois mercredi 12 aout, alors qu’une colonne de véhicules militaires fidèles au GNA, avançait vers Syrte, elle a été visée par les avions de chasse de Khalifa Haftar.
Selon une source militaire de l’armée nationale libyenne (ANL) « des dizaines de véhicules qui s’approchaient ont été anéantis » avec les mercenaires qui étaient à bord. Il n’y a eu aucune réaction officielle de la part du gouvernement d’union nationale de Tripoli à la suite de cette frappe.
Le 6 août, un avion E-3F AWACS de l’armée de l’Air a (...) assuré une mission de 8 heures au profit d’Irini, le 6 août dernier.
« La mission a été planifiée et programmée en quelques jours puis commandée en temps réel par le Commandement de la Défense Aérienne et des Opérations Aériennes [CDAOA] en lien étroit avec le Centre de Planification et de Conduite des Opérations [CPCO] », précise l’EMA.
(...)
Dans le cas d’Irini, l’E-3F AWACS a pu « enrichir la connaissance de l’activité maritime et aérienne en Méditerranée centrale », souligne l’EMA. Et même « voir » au-delà, c’est à dire en Libye même, où les livraisons d’armes aux deux camps rivaux [le gouvernement d’union national, soutenu par la Turquie, et celui de Tobrouk, qui bénéficie notamment de l’appui de la Russie, des Émirats arabes unis et de l’Égypte] se font régulièrement pas voie aérienne.
Pour l'instant, rien au niveau aérien, en tout cas officiellement. Si ça en reste à ce stade, pas de risque de voir des affrontements entre appareils d'origine française.ce 18 août, le vice-ministre qatari de la Défense, Salah Al-Namrouch, a fait savoir qu’un accord venait d’être trouvé avec Ankara pour l’envoi de conseillers militaires à Tripoli.
« Nous sommes convenus avec le ministre turc de la Défense Hulusi Akar et le ministre qatari Khaled ben Mohammed Al-Attiyah d’une coopération tripartite pour la construction de l’institution militaire, dans les domaines de la formation et du conseil », a en effet déclaré Salah Al-Namrouch.
Le ministre qatari de la Défense ainsi que son homologue turc étaient en effet à Tripoli, le 17 août, pour discuter d’une coopération militaire « tripartite » avec le GNA. Selon M. Al-Namrouch, il est ainsi question d’un « envoi conseillers militaires en Libye » et de « stages de formation dans les académies militaires en Turquie et au Qatar pour des cadets libyens. »
En outre, selon le GNA, les ministres turc et qatari ont également rencontré Fayel el-Sarraj pour évoquer les « derniers développements en Libye et la mobilisation militaire à l’est de Syrte et dans la région de Joufrah ».
A priori, cet accord pourrait conduire à la création d’un centre de coordination « tripartite » à Misrata et au financement, par Doha, d’un quartier général pour les combattants pro-GNA.
Déjà proches idéologiquement, Ankara et Doha entretiennent des relations militaires étroites. Au point que les forces turques disposent même d’une base au Qatar.
Rien qui puisse faire chier les français. Et je serais prêt à parier que les Egyptiens aussi seront tranquille.
OK, merci pour la réponse.
Je peux éventuellement comprendre ce qui est écrit (surtout si Google Trad m'aide), mais ce qui est parlé, ça dépasse mes compétences.jojo a écrit : ↑ven. sept. 11, 2020 10:45 amUn pilote Russophone se serait éjecté en Libye.
On parle d'un MiG-29.
Si quelqu'un peut nous résumer ce qu'il raconte dans sa vidéo ?
Merci
http://www.opex360.com/2020/09/08/libye ... de-combat/
Le 8 septembre, une vidéo montrant un pilote russophone – au visage flouté – affirmant s’être éjecté de son avion [un MiG-29] dans les environs de la ville libyenne de Syrte fut diffusée sur les réseaux sociaux. Seulement, plusieurs détails semblèrent curieux, comme l’absence d’épave ou de fumée à proximité, la tenue de l’aviateur ou encore le fait que les forces du gouvernement d’union national libyen [GNA] n’ait rien dit au sujet de cette éjection… En outre, on pouvait s’interroger sur les raisons ayant conduit à publier de telles images.
Plus tard, et via son compte Instagram, celui qui diffusa cette vidéo, un certain « Fighter Bomber« , expliqua qu’elle montrait en réalité un un exercice de type CSAR [recherche et sauvetage au combat]. En clair, il s’agissait d’une mystification à laquelle crurent de nombreux médias [y compris russophones].
(...)
l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Khalifa Haftar, qui combat les forces du GNA, ont reçu au moins 14 avions de combat, dont des MiG-29 « Fulcrum » et des Su-24 « Fencer », fournis, selon Washington, par la Russie.
Or, les forces libyennes n’ayant jamais disposé, à l’époque du régime du colonel Kadhafi, des MiG-29, les pilotes de ces appareils ne peuvent qu’être des mercenaires.
(...)
Ces avions sont, « selon nous, exploités par le groupe Wagner », a affirmé Mme le-contre amiral Berg (responsable du renseignement au sein de l’US Africom, le commandement militaire américain pour l’Afrique), en faisant référence à la Société militaire privée [SMP] proche du Kremlin. « Ces appareils participent à des combats. Nous les avons vus mener des frappes au sol et des actions de combat dans le pays. Donc, le groupe Wagner n’est pas là pour former l’ANL, ni pour simplement soutenir cette dernière. Il est là pour mener des actions de combat au nom des intérêts nationaux [de la Russie], a-t-elle ajouté.
« Nous savons aussi qu’ils ne sont pas très bons », a continué le contre-amiral Berg, selon qui un MiG-29 se serait écrasé le 28 juin dernier, de même qu’un second, le… 7 septembre [soit la veille de la diffusion de la vidéo de Fighter_Bomber]. La cause de la perte de ces deux appareils est inconnue. « Il peut s’agit d’un incident mécanique, d’une erreur de pilote ou d’autre chose », a affirmé la responsable du renseignement de l’US AFRICOM. En tout, a-t-elle dit, cela « indique probablement un manque de compétences ».
A l’écoute de la Russie...
Depuis la dernière campagne sur ce théâtre en 2015, les dispositifs sol/air et de guerre électronique russes à la frontière ukrainienne se sont particulièrement renforcés, avec notamment le déploiement des brouilleurs à très longue portée Murmansk BN, des systèmes anti-ISR Krasukha, du tout nouvel avion de brouillage offensif IL-22 PP, ou les IMSI catcher qui ciblent la population de la ville côtière de Mariupol avec des campagnes massives de SMS d'intimidation. La Crimée est également ultra-militarisée avec pas moins de 10 batteries anti-balistique S-400 et S-300, plus de 85 avions de combat, (...), plusieurs missiles Iskander, et au moins 10 navires susceptibles de tirer les missiles Kalibr d'une portée de 2800 km. Des charges nucléaires pourraient être également entreposées sur le site de "Feodosiya-13". Or, ce dispositif ne cesse de se déplacer mais aussi de se complexifier. Une mise à jour de la connaissance de l’ordre de bataille russe comme de ses modes opératoires était donc nécessaire. Mais surtout, c'est au cours des prochains jours que se déroulera un exercice majeur, Kavkaz 2020, qui impliquera 150 000 militaires issus de 17 pays (dont la Chine, l'Iran, la Turquie, et le Pakistan) et plus de 26 000 matériels. Un exercice qui mettra un terme au cycle initié par Zapad 2017 et qui placera la Russie au coeur de la sécurité eurasiatique.
Mais c’est également depuis la côte de la Mer Noire que le Kremlin pilote ses opérations d'influence dans les Balkans, en Europe orientale, comme au Proche-Orient. Et que les flottes navale et aérienne russes soutiennent les opérations en Syrie et en Libye. (...). En outre, la marine russe procédera dans quelques jours à un test de missile tiré depuis sa métropole. Celui-ci devrait à l'issue s’abîmer en mer à l’est des eaux territoriales chypriotes, où Moscou a délimité un polygone d'interdiction à la navigation entre le 17 et le 25 septembre prochain. Le Dupuy-de-Lôme sera donc aux premières loges pour recueillir les données télémétriques liés à cet essai, mais aussi sur les systèmes d'armes déployés et les capacités des participants de Kavkaz 2020. Certes britanniques et américains déploient depuis le début du mois d'août et de manière quotidienne des avions de renseignement en Mer Noire, mais aucun n'offre la permanence sur zone du bâtiment de la Marine Nationale.
... et de la Turquie
Enfin cette opération de collecte de renseignement serait aussi un moyen de renforcer la pression diplomatique exercée par Paris sur Ankara. D'une part en raison de la posture militaire particulièrement agressive du gouvernement Erdogan à l’égard de la Grèce au cours de ces dernières semaines. Ainsi, l'Armée de l'Air aurait procédé récemment, si l'on en croit certains spotters locaux, à deux exercices de ravitaillement par un KC-135 au dessus de la Mer Egée, sans que l'on sache toutefois s'il était accompagné par des Rafale. Mais surtout en raison des livraisons d’armements à destination de la ville libyenne de Misrata. Ankara ne se contente plus désormais de violer l’embargo de l’ONU par des acheminements maritimes ponctuels au moyen de cargos civils. Ces violations sont désormais massives, depuis qu’un pont aérien a été mis en place depuis le nord de la Turquie vers la Libye, impliquant les C-130 et les A400 M turcs. Le Dupuy-de-Lôme n’emporte pas seulement un dispositif d’écoute des systèmes d’armes adverses (Elint) afin de les neutraliser dans le futur, il est également muni d’une suite Comint qui intercepte et décrypte les communications des décideurs militaires ou politiques...
se déroulera un exercice majeur, Kavkaz 2020, qui impliquera 150 000 militaires issus de 17 pays (dont la Chine, l'Iran, la Turquie, et le Pakistan) et plus de 26 000 matériels.
Le Dupuy-de-Lôme n’emporte pas seulement un dispositif d’écoute des systèmes d’armes adverses (Elint) afin de les neutraliser dans le futur,
il est également muni d’une suite Comint qui intercepte et décrypte les communications des décideurs militaires ou politiques...
Et aussi les CME. On ouvre grand les yeux et les oreilles, envoie un avion titiller les frontières et on voit qu'est ce qui décolle de où, qu'est ce qui éclaire etc ...