70 ans, l'heure du bilan : une vie en aviation en Afrique en photos

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Le radar n'a jamais fonctionné, mais des performances STOL extraordinaires, mais j'ai pas vraiment aimé cet avion.

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Le BN2, sur celui-là aussi tu t'endort sur les instruments, mais il avait un PA, mais toujours pas de radar. Survol du massif de Termit au sud du Ténéré près du lac Tchad. Très, trop lent aussi, 125 Kts.

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Le Beech 90E avec des PT6 A28, une très bonne machine, ici à Zouérate en Mauritanie sur une mission IGN pour le relevé WGS84 des aéroports en Afrique de l'ouest.

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Les Beech 200, dont l'ABX full Raisbeck super bien équipé à droite comme à gauche (c'était un avion acheté à KLM je crois, raison de son équipement), avec enfin un radar et au dessus des orages qu'on pouvait enfin contourner, il montait jusqu'à 35 000 Ft avec ses hélices quadripales et les modifs Raisbeck.

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Beech 200 dans la poussière de retour d'Arlit, et avec le patron de retour de Ouaga de nuit

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Beech 200 à Arlit, et en début d'approche ILS de nuit sur Niamey de retour de Ouaga. Une photo sous PA, personne aux commandes juste le temps d'une photo.

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Suite

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Le 1900 ... Bof, je préfère voler seul (C'est un King 200 moins performant).

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Vol pour Georges Steinmetz, photographe du National Geographic au dessus du magnifique fleuve Niger jusqu'à Gao, depuis Niamey, avec un C152. Nous étions partis plusieurs jours et dormants où on pouvait.

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Survols du fleuve et de la région d'Agadez (photos de Georges Steinmetz).

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Survols du fleuve et de la région d'Agadez (photos de Georges Steinmetz).

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Survols du fleuve et de la région d'Agadez (photos de Georges Steinmetz).

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Survols du fleuve Niger (photos de Georges Steinmetz).

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Reconnaissance avec TSO en 98 je crois.
Train avant pété en posant sur la vieille piste de Taoudenni, Nord Mali.
Je n'y étais jamais venu, mais comme les températures sont toujours indiqués sur les sites météos, je supposait que c'était un village habité.
En réalité, la température donnée devait être estimée, car bien qu'en arrivant au dessus et en survolant on avait l'impression que c'était bien habité, avec un camion garé devant le fort, mais il n' y avait en fait pas âme qui vive et le lieu était complètement à l'abandon, ce qu'on constatera une fois au sol. Le camion était une épave.
J'ai d'abord fait un posé sur les roues principales pour tester, remise de gaz et retour pour un posé complet.
En posant le train principal d'abord, évidemment, mais quand le train avant a touché, le sable était mou et le train n'a pas résisté (j'apprendrais plus tard qu'une CN -Consigne de Navigabilité- avait été diffusée concernant le train tubulaire original qui équipait l'avion : celui-ci devait être régulièrement passé à la magna flux pour recherche de criques, et remplacé par un train avec jambe en fonte dans le cas où des criques étaient détectées. Ce qui n'avait pas été fait, et comme nous utilisions cet avion généralement sur des airstrips d'états moyens, il avait déjà du souffrir).
On a dérapé sur quelques dizaines de mètres, le nez s'est abaissé avec les turbines toujours tournantes et bouffant du sable, et les hélices pliées.
Prévenu la base par radio HF qui vont s'occuper des secours. On sort ce qu'on a besoin de l'avion, coussins, lot de bord que je rationne, etc, et on part s'installer dans le vieux fort abandonné avec plusieurs half tracks à l'état d'épaves. On s'installe dans ce qui reste de petites cases cellules, et on commence à attendre. Pas de clopes.
Je recontacte le lendemain la base qui nous prévient que les secours de l'armée Malienne vont se mettre en route et qu'il nous faut juste attendre qu'ils arrivent, ils mettront 5 jours.
Quand ils finissent par arriver, ils nous fournissent de la nourriture et de l'eau, et nous repartons aussi sec pour un voyage de plusieurs jours et 850 Km à travers un désert de sable, de pierre, et d'herbe à chameau. Ils ne s'arrêtent de nuit que quelques heures, on arrivera vraiment crevés à Tombouctou.
En fait il y a une rébellion Touareg active, donc ils ne sont pas très rassurés.
Sur le chemin un matin on s'arrête dans un tout petit village Maure, Araouane, où le chef du village nous offre le thé, et nous fait signer un vieux cahier sur lequel nous précisons les raisons de notre passage. En feuilletant le cahier, les premières pages contiennent un écrit d'un Général Français passé par ici en 1921 pour voir s'il pouvait faire poser un avion dans le secteur pour rapatrier le corps d'un militaire Français qui avait été tué par un Rezzou au Fort de Taoudenni.
Nous repartons et à environ une centaine de km de Tombouctou, voilà que le convoi s'arrête, et que le plus gradé des militaires vient exiger d'être payé si nous voulions continuer. Les mecs de TSO se sont exécutés et ont payé quelques millions de CFA, qu'ils ont fini par se faire rembourser par l'état Major Malien finalement.
Ca m'a valu quelques déboires avec l'aviation Civile Malienne qui m'a pris ma licence, prétendant que la piste n'était pas ouverte à la circulation aérienne publique (alors que nous avions à bord un fonctionnaire de cette Aviation Civile lors de la casse). J'ai finalement dû leur prouver que cette piste était bien répertoriée dans les documents officiels Maliens, ce qu'ils ont bien dû reconnaitre au bout du compte.

Photos de Taoudenni avec l'équipe de mécanos de Transair Lyon, quand on est venu réparer avec une logistique de dingue depuis Niamey, (un King 200 rempli de bidons d'Avgas vers Tessalit - une bombe volante - pour le carburant du BN2 train fixe qui apportait une turbine, les deux hélices, un train neuf en faisant la navette entre Tessalit et Taoudenni. Ce train (en fonte) sera finalement verrouillé avec des cornières pour le rapatriement sur Niamey, (avec un stop carburant à Tombouctou : atterrissage de précaution). L'avion a été refait entièrement depuis la cloison de pressurisation avant, 6 mois après il revolait.
A Taoudenni, il n'y avait personne quand on y est resté en survie : un ancien fort abandonné de la Légion Etrangère qui a servi ensuite de bagne, mais tout était à l'abandon.
Changement de roue avant sur le BN2 par les mécanos de Transair.

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Taoudenni

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Camping à Taoudenni

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Repas du soir lors du dépannage à Taoudenni.

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Taoudenni juste après le posé et pendant les réparations.

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Nous y avons finalement rencontré un peu plus de monde quand on est revenu pour les réparations : en effet il y a une ancienne mine de sel à ciel ouvert et à une certaine période des caravanes de chameaux viennent le chercher (Azalaï) pour le revendre plus au sud.

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Les travaux de dépannage avec un King 200 affreté venu de France avec tout le matos, pour remplacer le King 90 accidenté qui était sous contrat pour la mine d'Arlit.

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Taoudenni. Avec le train fixé non rentrant pour le convoyage retour.

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Décollage de Taoudenni après réparations sommaire, et réfection très sommaire des ornières sur la piste pour le décollage.

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Quand on est retourné un mois après pour récupérer l'avion, on a rencontré un Maure qui passait par là avec son chameau.

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Les réparations et les convoyages sur Taoudenni.

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Le retour Tombouctou - Niamey avec l'équipe de TSO, et le décollage du Beech 90 après les réparations.