
Chasseur post-Rafale : état des lieux
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1951On va se faire notre SCAF à nous avec le F pour Français et pis c'est tout 

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(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
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(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1952Vas-y m'sieur Dassault, fais-le !
ailesvirtuelles.com
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1953Article OPEX 360, avec le titre : M. Lecornu veut une « discussion franche » avec Berlin et Madrid sur la gouvernance du programme SCAF
https://www.opex360.com/2025/06/12/m-le ... amme-scaf/
https://www.opex360.com/2025/06/12/m-le ... amme-scaf/
Lors d’une audition parlementaire sur le projet de loi de finances 2025, en octobre, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait indiqué qu’il participerait à un sommet avec ses homologues allemand et espagnol afin de faire le point sur le projet de Système de combat aérien du futur [SCAF]. Il « permettra de présenter le démonstrateur et de documenter la deuxième phase », avait-il dit.
(...)
Le sommet annoncé par M. Lecornu a dû être reporté à une date ultérieure, en raison du contexte politique, alors marqué par la censure du gouvernement en France et la convocation d’élections fédérales anticipées en Allemagne. A priori, il devrait finalement avoir lieu à l’automne. En tout cas, c’est ce qu’a indiqué le ministre, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 11 juin. « On a des discussions sérieuses à avoir », notamment sur « le design de l’avion – les choses avancent bien – sur son poids, sur ce qu’on attend de lui », a dit M. Lecornu aux députés, avant de rappeler que la France a des exigences particulières étant donné que cet appareil devra pouvoir emporter l’arme nucléaire et être navalisé. Mais il s’agira d’évoquer aussi des sujets qui fâchent, à commencer par celui de la gouvernance du SCAF.
Nous devons avoir une « discussion franche sur le fonctionnement et la gouvernance du programme. On voit bien, en fait, que c’est très compliqué de faire un avion de chasse à trois pays. Comment, au fond, on a quelque chose qui peut convenablement bien vieillir dans la collaboration et la structuration du programme ? Ça, on n’a pas encore commencé à en parler avec les partenaires », a déclaré M. Lecornu… Sans doute aurait-il fallu commencer par là…
En tout cas, le propos du ministre fait écho aux récentes déclarations d’Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation. En avril, soulignant l’expérience acquise avec le démonstrateur de drone de combat européen nEUROn, il avait critiqué les modalités de la coopération mise en place pour le SCAF, dont les piliers capacitaires. « Je ne suis pas sûr que ce soit un modèle d’efficacité », avait-il dit. Et d’insister : « Je suis pour que le système de combat aérien soit piloté par un maître d’œuvre global, qui le penserait autour d’un avion […] plutôt que l’on fasse ce découpage permanent. Le problème est aux interfaces. La gestion des interfaces, si vous n’avez pas un leader au-dessus, ça ne marche pas ».
En outre, M. Trappier explique régulièrement que Dassault Aviation n’a pas toute la latitude nécessaire pour tenir son rôle de maître d’œuvre pour le SCAF, la voix d’Airbus comptant, in fine, pour deux. Dans les pages du dernier numéro de « Planète Aéro », il a encore rappelé les règles intangibles pour développer un avion de combat comme le NGF. « Nous sommes mobilisés pour fabriquer et faire voler un démonstrateur. Ce démonstrateur suppose de nouvelles étapes contractuelles pour lesquelles le partage des tâches reste encore à négocier, en particulier sur les aspects de la fabrication. Pour que ce programme réussisse, il faut que les règles et principes que nous défendons depuis toujours soient respectés : associer les meilleurs talents sous la direction d’une unique maîtrise d’œuvre, avec un partage clair des tâches en fonction des compétences démontrées par chacun des partenaires et non pas en fonction du ‘juste retour’ territorial », a développé le PDG de Dassault Aviation.
Par ailleurs, censée avoir été réglée avec le traité franco-allemand d’Aix-la-Chapelle, signé en 2019, la question de l’exportation est tout aussi cruciale. En effet, l’article 3 de ce texte précise que Berlin ne peut pas s’opposer à la vente à des pays tiers de systèmes d’armes développés en coopération avec Paris dès lors que ceux-ci contiennent moins de 20 % de composants allemands ». Or, l’Allemagne est impliquée à hauteur de 33 % dans le SCAF… Lors de son audition par les députés, M. Lecornu a rappelé qu’il est « impensable, que nous, Français, soyons bloqués par une décision du Bundestag [chambre basse du Parlement allemand, ndlr] » en matière d’exportation. « On exporte aujourd’hui le Rafale et, demain, si on a envie d’exporter le SCAF, il est impensable qu’il y ait un blocage d’un autre pays. C’est un sujet clé et évidemment politique », a-t-il insisté.
(...)
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1954Finalement il est bien ce p'tit gars. C'est trop rare, faut le garder.
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1955Disons que pour une fois que les choses sont posés et dites, c'est sur que ça change des discours ménageant les allemands.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1956C'est sur que travailler avec eux pour voir le Bundesgratte arrêter le programme 6 mois sur 12 et essayer de bloquer toute commande export, y a peut-être moyen de faire mieux...