Tensions en Méditerranée orientale et en Mer noire

[MS Galileo]

Y a un autre A50(U) qui a été abattu au dessus de la mer d'Azov et s'est écrasé en Russie .

https://vxtwitter.com/bayraktar_1love/s ... 3322690019

https://t.me/DIUkraine/3507?single

[Deltafan]

Faisant suite à viewtopic.php?f=279&t=209471&start=600#p1952588

Article OPEX 360, avec le titre : M. Lecornu évoque des « tentatives d’aveuglement de pilotes d’hélicoptère de nos frégates » par les forces russes

https://www.opex360.com/2024/02/27/m-le ... es-russes/

(...)
lors d’une audition à l’Assemblée nationale, ce 27 février, M. Lecornu a donné un autre exemple. « Vous avez des espaces qui doivent être garantis en liberté de circulation. C’est le droit international. Et là, il y a des interactions agressives, c’est à dire, en clair, des tentatives de prise de contrôle, de la part de la Russie, de nos aéronefs ou de nos bateaux », a d’abord rappelé M. Lecornu, avant d’évoquer des « tentatives d’aveuglement de pilotes d’hélicoptère de nos frégates » et « des menaces directement proférées par un service de contrôle aérien militaire russe à l’égard d’un ensemble d’avions français, en les menaçant clairement de les abattre alors qu’ils étaient dans l’espace aérien libre en terme de droit internationale ». Et de conclure : « Vous avez désormais une posture agressive, assumée, de la part de la Russie ».

À noter que le ministre a insisté sur la menace contre « des avions français » et non contre un seul E-3F AWACS… Mais c’est la première fois qu’il a fait état de tentatives d’aveuglement – probablement avec des lasers – de pilotes de NH-90 « Caïman » ou Panther de la Marine nationale. Une telle pratique va au-delà des menaces et des échanges radio agressifs dans la mesure où elle est susceptible d’affecter l’intégrité physique de l’équipage. En effet, avec les systèmes de vision nocturne, un éblouissement peut provoquer une cécité temporaire du pilote lors d’une phase critique…

Quoi qu’il en soit, M. Lecornu a de nouveau affirmé qu’il n’est pas question de céder sur les principes du droit international. Si une mission d’un groupe d’aéronefs ou de bateaux, qui est connue, déclarée, notifiée, doit avoir lieu, alors elle aura lieu », a-t-il assuré.

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : Les E-3F AWACS sont-ils désormais escortés par des Rafale lors de leurs missions en mer Noire ?

https://www.opex360.com/2024/03/06/les- ... mer-noire/

(...)
le 5 mars, l’arrivée de trois Rafale à Borcea [Roumanie], pour des exercices avec des F-16 roumains et turcs, a été annoncée. Or, le même jour, le ministère russe de la Défense a fait savoir qu’un E-3F AWACS et deux Rafale C français avaient été « interceptés » par un Su-27 « Flanker » au-dessus de la mer Noire. « À l’approche du chasseur russe, les appareils militaires étrangers ont fait demi-tour », a-t-il affirmé. Le Su-27 est « retourné sans encombre à son aérodrome d’origine. Il n’y a pas eu de violation de la frontière d’Etat russe », a-t-il ajouté.

« Le vol du chasseur russe a été effectué dans le strict respect des règles internationales relatives à l’utilisation de l’espace aérien au-dessus des eaux neutres, sans traverser de routes aériennes ni s’approcher dangereusement d’avions d’un État étranger », a conclu le ministère russe de la Défense, qui, visiblement, a fait une allusion aux affirmations de M. Lecornu. À noter qu’il n’a pas publié de photographie montrant les appareils français… alors qu’il ne se privait pas de le faire avant le début de la guerre en Ukraine.

Par ailleurs, le vol de cet E-3F AWACS français n’a pas pu être suivi via les sites spécialisés qui exploitent les données transmises par les transpondeurs… Alors qu’un RC-135 Rivet Joint et un P-8A Poseidon américains étaient en mission dans la région de la mer Noire. Pour autant, la mission de cet E-3F a été confirmée par une source militaire française auprès de l’AFP . Elle « s’est déroulée conformément à la navigation prévue dans l’espace international. Il n’y a pas eu d’incident », a-t-elle assuré.

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : Mer Noire : La Russie dénonce les vols de drones américains et menace l’Otan d’une « confrontation directe »

https://www.opex360.com/2024/06/28/mer- ... n-directe/

(...)
les missions de renseignement se poursuivent… à un rythme sans doute encore plus élevé. D’autant plus que les forces américaines ont déployés de nouveaux moyens, comme le MQ-4C Triton, un drone HALE [Haute Altitude Longue Endurance] doté d’une batterie de radars, de caméras électro-optiques et de capacités de guerre électronique renforcées. Opérant depuis la base de Sigonella, cet appareil est régulièrement envoyé au-dessus de la mer Noire, mais aussi au large de la Libye.

D’autres drones HALE, de type MQ-4 Global Hawk, sont également sollicités pour de telles missions, aux côtés de différents types d’avions dédiés au renseignement. L’US Air Force en possède, de même que l’Otan, au titre de la « capacité alliée de surveillance terrestre » [AGS – Alliance Ground Surveillance].

Cela étant, depuis quelques jours, les autorités russes haussent le ton à l’égard de cette activité, qu’elles soupçonnent d’avoir pour objet d’aider l’Ukraine à préparer et à mener des frappes contre leurs infrastructures militaires. Après avoir menacé d’abattre les drones américains utilisés pour les missions ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance], l’état-major russe a récemment annoncé le déploiement, dans la région de la mer Noire, de chasseurs MiG-31 « Foxhound », capables d’abattre un Global Hawk ou Triton évoluant à plus de 18’000 mètres d’altitude.
(...)

Quoi qu’il en soit, les Russes en sont persuadés : ces drones fournissent des données de ciblage aux Ukrainiens. Après que Moscou a menacé Washington de prendre des mesures de rétorsion suite à une frappe du 23 juin, le ministère russe de la Défense a lancé un nouvel avertissement. Les vols de drones américains en mer Noire « multiplient la probabilité d’incidents dans l’espace aérien avec les avions des forces aérospatiales russes, ce qui augmente le risque d’une confrontation directe entre l’Otan et la Fédération de Russie. Les pays de l’Otan en seraient responsables », a-t-il d’abord mis en garde, ce 28 juin, via un communiqué.

Et d’ajouter que le ministre de la Défense, Andreï Belooussov, avait ordonné de « prendre des mesures pour répondre rapidement aux provocations ». Reste à voir si les forces aérospatiales russes passeront des paroles aux actes…

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : Libye / Embargo sur les armes : Ankara a encore refusé le contrôle d’un de ses cargos par la force européenne Irini

https://www.opex360.com/2024/09/13/liby ... nne-irini/

(...)
Pour rappel, le pays compte deux exécutifs qui ne sont pas plus légitimes l’un que l’autre étant donné qu’aucune élection n’a pu être organisée depuis dix ans. Issu d’un « Haut Conseil d’État » et dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, le gouvernement d’unité nationale [GNU], installé à Tripoli et jusqu’à présent reconnu par la Communauté internationale, bénéficie du soutien de milices armés et de l’appui militaire de la Turquie. Et pour cause : en novembre 2019, Ankara scella un accord avec ce GNA afin de redéfinir ses frontières maritimes, en faisant fi de l’Égypte et de la République de Chypre, l’objectif étant d’asseoir ses revendications territoriales en vue d’exploiter le gaz naturel que recèlent les eaux de ces deux pays.

Puis, émanation de la Chambre des représentants élue en 2014, le gouvernement de stabilité nationale, installé à Benghazi, exerce son contrôle sur la Cyrénaïque [est] et le Fezzan [sud] grâce à l’appui de l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Khalifa Haftar, elle-même soutenue par plusieurs puissances étrangères, dont la Russie.
(...)

pour faire respecter cet embargo, l’Union européenne [UE] a lancé l’opération navale Irini en avril 2020, sur la base de la résolution 2292 qui, placée sous chapitre VII, avait été adoptée par le Conseil de sécurité en 2016. En juin dernier, elle comptait trois navires, fournis par l’Italie [ITS Thaon di Revel], la Grèce [HS Kanaris] et la Roumanie [ROS Regina Maria]. Probablement est-ce encore le cas puisqu’elle n’a depuis pas signalé de changement. En outre, elle bénéficie également de moyens aériens, la Marine nationale engageant régulièrement, à son profit, un avion de surveillance maritime Falcon 50.
(...)

via X, l’état-major d’Irini a déploré que la Turquie avait, une nouvelle fois, rejeté la demande qui lui avait été adressée pour inspecter la cargaison du cargo MV Matilde A, qui devait alors se rendre à Misrata [il y est arrivé le 11 septembre, ndlr]. Et cela, malgré la résolution 2292. Dans son message, il a ainsi rappelé que tous les membres de l’ONU doivent « coopérer aux inspections ». Cela étant, l’attitude de la Turquie n’est pas nouvelle. La compagnie propriétaire du MV Matilde A, Arkas, a refusé six demandes d’inspection de ses navires en 2021, trois en 2022, deux en 2023 et donc une en 2024. De quoi alimenter les soupçons sur la nature de leurs cargaisons…

D’autant plus que le GNA et Ankara ont signé un nouvel accord militaire il y a deux ans, avec à la clé la promesse de nouvelles livraisons de drones. D’ailleurs, selon l’imagerie satellitaire, il a été confirmé que le GNA avait reçu au moins un système de drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] Akinci, produit par le groupe Bayraktar. Au moins un appareil de ce type a été repéré sur l’aéroport de Misrata.

Reste que les violations de l’embargo sur les armes ne sont pas l’apanage du GNA et de la Turquie. En juillet, la douane italienne a ainsi saisi deux drones de facture chinoise devant être livrés à Benghazi, donc très probablement à l’ANL du maréchal Haftar. Ces appareils avaient été découverts dans des conteneurs censés renfermer des pâles d’éoliennes, à bord de deux cargos en escale au port de Gioia Tauro [Calabre].

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : La République turque de Chypre-Nord accuse deux Rafale français d’avoir violé son espace aérien

https://www.opex360.com/2024/12/24/la-r ... ce-aerien/

(Au cours) (...) de la mission Clemenceau 25 (...) des avions Rafale furent envoyés à Chypre, plus précisément sur la base aérienne de Paphos, dans le cadre de l’accord de défense conclu en 2017 [et entré en vigueur en 2020]. Et cela dans un contexte où les tensions entre Nicosie et Ankara ont repris de la vigueur ces derniers temps, notamment au sujet de la République turque de Chypre Nord [RTCN]. D’ailleurs, il faut s’attendre à ce qu’elles montent encore d’un cran, la Turquie ayant la volonté de signer un accord avec le nouveau régime syrien [qui lui est proche] pour fixer les limites de sa zone économique exclusive [ZEE]. Or, ce projet « efface » la République de Chypre, d’après la presse chypriote.
(...)

Quant aux Rafale français envoyés à Paphos, ils ont été accusés d’avoir violé l’espace aérien de la RTCN, le 20 décembre. « Les avions de guerre français, stationnés à Paphos dans le cadre de l’accord de coopération en matière de défense signé entre l’Administration chypriote grecque de Chypre du Sud et la France en 2017, ont violé l’espace aérien de notre pays le 20 décembre 2023, mettant ainsi en danger des vies humaines, et ont effectué un vol à basse altitude au-dessus de la région de Lefke », a en effet affirmé le ministère des Affaires étrangères de la RTCN, via un communiqué diffusé le 23 décembre. « Nous condamnons fermement cette violation de la part de la France, qui a suscité une grande inquiétude parmi notre peuple », a-t-il ajouté, avant d’inviter Paris, qui « encourage la partie grecque dans le domaine militaire », à « renoncer immédiatement aux actions qui mettraient en danger la sécurité de la région et à agir avec bon sens ».

Pour le moment, et sauf erreur, ce communiqué n’a pas été commenté par le ministère français des Affaires étrangères. Cela étant, la France ne reconnaît pas l’existence de la RTCN, celle-ci étant considérée comme étant occupée par la Turquie depuis 1974.

Quoi qu’il en soit, durant son déploiement en Méditerranée orientale, le groupe aéronaval français a eu des « interactions » avec la marine turque, l’une de ses frégates multi-missions ayant effectué un entraînement conjoint avec la frégate Goksu, le 9 décembre dernier. Plus tôt, la frégate de type La Fayette [FLF] Courbet, qui ne fait pas partie du GAN, avait fait une « relâche opérationnelle à Istanbul ». Soit plus de quatre ans après avoir été « illuminée » à trois reprises par le radar de conduite de tir de la frégate turque Oruçreis, lors d’une mission visant à faire appliquer l’embargo sur les armes en Libye.

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : L’armée de l’Air et de l’Espace enchaîne les missions de renseignement sur le flanc oriental de l’Otan

https://www.opex360.com/2025/03/04/larm ... -de-lotan/

(...)
la mission effectuée par le Mirage 2000D portant l’indicatif CARNAC 11 (le 27 février) a vraisemblablement consisté à collecter du renseignement d’origine électromagnétique [ROEM] dans la région de la mer Noire, grâce à la nacelle ASTAC [Analyseur de signaux tactiques], laquelle permet d’établir un ordre de bataille électronique [comme la position de radars, par exemple] d’un secteur donné. Plus précisément, selon Thales, l’ASTAC est « monté en charge externe ventrale sur avions de combat […] Il a pour mission : le suivi de l’environnement électromagnétique et la reconnaissance électronique tactique, fonction incluant des capacités de désignation d’objectifs temps réel, l’actualisation de la situation électronique générale et l’établissement de ‘l’ordre de bataille électronique' ». En tout cas, le profil du vol effectué par CARNAC 11 ressemble à celui qui avait été réalisé dans la même région, en décembre 2021.

Ce Mirage 2000D a été escorté par un autre appareil portant l’indicatif TIGER 10, qui est celui d’un Rafale de la 30e Escadre de chasse de Mont-de-Marsan. Ce dispositif a été soutenu par un avion ravitailleur A330 MRTT [F-UJCG] et un E-3F AWACS de la 36e Escadre de commandement et de conduite aéroportés.
(...)

Le lendemain, le même Mirage 2000D [ou, du moins, portait-il le même indicatif « CARNAC 11 »], a survolé la Pologne, la Lituanie et la Lettonie pour se rendre en Estonie, où il a longé la frontière avec la Russie. L’A330 MRTT immatriculé UJGC a aussi été de la partie, ce dernier ayant assuré au moins deux ravitaillements en vol. De même que le Mirage 2000D « CARNAC 12 », dont la trace s’est perdue au-dessus du territoire polonais. (...). Le profil de la mission réalisée par CARNAC 11 n’est pas inédit : un Mirage 2000D s’était également rendu en Estonie en février 2024, en longeant la Biélorussie, probablement pour collecter du ROEM.

Mais le CARNAC 11 n’en est pas resté là puisqu’il a de nouveau effectué un vol au-dessus de la mer Noire le 3 mars. Selon les données en sources ouvertes, il n’est pas possible de savoir s’il était accompagné par un Rafale ou un autre Mirage 2000D. En revanche, un avion léger de surveillance et de renseignement [ALSR] « VADOR », de la 33e Escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque, a été repéré dans le secteur, au même moment. Ce dernier a patrouillé au large de Constanta [Roumanie]. Ce même VADOR [immatriculé F-RACG] a de nouveau conduit une mission au profil identique, ce 4 mars. Et cela pendant qu’un P-8A Poseidon américain a volé au large de Sébastopol [Crimée].

[JulietBravo]

Nouvelle mission ROEM ce jour, manifestement...

[EDIT]
https://globe.adsbexchange.com/?icao=3b75e5,3b7773

[gillouf1]

Je croyais qu'on n'avait plus de KC-135 en France...

@+

[baz0991]

Je croyais qu'on n'avait plus de KC-135 en France...

@+

Si, on les a encore tous (c'est à dire 3).
Ce sont les C-135FR qu'on a plus (c'est à dire 12, dont 1 perdu suite à un crash). Le dernier a été retiré du service le 21/12/2023 (le #737).

Par exemple, ce lundi (le 03/03/25), le KC-135RG #525 a assumé un axe de ravito OLIVIA depuis Istres :



Et il a encore volé hier (le 05/03).

Le KC-135RG #574 a lui bien volé aujourd'hui (le 06/03/2025), depuis Istres.

[gillouf1]

Si, on les a encore tous (c'est à dire 3).
Ce sont les C-135FR qu'on a plus [...]

Ok merci: une info que j'avais loupé, ou mal interprété...

@+

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : En 2024, l’armée de l’Air & de l’Espace a effectué plus de 160 vols de renseignement sur le flanc oriental de l’Otan

https://www.opex360.com/2025/03/17/en-2 ... -de-lotan/

(...)
« Alors que près de 225 interventions avaient eu lieu en 2023, près de 642 décollages sur alerte [225 d’avions de chasse et 417 d’hélicoptères] ont d’ores et déjà été réalisés entre le 1er janvier et le 1er septembre 2024. La surveillance inclut également celle des bombardiers russes à long rayon d’action, détectés par les moyens de l’Otan, soit 20 vols depuis 2023 », avait indiqué M. Giletti.
(...)
Au total, le CDAOA avance que « près de 900 sorties [300 chasse et 600 hélicoptères] » ont été réalisées l’an passé, dans le cadre de la Posture Permanente de Sécurité Aérienne [PPS-A]. Soit une moyenne de 75 missions par mois.
(...)

cependant pas de précision sur l’activité des Mirage 2000-5 de l’Escadron 3/11 Corse présents à Djibouti. Cependant, en février, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE] avait indiqué que ces appareils avaient abattu « près d’une dizaine » de drones lancés par les rebelles houthis depuis le Yémen contre le trafic maritime en mer Rouge. Quant à l’opération Chammal, au Levant, le CDAOA n’est guère plus loquace. Au plus a-t-il précisé que les Rafale et autres avions déployés en Jordanie ont effectué « plus de 120 missions aériennes au total ».

Mais l’un des principaux théâtre de l’AAE est désormais le flanc oriental de l’Otan. L’an passé, ses aéronefs y ont assuré plus de 700 missions [pour un total de 3 000 heures de vol], dont 200 pour transporter du fret. La rétrospective évoque également plus de 400 « missions d’entraînement en interallié ». Cependant, ce document ne s’attarde pas sur les interceptions réalisées par les Mirage 2000-5 et les Rafale envoyés en Lituanie au titre de la mission Baltic Air Policing de l’Otan. En revanche, le CDAOA précisé que l’AAE a effectué 900 heures de vol au cours de 160 missions dites ISR [renseignement, surveillance et reconnaissance]. Ce qui fait un vol ISR en moyenne tous les deux ou trois jours.

Ces missions ISR peuvent être effectuées par des Mirage 2000D équipés de la nacelle de guerre électronique ASTAC, des E-3F AWACS, avec leur suite ESM [Mesures de soutien électronique], les avions légers de surveillance et de renseignement [ALSR] » VADOR » [pour « Vecteur aéroporté de désignation, d’observation et de reconnaissance ] et les drones MQ-9A Reaper. Certains de ces vols peuvent être suivis via des sites qui utilisent les données communiquées par les transpondeurs des aéronefs engagés. Du moins quand ceux-ci sont allumés… Ce qui ne semble pas être toujours le cas s’agissant de l’AAE. À noter que les chiffres du CDAOA ne tiennent pas compte des missions ISR éventuellement effectuées par les Atlantique 2 de la Marine nationale.

[Deltafan]

[OPIT]

Une image vaut mieux qu'un long discours

[Milos]

Il y en a qui tracent des bites dans le ciel, d'autres ce sont des tridents