Bienvenue à Kaüyuka

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Moutton
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#1

Message par Moutton »

La première journée commence sur Kaüyuka. Nous sommes arrivés la veille, toute la Compagnie. Nous sommes arrivés en SL, Sommeil Léthargique, et nous ne sommes pas encore familiers notre base d’accueil. A coté de moi, se trouvent Kapiersky « Kapi », Zogdanov « Zogzog » et Ramirez « Alf », mes charmants compagnons de garde encore assoupis. Comme à l’habitude, je suis le seul conscient et Kapi fut le premier à ronfler. Je ne me suis pas présenté, je m'appelle Henry « Jarry » Rajka, je viens d’avoir 32 ans, j’appartiens à la IVème Armée, 104ème Groupe, 27ème Régiment, 79ème Compagnie, 6ème Escadre, les « Fire Crackers » de l’infanterie des Forces Terriennes d’Expansion. Notre compagnie était à l’origine des FireTroopers, soldats équipée avec des lances-flammes de combat, mais nous avons été reconvertis pour l’assaut et la reconnaissance il y a quelques années mais le nom est resté. Cela va faire bientôt 7 ans que je suis dans l’Armée, et je n’ai connu que deux combats au front, en arrière garde, loin des assauts. Cette fois, j’y allais en première ligne. Notre raison sur ce caillou perdu au milieu d’un système solaire désolé était la nécessité absolue du contrôle de cette planète par le Haut Commandement, allez savoir pourquoi. Toute juste avons nous été prévenu d’une éventuelle présence Zerg dans les environs. Aucune information sur les races en présence, la taille de leur nid, ou quoique ce soit. Et on dit avoir les meilleurs services de renseignements. Belle illusion.
Notre passionnante mission d’aujourd’hui consistait à surveiller une vingtaine d’ouvrier à l’œuvre dans la construction d’un bunker. La base venait d’être implantée sur ce plateau, nous étions très vulnérables, peu de défense en place, plusieurs collines autour de nous, et surtout aucune défense aérienne digne de ce nom, tout cela ne nous rassurait guère. Plusieurs centaines d’ouvriers s’afféraient pour la construction des nouveaux bâtiments, un nouveau centre d’entraînement, des baraquements, une usine de raffinement du gaz et une autre pour les minéraux, et quelques bunkers espacés. La présence militaire était représentée par deux compagnies de Marines complète, une Compagnie de FireTroopers, équipés de lance-flammes de combat redoutables au combat au corps à corps, et trois escadres de médecins de bataille. Une bien maigre force à vrai dire. De notre position, nous pouvions voir toute la base, un parfait emplacement de surveillance, légèrement en hauteur.
Ces ouvriers sont infatigables. A peine ont-ils fini un baraquement qu’ils se ruent sur la construction d’une usine lourde. D’ici quatre jours, nous seront capables de produire des chars lourds et des véhicules Goliath. De l’autre coté, une navette vient d’atterrir avec le matériel tant attendu de missiles ASA-10 Antiaérien. La première batterie de DCA est en construction. Quelle formidable organisation. Le soleil est déjà haut dans le ciel, nous serons bientôt relevés.

- ALARME ! Des Zergs attaquent ! Ils seront là dans 10 minutes !
C’est l’avant garde qui appelle ! Et aucun véhicule de soutien n’est encore disponible, pas de char, pas de Goliath, rien. Je regarde brièvement dans la direction de l’attaque. Pas de bunker ! Pas d’obstacle naturel ! D’un coup de botte je réveille Kapi, Alf et Zogzog.
- Debout les filles ! Le show commence !
- Qu’est-ce qui se passe ? grommelle Alf.
- Attaque Zerg !
- Yeehaaaa !
Nos ordres sont de garder notre position quelqu’en soit le prix.
- Ici Jarry, à tous les ouvriers de la zone 47, retour à la base immédiatement ! Attaque Zerg !
- Bien reçu, nous rentrons. Nous venons de finir le bunker en zone 58.
- Parfait, merci.
Nous étions en première ligne. Un seul bunker pour tous les Marines de ce coté. Ca s’annonçait mal, très mal. Il faudrait attirer l’attaquer vers le bunker, la détourner de la base. Seuls quelques véhicules légers sont disponibles. Par chance ils arrivent à se faire suivre. Le bunker sera notre seul point de défense, il faudra le tenir coûte que coûte.
- Ici le Lieutenant Mehaval. Escadres 1, 3, 4 et 5 dans le Bunker ! Escadres 2, 6 et 10 avec moi !
Et c’est parti. En cinq minutes nous étions au Bunker. Les portes venaient de se fermer.
- Marine Jarry au rapport, Sergent !
- Très bien, vous, les quatre mousquetaires, allez vous poster la-bas avec votre escadre. Utilisez tout ce que vous pouvez pour vous couvrir. Et visez juste !
- Où est l’autre Compagnie ?
- Elle est restée dans la base, elle construit des barricades. Ca sera notre dernière ligne de défense, si on arrive pas à contenir l’attaque, mais on le saura pas, on sera déjà morts !! HA HA !!
Il n’a pas tord, mais je ne tiens pas à mourir sur ce caillou.
- Et si on a besoin de renfort ?
- Y’en a pas ! En position !
- Yes sir !
C’est au pas de course qu’on est parti rejoindre notre escadre, en retrait du bunker. Nous n’avions rien comme protection, sinon quelques roches suffisamment larges pour cacher 1 personne. Autant dire que nous étions à découvert. La règle d’or était d’éviter le combat rapproché, il fallait les tenir à au moins une trentaine de mètres de notre position.
Quatre escadres de FireTroopers venaient d’arriver. On les attendait ces gars-là, ils assureraient notre défense rapprochée. Deux escadres sont rentrées dans le bunker et les deux autres se sont postées en ligne de front ; légèrement sur notre gauche, face à l’adversaire. Extrêmement puissants, mais fous. Ce sont les « Burning Flames », l’élite. Leur espérance de vie dépasse rarement la dizaine de mission, mais c’est un honneur que de servir avec cette unité.
Je n’aimais pas notre position, ni notre déploiement. Beaucoup de failles se dessinaient, les forces n’étaient pas réparties pour subir une telle attaque. Je doute que le Commandant soit bien aguerri, sûrement un de ces intellectuels propulsés en haut du pouvoir mais sans expérience sur le terrain. Enfin, on verra bien s’il a vu juste. Soudain, les premiers Zerg apparurent. Des Zerglings. Un, puis deux, puis dix, cent, deux cents... trop. Ils étaient encore hors de portée. Il fallait attendre l’ordre libérateur de feu à volonté. Au loin, des silhouettes d’Hydralisks prenaient forme, la bataille n’en serait que plus difficile. Le bruit sourd approchait, les hurlements sinistres se faisaient de plus en plus aigus.
- Munitions ! cria le Lieutenant.
C’est idiot, mais chacun devait vérifier mes munitions de l’autre. En une seconde, vérifier que l’indicateur du fusil du voisin n’indiquait pas ‘0’.
- En joue !
En ligne de front, sur deux rangs, 24 Marines pointaient leurs armes sur le mur de poussière qui se jetait sur eux.
- Visières !
Juste avant le tir, nous devions baisser nos visières blindées, elles nous permettaient de ne pas être perturbé par les flammes des canons et nous protégeaient des attaques acides ennemis.
- Ne tirez que sur mon ordre !

Seul notre Lieutenant avait accès aux canaux des autres unités. Sans une action de sa part, nous étions confinés dans notre canal d’Escadre, ne sachant pas ce qui se disait ailleurs. Officiellement, c’était pour une meilleure organisation des troupes. Au fond de nous, c’était pour nous empêcher de savoir quand une bataille était perdue et qu’il fallait battre en retraite. Se battre jusqu’au dernier homme, telle était la devise de notre IVème Armée.

Quelques centaines de mètres devant nous, à notre droite, le bunker se mit à tirer. 48 canons lâchèrent leur furie de plomb. Les premiers Zerglings tombèrent. Mais il y en avait d’autres. En d’autres. Les corps meurtris des Zerglings s’accumulaient mais le flot quasi incessant avançait. Ils n’étaient bientôt qu’à quelques dizaines de mètres du bunker, se ruant dessus frénétiquement. C’est alors qu’ils rentrèrent en contact avec les FireTroopers. De gigantesques flammes sortirent des ouvertures dans le béton. L’attaque Zerg devenait folle, ceux qui n’étaient pas tués par les flammes étaient achevés par les balles. Mais il en venait toujours davantage, et les Hydralisks se rapprochaient dangereusement. Malgré le mur de feu et de balles, plusieurs Zerglings commencèrent à endommager le bunker, l’attaquant sur ces flancs ou de derrière, manifestement ils ne nous avaient pas encore vus ou pire, ils nous ignoraient. L’escadre 10, à gauche du bunker ouvrit le feu, tentant de libérer le flanc droit de ce dernier, mais cela n’eut pour effet que de dévoiler leur présence aux yeux de l’ennemi, qui commença à se ruer sur eux. L’escadre 10 se mit alors à couvrir la ‘2’. Un feu croisé relativement efficace, mais ces satanés bestioles arrivèrent au contact de la ‘2’. Un combat au corps à corps. En quelques secondes, tout était fini, aucun Marine n’avait survécu, la ‘10’, trop loin, n’était pas arrivée pas à contenir les assaillants. Les FireTroopers, alors restés sur notre gauche, se mirent au pas de course vers le champ de bataille.

- Feu à volonté !!!
C’était à nous ! Sans réfléchir, j’appuyais sur la détente crachant le plomb à une vitesse folle. Je ne voyais pas bien ce que je visais mais ça ne m’arrêtait pas.
- Mertu !! Flanc droit !
- Sur ta gauche !
- Protégez le bunker !
- Medic !!!
- Un chargeur ! Il me faut un chargeur !

C’était une véritable pagaille. Les ordres étaient confus, tout le monde encombrait la fréquence. Où étaient passées nos heures d’entraînement ? Notre discipline ? La plupart reculaient, quelques uns avançaient croyant impressionner les Zergs. Les FireTroopers brûlaient tout ce qui passait à leur portée, peu importe qu’un Marine soit derrière un Zerg ou non. Puis, les Hydralisks sont arrivés à portée de tir. Une pluie d’acide se mit à tomber. Tous ceux qui n’avaient pas baissé leur visière ou avaient laissé une partie de leur corps à nu se mirent à hurler de douleur, leur corps fondait. Certains, déjà blessés, furent achevés par cet acide puissamment corrosif.
- Hydralisks !!

L’ordre était lancé d’abattre les Hydralisks en priorité, autrement plus dangereux et féroces que les Zerglings. Face à la cinquantaine de ces horreurs présentes, une vingtaine de Marines et une petite dizaine de FireTroopers partirent à leur rencontre, risquant le combat rapproché. Les premiers Hydralisks tombent, puis commence le combat rapproché. Les pauvres Marines sont en sous-nombre et bien moins adaptés pour ce type de combat que leurs adversaires ! Je regarde le triste combat, quand un FireTrooper, visiblement à court de combustible pris ses recharges et se jeta au milieu des Zergs. Les Marines continuaient à tirer, et leurs balles firent exploser le FireTrooper. L’explosion fut si intense qu’elle fit exploser les autres FireTroopers à proximité. Une gigantesque boule de feu détruisit tout ce qui était à moins de 40 mètres. Tous les Hydralisks étaient hors de combat. Tous les Marines aussi. Un acte de bravoure, certes, mais en valait-il la peine ?
- Jarry ! Derrière toi !
Un Zergling me tombe dessus ! Mais ce n’est déjà plus qu’un cadavre, fort heureusement, sinon c’était ma fin.
- Tu rêves ou quoi ? Ca fait 20 secondes que tu bouges pas !
Je ne réponds rien. Je n’ai pas de réponse. D’un hochement de tête, je lui fait signe que tout est OK. Il me répond d’un geste et se remet à faire feu. Je m’arrête de tirer pour recharger, en me retournant, je vois une cinquantaine d’ouvriers foncer droit vers le bunker. Mais que font-ils ? Ils sont devenus fous ? C’est alors que je me retourne vers celui-ci. Il est en proie aux flammes, plusieurs pans de mur sont effondrés. Des Zergs s’introduisent dans la forteresse, des Marines en ressortent pour se faire déchiqueter sitôt sortis. Le Bunker est perdu, livré à lui-même. Veulent-ils le réparer ? Ils n’en auront pas l’occasion. La moitié des ouvriers se font intercepter avant d’atteindre le bunker et l’autre moitié est soufflée par l’explosion. Le bunker vient de s’auto détruire. Un énorme cratère prend place au milieu du champ de bataille. Cela n’arrête ni les uns ni les autres. Les tirs continuent de parsemer la plaine, les FireTroopers crachent leurs langues de feu dans toutes les directions, touchant indifféremment Marines et Zerglings. Il faut maintenant monter sur des corps, parfois Zergs, parfois non, pour avoir un bon angle de tir.

- Mais où sont les renforts ? On tiendra jamais !
- Tais toi et tires !
- Un chargeur ! J’ai besoin d’un cha…..
- Médecin !!
- T’arrêtes pas de tirer !!
- Médec…..

Nous étions au milieu du champ de bataille. Je ne savais plus où donner de la tête, partout des cibles, partout des blessés, des Marines en difficultés, des geysers de feu. Là !! Un Zergling attaque un FireTrooper ! BLAM ! Tout explose. Est-ce moi qui ait tiré dans les réservoirs ? Est-ce le Zergling ? Un autre Marine ? Nous n’avons pas utilisé nos grenades. Il est maintenant trop tard, si l’une venait à être déclenchée, elle tuerait plus de Marines que de Zergs. Là ! Un Zerg blessé. Une rafale dans la tête et il s’immobilise, lâchant une jambe.
J’en étais déjà à mon sixième chargeur quand soudain …
- Cessez le feu ! Cessez le feu !
Comment ? C’est fini ? Nous avons vaincu ? Il fallu plusieurs minutes pour que toute cette boucherie s’arrête, mais oui, nous avions vaincu. Les Zergs ne reculaient jamais à ce qu’on disait, et on vient d’en faire la triste expérience. Les derniers étaient achevés. Pas un seul Zerg n’a survécu, des centaines de corps recouvrent la plaine, parmi tout cet amoncellement de cadavres se trouvent plusieurs Marines, enchevêtrés, déchiquetés. Combien ? Difficile à dire pour l’instant. Il n’y a pas de cri de victoire, juste une satisfaction silencieuse d’être encore en vie. Ce combat n’aura duré que quelques minutes, le temps de vider quelques chargeurs et de perdre plusieurs amis.

Je me branchai immédiatement sur le canal de mon peloton.
- Kapi ?
- Ouais je suis là … pfffffou, pas facile celle-là.
- Alf ?
- Je suis là aussi.
- Zog ?
- …
- ZOG !!!
- Merde. Je crois que je viens de le trouver, murmura Alf.
- Tu es où ??
- Je n’ai pas bougé, Zog est devant moi, à 10 mètres. Enfin, je reconnais son épaulette.
- J’arrive !
Zogzog était là. Par terre, mort. Un Hydralisk juste à coté, le canon de Zog dans le thorax.
- Il s’est battu jusqu’à la dernière seconde, fit Alf.
- C’était un bon, ajouta Kapi.
- erie de Zergs !

En quelques minutes, les Médecins arrivent pour s’occuper des blessés. Nombreux sont ceux qui ont gagné leur retour sur Terre ou une planète pacifiée, les Zergs ne blessent que pour tuer ou mutiler, et c’est rare quand ce n’est pas un membre entier qui est arraché. En même temps que les Médecins, la deuxième compagnie de Marines arrive en renfort, et pour prendre la relève. Nos pertes ont été immenses. Plus de 50% de Marines sont tombés, et plus de 80% des FireTroopers. En haut-lieu, on se félicitera sûrement de cette victoire, quelques médailles seront distribuées pour faire oublier les morts, mais l’estime n’y sera pas. Cela n’avait pas été une bataille, mais une boucherie.
C’est fini pour nous, pour aujourd’hui, demain il faudra y retourner, et j’ai même cru entendre que nous serons dans une mission de reconnaissance, en territoire ennemi.


S'il y a un demain ...
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werner
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#2

Message par werner »

YEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSS

C'est prenant et bien ecrit.

Y' a pas un navion mais on lit d'un coup d'un seul jusqu'au bout. ;)

Signe Werner truffe qui attend demain
Frigg's Skipper

RoRo
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#3

Message par RoRo »

Ahhh Starcraft que de bon souvenir!!

Suberbe histoire c'etais un regal de la lire :)

J'espere qu'il y'aura une suite des aventures de Alf et Zog zog :lol:

Aphid
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#4

Message par Aphid »

Top !!

Ca me fait penser à Starship Troopers, trop bon :god: :god: :D :D
Si Vis Pacem, Para Bellum.
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pelican72
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#5

Message par pelican72 »

Ben je ne connais pas Starcraft, je dois même dire que ce n'est pas du tout mon style de jeu, mais alors bon dieu cette histoire était prenante Moutton!! Ca frite dans tous les sens, on s'y croirait!! très bon récit!!!



Pélican 72 (j'attends la suite... :P )
"Fermez, démontez, roulez."

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Moutton
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#6

Message par Moutton »

4h15.
La compagnie se réveille. Il est loin le temps du clairon, maintenant les lumières s’allument automatiquement, et une seringue nous injecte je ne sais quel produit pour que l’on soit parfaitement réveillés en moins de 10 secondes. Ca doit être une sorte de stimulant, ou quelque chose dans ce style, quoiqu’il en soit, ça ne me fait aucun effet, je n’ai pas dormi de la nuit, à peine ai-je fermé les yeux. Je reste allongé, j’attend la deuxième dose. Ouch. La seringue est plus grosse, la dose plus importante. Ca ne sert à rien, mon corps est prêt, c’est moi qui ne veux pas y aller.
«*Allez gars*! Debout*! C’est reco aujourd’hui.*» vient m’annoncer Kapi.
Qu’est-ce qu’on va reconnaître*? Qu’on est sur un caillou désolé, au milieu de nulle part, dans un système solaire voué à subir les foudres d’une guerre*? On le sait déjà, pas la peine de partir en mission pour ça, autant rester ici à attendre nos ennemis, et la mort. Je m’assois sur le bord du lit, enfin de la plaque de métal recouverte d’une feuille de matelas qui me sert de lit. A coté, le lit de Zogzog est vide.
«*Repas servi dans 10 minutes. Briefing dans 20 minutes. Salle 14.*» la voix métallique des hauts-parleurs résonnent dans ma tête. Dans cinq minutes, ça va être le rappel, mieux vaut être dehors.

Dans la cantine, c’est le brouhaha habituel. La même gélatine rouge énergisante ‘comprenant tout ce dont a besoin un Marine pour couvrir ses besoins nutritionnels quotidiens’. Je préférerais un bon beignet trempant dans un café noir fumant. Dans les conversations, plusieurs parlent de la bataille d’hier, de leur héroïsme, leur ‘score’, montrant des bouts de trophées, ceux-là n’ont perdu aucun camarades. Et d’autres sont plus calmes, mangent silencieusement, la mine triste, ceux-là ont perdu quelqu’un. Je vais m’asseoir à une table calme, j’ai perdu un camarade, un ami.
Alf vient se mettre à ma droite.
«*J’ai eu des infos pour aujourd’hui. On va faire une reco lointaine. On va chercher un nid, certains pilotes de navette ont cru en voir un vers le Nord.*»
«*Ils nous envoient à la mort, c’est bien. Pour savoir où est le nid, il suffira de repérer notre dernière position, c’est ça*?*»
«*Sois pas défaitiste*! Si on tombe sur un avant-poste Zerg, ça sera à nous de leur rentrer dedans*! On va se venger*! J’te l’dis*!*»
«*Avec de la chance, on ne perdra que la moitié de l’escouade…*»
«*Tu m’énerves quand tu parles comme ça*! Merde*! Penses à Zogzog*! Il serait content de partir lui*!*»
«*. . .*» que répondre à ça. S’il était là, je serais content aussi de partir en mission.
C’est Kapi qui vint rompre la discussion.
«*Allez les Marines*! Au briefing*!*»
Laissant tout sur la table, on s’est dirigé vers la salle No14.

C’est une salle gigantesque, de la place pour accueillir au moins 3000 Marines en armes, et nous ne sommes qu’une petite trentaine, sans armes. A 4h35 précises, un Colonel et sa suite entrèrent et montèrent sur l’estrade. Silence total.
«*Messieurs, comme certains d’entre vous le savent déjà, vous avez été désignés volontaires pour la mission d’aujourd’hui. Un nid Zerg a été aperçu dans le secteur AL-57C. Vous avez pour objectif d’aller anéantir ce nid et de reconnaître la zone alentour. Si le terrain s’y prête, vous appellerez des renforts et nous formerons un avant-poste. Exceptionnellement, vous allez être accompagnés par l’un de nos meilleurs éclaireurs. Je me demande d’ailleurs combien d’entre vous avaient détecté sa présence ici.*»
On s’est tous regardé dans les yeux, et immédiatement on a commencé à chercher partout dans la salle une personne camouflée. Le Colonel avait l’air de trouver ça amusant de nous voir nous contorsionner pour essayer de découvrir la bête cachée. Puis il reprit.
«*Messieurs. Ne cherchez plus. Le Lieutenant O’Maha est équipé de la combinaison de dernière génération. Il est parfaitement invisible à vos yeux, et à ceux de vos ennemis…*»
Superbe. Il est invisible. Nous, non. Il survivra, nous non.
«*… Lieutenant, veuillez désactiver votre combinaison.*»
Derrière nous, un léger sifflement se fit entendre. Toutes les têtes se tournèrent pour voir apparaître, à moins de dix mètres, un soldat en armes. Impressionnant.
«*Le Lieutenant O’Maha commandera l’escouade. Vous ferez ce qu’il vous dira, quand il vous le dira. C’est un héros qui s’est distingué dans plusieurs batailles majeures, il a sauvé plusieurs milliers de vies de Marines par ses actes. Vous lui devez respect et obéissance.*»
«*Oui, Monsieur*!*» nous avons répondu, en chœur.
Mais quelque chose n’allait pas avec ce O’Maha. Il était sûrement un grand soldat, un grand leader, mais je sentais quelque chose de mauvais en lui. Cela faisait quelques minutes qu’il était visible et il n’avait toujours pas sorti une parole, sa tenue couvrait chaque parcelle de sa peau, de son visage, on ne voyait de lui que sa combinaison, aucune expression humaine ne se dégageait de lui. Il inspirait le respect mais également la méfiance.
Le Colonel finit sa discours.
«*Pour cette mission, vous serez également accompagné des Medics Brady et Sydin. Le Sergent-Chef Ghanary vous donnera les détails supplémentaires et les conditions climatiques.*Messieurs, bonne chance. »
On se leva pour le saluer et il sorti de la salle. Ghanary dispensa tous les hommes à l’exception des chefs de section et de O’Maha. Il était temps pour nous de revêtir nos armures.

6h05.
L’escouade s’est finalement rassemblée à l’entrée de la base, devant le premier bunker. Nous avons pris des vivres pour une semaine et une quantité phénoménale d’armements et munitions diverses. Assurément, on ne partait pas en pique-nique.
«*Compagnie*!…*»
Les premiers mots du Lieutenant.
«*Je veux une formation cinq de front, espacés de 20 mètres et 75 mètres. Silence radio. Armes sécurisées. Visières enclenchées. Réglez vos compas au 175, heure 6h06. … Top.*»
Eh bin, ça va pas être de la rigolade cette mission. Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher la rigueur militaire à celui-là. Evidemment, j’étais dans la dernière ligne, ce qui me laissait le temps de réajuster mes instruments personnels de navigation. Kapi et Alf se décalaient chacun pour tenir la distance réclamée par le Lieutenant. Les premières lignes avançaient silencieusement dans l’obscurité. Je jette un dernier regard au bunker derrière nous. Peut-être ma dernière vision de la civilisation humaine, un bâtiment de guerre, rempli d’hommes en armure. J’y distingue 14 Marines et au moins 10 FireTroopers. Une bien belle forteresse, mais pourra-t-elle résister à une attaque massive*? Ils semblent confiants à l’intérieur, les murs sont épais.
Ca y est, c’est à notre section d’avancer. Et c’est parti pour une nouvelle mission.

8h12.
Il fait encore nuit noire dehors. Seule notre équipement de vision nocturne nous permet de nous repérer et d’avancer sans crainte. Ce système, couplé à un détecteur infra-rouge, a été spécialement conçu pour détecter et prévenir des attaques embusquées. Depuis plus de deux heures que nous marchons, le spectacle n’a pas changé, toujours de la pierre, paysage désolé et désolant. Rien ne semble pousser ou n’avoir jamais poussé ici. De temps à autre, une cheminée crache une fumée toxique, telle une usine à tuer. Aucun signe de vie. C’est un terrain mort, et notre escouade avance toujours plus en territoire ennemi.

11h34.
Les premières lignes viennent de se resserrer. Nous faisons de même, nous passons à 10mètres entre chaque homme, mais toujours 75 avec la section précédente. Depuis le début, j’observe O’Maha qui ne marche pas comme nous, il semble flotter à quelques centimètres du sol, il s’arrête, puis reprend sa route, il part fouiner à droite, pour revenir quelques instants plus tard. De ses gestes, il nous guide, sans un mot. Jamais il ne se retourne, et s’il a pris un peu trop d’avance, il s’arrête et attend la première section. Le jour s’est levé depuis plus d’une heure, et je commence à regretter le paysage plus que la nuit noire. Il n’y a que désolation, les roches se succèdent les unes aux autres, les cratères diverses se recouvrent mutuellement. Nous marchons dans une vallée, puis nous grimpons une pente légère pour prendre de l’altitude et arriver sur un plateau, désert. Le ciel est vide également, pas un seul nuage ou traînée de condensation, pas de Zerg non plus. Cela va faire des heures que nous marchons, heureusement que nous sommes équipés avec cette combinaison, appelée aussi ‘armure assistée’ par quelques-uns, nous permet de marcher des heures durant, sans aucun effort sinon la lassitude. Seul O’Maha n’en possède pas, mais ça n’a pas l’air de le déranger, plus on s’enfonce, plus il paraît agité. Les Zergs ne doivent plus être très loin maintenant.

11h37.
Un poing levé. Halte*! Armes déverrouillées, formation défensive en demi-cercle*! Tous nous scrutons les alentours. Nous sommes dans une vallée, une parfaite position pour se faire prendre en embuscade, notre dernière heure serait-elle venue*? Nerveusement les trente fusils d’assaut quadrillent le ciel et les falaises qui nous surplombent à la recherche du moindre bruit suspect, du moindre mouvement.
«*J’ai repéré une grotte. Une heure de repos.*» annonce O’Maha.
Mais quel …*! Il y a d’autres moyens pour signaler un arrêt repos*! Un peu de repos nous fera pas de mal. Tous nous remettons la sécurité sur nos armes, pas question qu’un coup parte pendant la sieste. La grotte est peu profonde. Qu’à cela ne tienne, deux section se reposeront 20 minutes pendant que les autres monteront la garde. Trop généreux.
«*Section Un et Deux repos, les autres montent la garde. Je pars devant.*»
Ca y est, il est parti. Comme d’un commun accord implicite, tous nous relevons les visières.
«*Ah, ça fait du bien un peu d’air frais*!*» soupire Papy.
«*Tu appelles ça ‘frais’ toi*?*»
«*Tu sais pas apprécier les bonnes choses. Vous, les jeunes, …*»
«*Hé les gars*! Y’a Papy qui radote*!*»
Les discutions légères commençaient quand d’un coup…
«*Alerte*! Zergs en approche*!!*»
«*Quel type*?!*»
«*Je sais pas*! Ca vole*!*»
«*Comment ça tu sais pas ce que c’est*?*»
«*A couvert*!*»
«*Ils sont combien*?*»
«*Silence*!*»
Vite*! Baisser la visière, enlever la sécurité du fusil, activer le suivi infra-rouge des cibles, se cacher*! Vite*! Là, un rocher*! C’est chacun pour soi. En dix secondes, nous sommes prêts à accueillir la menace. On ne sait même pas combien ils sont, ni le type de nos assaillants. Plusieurs secondes s’écoulent. Rien. J’active l’amplificateur sonore. Un faible bruit de battement d’ailes. Ils sont toujours là. Ca se rapproche, lentement. D’un signe, je montre à Alf la direction d’arrivée des Zergs, je ne sais pas où est Kapi, je ne l’ai pas vu se mettre à couvert. Des points se dessinent dans le ciel, ils sont là, une vingtaine. Je coupe l’amplificateur. On les entend nettement à présent. Ils ne semblent pas nous avoir vu. Papy nous fait signe de ne pas faire feu, ils sont à bonne distance pourtant*! Mais les Zergs nous passent au-dessus, sans réaction visible. Non, ils ne nous ont pas vu. Nous restons de longues secondes encore en position, et si des Zerglings arrivaient*? ou des Hydralisks*? Non, rien de tout ça. Plus personne n’ose bouger. Je me retourne le temps de voir des visages crispés, des mouvements laissant transparaître des muscles tendus. Je ne sais pas combien de temps nous restons ainsi, les secondes passant pour des heures.
«*Ici O’Maha, je vais me découvrir devant vous. Ne tirez pas, je répète ne tirez pas.*»
Juste devant nous, une ombre floue apparaît, la silhouette semble humaine, puis O’Maha se dévoile complètement. Depuis combien de temps est-il ici*?
«*Messieurs, je vous ai observé, c’est moi qui ait attiré ces Mutaliks vers vous.*»
«*Sauf votre respect Monsieur, qu’est ce que vous dites*?*» s’offense Papy
«*J’ai découvert le nid que l’on cherchait, il est plus gros que je le pensais, beaucoup plus gros. J’ai été détecté par les défenses du nid, et ils ont envoyé ces oiseaux sur moi.*»
«* Et votre combinaison*?*»
«*Apparemment, ils ont une sorte de brouilleur, mais qui ne dépasse pas une certaine zone autour du nid.*»
«*Pourquoi les amener vers nous, alors*?*»
«*Pour voir comment vous réagiriez. Et je suis assez content du résultat. Ca reste très confus, mais votre position était bien tenue.*Maintenant assez discuté, allons raser ce nid*!*»
«*Certains d’entre nous ne se sont pas reposés, Monsieur.*»
«*Moi non plus. Compagnie*! En avant*!*»
Pas le temps de discuter, pas le temps de manger, pas le temps de se remettre en formation. C’est en grande confusion que l’escouade se retrouva à quelques centaines de mètres des premières défenses Zerg.

Comme nous l’avait dit O’Maha, ce nid devait être là depuis quelque temps déjà. Normalement un nid s’étale sur quelques dizaines de mètres carrés, celui-là en avait plus de 5 fois la taille. Malgré tout ce qu’on nous avait raconté sur les Zerg, le premier contact avec l’un de leur nid reste une expérience inoubliable. Le nid ressemblait à rien de ce que je connaissais. Une sorte de substance pâteuse rouge sang recouvrait le sol sur des centaines de mètres carrés. Sur cette substance se dressaient des structures d’aspect organique, indescriptibles, chacune semblant respirer, se gonflant et dégonflant légèrement à intervalles réguliers. Des Zergs entraient et sortaient de ces ‘bâtiments’, aucune idée de savoir ce qu’il se passait au sein de ces choses. Des Zergs, d’une espèce que je ne connaissais pas, collectaient des minéraux en les découpant à l’aide de puissantes mandibules pour les entreposer dans un bâtiment aux reflets bleutés, d’autres se chargeaient de recueillir du gaz dans des poches de tissu organique. Comme nous, ils dépendaient de ces deux ressources. Les autres, Zerglings et Hydralisks montaient la garde grossièrement. D’autres flottaient en l’air, apparemment des Mutalisks comme O’Maha les appelait et une autre race, beaucoup plus grosse qui laissait pendre des sortes de longues pattes vers le sol. Proches des bords et répartis uniformément dans le nid, des sortes de pustules émergeaient, O’Maha nous expliqua que c’était les défenses Zerg mais fut incapable de nos expliquer leur fonctionnement. O’Maha finalement nous désigna un ‘bâtiment’ comme étant le structure centrale du nid. Si celle-là était détruite, le nid serait à nous. Plus facile à dire qu’à faire, nous ne sommes que trente et il y a au moins une cinquantaine de Zerg dans le nid.

«*La meilleure façon de détruire ces choses, c’est de rentrer dedans de front.*»
«*On est en sous-nombre*!*»
«*Tu as peur soldat*?*»
«*Non mais …*»
«*Quel est ton nom*?*»
«*Chavalka, pourquoi*?*»
«*Très bien. Alors soit tu viens avec nous, soit tu restes ici et à notre retour tu passes au Conseil de Guerre pour refus d’obéissance à un ordre direct.*»
«*Je vous suis, Monsieur.*»
«*Quelqu’un d’autre veut rester ici*?*»
Personne ne bougea.
«*Quelqu’un veut casser du Zerg*?*»
Tous répondirent en chœur «*Ouaaaaaaaaaaaaiiiiiiiis*!!*»
«*Alors on fonce*! Formation bloc*! Medics, si vous faites pas votre boulot, c’est moi qui vous descend*!*»
A ces mots, les deux Medics sortirent leur attirail, prêt à suivre la troupe en furie. Effectivement, ce Lieutenant était fou, mais dans sa folie, il savait entraîner ses hommes. Bizarrement, on commençait à avoir une certaine admiration pour lui, ce n’était pas le genre de gradé à nous envoyer à une mort certaine sans rien faire, il venait avec nous, il faisait sa part de boulot.
«*Je pense que vous connaissez déjà les Zerglings et les Hydralisks. Les autres rampants sont des ‘drones’, ce sont des ouvriers. Ils sont quasiment inoffensifs, une dizaine de balles suffit à les maîtriser. Les volants que vous avez vu tout à l’heure sont des Mutalisks, ils très dangereux. Ils crachent une poche d’acide très corrosif, ne restez pas groupés face à eux, dispersez vous, vous aurez une plus grande chance de survie. Les énormes volants sont des ‘Overlords’. Ils sont inoffensifs et ne constituent pas de cible prioritaire, nous nous en chargerons une fois toute menace écartée. Est-ce que c’est bien compris pour tous*?*»
«*Yes Sir*!*»
«*Je vous donne les ordres messieurs. Section 1 et 2, vous visez les volants. Section 3 et 4 vous prenez les Hydralisks. Section 5 et 6, vous avez les Zerglings.*»
«*Yes Sir*!*»
Nous étions présentés. Bientôt nous allions échanger nos premiers dialogues, à coup de plomb, acide, et autres attaques diverses.
«*Alf*! Kapi*!*» où sont mes compagnons*?
«*On est là*!*»
Nous ne sommes plus que trois, nous adapterons donc notre technique. Je me colle à la droite de Kapi et Alf à sa gauche, nous ne formons plus qu’un. Nous sommes désormais un seul et même Marine, mais avec trois fois plus de force, de furie, et de feu dévastateur.
Le rituel d’avant charge prend place.
«*Visières*!*» Toutes les visières sont baissées et verrouillées.
«*Sécurité*!*» Toutes les armes ont la sécurité retirée, prêtes à cracher le plomb.
«*Munitions*!*» Toutes les armes sont chargées.
C’était à notre tour d’attaquer. C’était à notre tour de ravager. C’était notre tour d’avoir notre vengeance. Oh non, il n’y aura pas de pitié. Oh non, aucun Zerg ne ressortira vivant de cette bataille.

...

«*Chargez*!!!*»
.TLS.
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.Bombâh Lovâh.
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werner
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#7

Message par werner »

Ben alors ???? Personne ne commente ou repond ??? :ph34r:

Tout le monde est comme moi, petrifie par le suspens ?

Mollis pas Moutton, c'est du top de chez top.

Je ne pensais pas que ce genre d'histoire me tiendrait autant en haleine


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Aphid
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#8

Message par Aphid »

Ah tu vois vois que c'est bien quand c'est long :D :D

LA SUITE !!! LA SUITE !!! B)
Si Vis Pacem, Para Bellum.

Drakho

#9

Message par Drakho »

Raaaahhhhh... excellent :D
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Flyingtom
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#10

Message par Flyingtom »

Du grand Moutton ! C'est clair ! Encore encore ! :D

Ca me rappelle un peu l'attaque du village dans platoon avec le Ltn Barns
Si l'homme a été crée avant la femme, c'était pour lui permettre de placer quelques mots.
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Scrat
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#11

Message par Scrat »

C'est du Starship Troopers avant l'heure ce jeu !

Sinon, Flyingtom, c'est pas Lieutenant Barns, c'est Sergent-chef Barnes ;)
"Et c'est à cet instant qu'il vit la Mort arriver, chevauchant une plaine de feu pour s'emparer de son âme..." Tom Clancy - Les dents du tigre
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Flyingtom
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#12

Message par Flyingtom »

Promis j'arrete la biere ! :blushing:
Si l'homme a été crée avant la femme, c'était pour lui permettre de placer quelques mots.
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werner
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#13

Message par werner »

Originally posted by Flyingtom@28 Jul 2004, 11:04
Promis j'arrete la biere ! :blushing:
Chiche !


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Flyingtom
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#14

Message par Flyingtom »

Originally posted by werner+28 Jul 2004, 22:32--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (werner @ 28 Jul 2004, 22:32)</td></tr><tr><td id='QUOTE'> <!--QuoteBegin-Flyingtom@28 Jul 2004, 11:04
Promis j'arrete la biere ! :blushing:
Chiche !


Signe werner truffe taquine [/b][/quote]
Tu veux priver un alsacien de BIERE, tu es fou ou quoi ? :P
Si l'homme a été crée avant la femme, c'était pour lui permettre de placer quelques mots.
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babar
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#15

Message par babar »

rhhaaaa mouttonnnnn t'es chiannnnttttt :D la suite bordel la suiiiiittttttteee ! ! :P

Ben voilà du coup j'ai envie de m'y remettre à starcraft ... :jumpy:
Babarement
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