Chasseur post-Rafale : état des lieux

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Teddy de Montreal
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1676

Message par Teddy de Montreal »

ironclaude a écrit :
sam. nov. 19, 2022 5:09 pm
C'était ma minute de méchanceté :exit:
Quand c’est vrai c’est pas méchant. Ce que tu dis n’est pas « politiquement correct » c’est différent :...:

Je me demande quand même s’il n’y a pas un vague lien avec le fait que les Zallemands n’aient aucune retombée industrielle suite à l’achat du F35.
Dernière modification par Teddy de Montreal le sam. nov. 19, 2022 8:27 pm, modifié 1 fois.
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Deltafan
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1677

Message par Deltafan »

Un éclairage allant dans le même sens que La Tribune, avec quelques nuances :

Article Challenges, avec le titre : Avion de chasse du futur : le vrai-faux accord franco-allemand

https://www.challenges.fr/entreprise/de ... and_836027
Le ministère allemand de la défense et l’Elysée indiquent que les industriels Airbus et Dassault ont trouvé un accord sur le futur avion de combat franco-germano-espagnol. Un cri de victoire prématuré : tout n’est pas encore réglé.

Dassault et Airbus ont-ils vraiment trouvé un accord sur la poursuite du projet d’avion de combat SCAF ? La publication d’un communiqué du ministère allemand de la défense a semblé mettre fin au suspense, vendredi 18 novembre en fin d’après-midi. "Après d'intenses négociations, le FCAS (SCAF, en français) a obtenu des accords industriels pour la prochaine phase du programme, se félicitait le communiqué. La voie est libre pour la suite du programme." Quelques minutes plus tard, Airbus confirmait l’information dans une déclaration transmise à la presse. "Nous pouvons confirmer que les discussions entre l'industrie et les gouvernements sur la prochaine phase du SCAF ont abouti, ce qui représente une grande avancée pour ce programme phare de la défense européenne", assurait l’avionneur européen, dont les filiales allemande et espagnole portent les intérêts industriels de Berlin et Madrid dans le programme.

La messe semble donc dite : après un an de négociations tendues entre Dassault et Airbus sur le partage des tâches, la voie est libre pour poursuivre le plus grand programme militaire européen (estimé entre 80 et 100 milliards d’euros), destiné à développer, d’ici à 2040, un successeur au Rafale et à l’Eurofighter Typhoon, le NGF (New Generation Fighter), ainsi que des drones accompagnateurs ("remote carriers"), le tout fonctionnant en symbiose grâce à un cloud de combat. Un peu avant 18h, l’Elysée dégainait à son tour un communiqué, assez étrangement transmis aux seules agences de presse, saluant un "grand pas en avant". Le ministère espagnol de la défense confirmait également dans la soirée un accord industriel.

Divergences persistantes
Fin de l’histoire, donc ? Pas vraiment. Au lendemain de l’annonce allemande, ni Dassault Aviation, ni le ministère français des armées n’ont confirmé l’accord industriel. Et pour cause : celui-ci...
La suite de l'article, trouvée sur le forum AD :
...n’est pas encore totalement bouclé. "98% des sujets sont réglés, mais Dassault ne signera pas si les 2% restants ne sont pas résolus", assure un proche du dossier à Challenges. A bien y regarder, les communiqués du ministère de la défense allemand et de l’Elysée divergent d’ailleurs sur un point : le premier évoque clairement la conclusion d’"accords industriels"; le second parle quant à lui un accord "sur le point d’être conclu". "Il y a, à l’évidence, une tentative allemande de tordre le bras à la France, estime-t-on dans le camp français. Si Berlin, mais aussi l'Elysée, avaient voulu énerver Dassault, ils ne s’y seraient pas pris autrement."

Certains termes des communiqués publiés le 18 novembre n’ont rien fait pour apaiser le débat. Dassault a fixé, depuis un an, une ligne rouge pour la poursuite du projet : il doit, comme le prévoient les accords initiaux sur le SCAF, être le maître d’œuvre du pilier 1 du projet, l’avion de combat lui-même. Mais le communiqué allemand, s’il confirme que le travail est "sous la responsabilité globale de la France", évoque aussi une "démarche de coopération d’égal à égal". Ce quasi-oxymore n’a pas échappé aux négociateurs de Dassault à Saint-Cloud, qui pourraient y voir une énième tentative de contestation du leadership de l’avionneur français sur le projet. Interrogé par Challenges, Dassault Aviation se refuse à tout commentaire.

Les points de friction peuvent-ils être réglés avant la visite de la première ministre Elisabeth Borne à Berlin, prévue vendredi prochain 25 novembre ? L’échéance est jugée tenable par les sources interrogées par Challenges, "même si Dassault peut encore tout bloquer si tous ses conditions ne sont pas respectées", assure un observateur. Mais même si l’accord est validé, un certain degré d’incertitude demeure, parce que le Bundestag doit donner son aval à la poursuite du programme. Or la chambre basse allemande, très méfiante sur les dossiers de défense franco-allemands, veut absolument faire avancer de pair les programmes SCAF, sous maîtrise d'oeuvre française, et MGCS (char de combat du futur), sous pilotage allemand.

Le démonstrateur encore loin de voler

Problème : le projet MGCS est au point mort, du fait des de l'entrée en scène de l’allemand Rheinmetall, qui, selon les jours, exige sa part du projet, ou propose de le saborder au profit de propre solution, le projet de char de combat KF-51 Panther. L’arrivée du géant allemand menace les grands équilibres laborieusement trouvés entre son compatriote KMW et le français Nexter. Résultat : faute d'avancée sur le dossier, le Bundestag pourrait rechigner à donner son feu vert à la poursuite du programme SCAF. La validation de la phase dite 1B du projet d'avion de combat, qui doit aboutir à une définition des caractéristiques d’un premier démonstrateur du futur avion NGF, est donc encore loin d'être acquise. Et même quand ce sera le cas, il faudra encore remettre l’ouvrage sur le métier en 2024, pour lancer la phase 2, c’est-à-dire la réalisation, l’assemblage et les tests en vol de ce démonstrateur qui doit voler en 2027. A Paris, comme à Berlin et Madrid, le SCAF promet encore de belles empoignades.
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Deltafan
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1678

Message par Deltafan »

On avait raison d'être sceptiques...

Article OPEX 360, avec le titre : Le Pdg de Dassault Aviation dénonce une « pseudo annonce politique » allemande au sujet du SCAF

http://www.opex360.com/2022/11/21/le-pd ... t-du-scaf/
L’annonce faite le 18 novembre par le ministère allemand de la Défense au sujet d’un accord trouvé entre Dassault Aviation et Airbus au sujet de l’avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter], c’est à dire le pilier n°1 du Système de combat aérien du futur [SCAF], n’en était pas une… Et l’emballement médiatique qu’elle a suscité n’avait pas lieu d’être.

Pour rappel, Dassault Aviation et Airbus, qui défend les intérêts de ses filiales allemande et espagnole, négocie la répartition de la charge de travail relative au NGF, dans le cadre de la phase 1B du programme SCAF, mené dans le cadre d’une coopération dirigée par la France et associant l’Allemagne et l’Espagne.

L’un des blocages tient au faut que Dassault Aviation entend garder les leviers lui permettant d’assurer la maîtrise d’oeuvre pour laquelle il été désigné, ce qui lui conteste Airbus, notamment pour ce qui concerne le domaine des commandes de vol.

L’annonce faite par Berlin au sujet de cet accord présumé a été saluée par Airbus et le ministère espagnol de la Défense. En France, seule la présidence de la République y a réagi en diffusant un communiqué auprès des agences de presse pour saluer « un grand pas en avant » tout en rappelant le « rôle » de chef de file de la France dans ce programme. Sauf que, durant ces trois derniers jours, Dassault Aviation est resté silencieux… Et pour cause.

Invité de la matinale de RTL, ce 21 novembre, son Pdg, Éric Trappier, a remis les pendules à l’heure. C’est une « pseudo annonce politique qui a été faite. Je pense que les autorisations allemandes qui étaient difficiles à obtenir sont sorties. Ça a donné lieu à des fuites », a-t-il lancé. Quant à l’accord, « il n’est pas encore tout à fait » finalisé et « rien n’a été signé entre Dassault et Airbus » a-t-il poursuivi.

Interrogé pour savoir si cet accord serait finalisé cette semaine, c’est à dire à l’occasion de la visite que doit faire Élisabeth Borne, la cheffe du gouvernement, à Berlin, le 25 novembre, M. Trappier a lâché un laconique « on verra ».

Cependant, le Pdg de Dassault Aviation a admis que les discussions avec Airbus ont progressé. Mais « pour l’instant, je […] rappelle qu’on signe pour faire des études. Donc, on fait des études.
Et puis il y a d’autres étapes derrière », comme « faire voler un démonstrateur puis lancer un programme de développement », a-t-il expliqué. « On est à un tout début de processus », a-t-il ajouté.

Quoi qu’il en soit, a prévenu M. Trappier, le NGF « ne volera pas tout de suite. Vingt, trente ans… Il faudra bien qu’il y ait un jour un avion qui remplace » ceux d’aujourd’hui. Mais effectivement, le Rafale va avoir une longue vie devant lui », a-t-il conclu.

Sur ce point, le SCAF sera soumis à la bonne volonté du Bundestag [chambre basse du Parlement allemand], qui, estimant que les intérêts des industriels d’outre-Rhin ne sont pas suffisamment pris en compte, n’a autorisé que du bout des lèvres le financement nécessaire au financement de la phase 1B du programme [soit 1,2 milliard d’euros].
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ironclaude
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1679

Message par ironclaude »

En résumé y a rien de vraiment changé :emlaugh:

J'espère que la visite de la PM chez les zallemands ne sera pas l'occasion de leur concéder tout ce qu'ils réclament encore :busted_re
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Deltafan
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1680

Message par Deltafan »

Le sketch continue :

Article Reuters, avec le titre : Borne annonce un accord sur le SCAF, Dassault dément

https://www.reuters.com/article/defense ... RKBN2SF1F7
Le groupe français Dassault Aviation a démenti vendredi un accord avec Airbus pour le développement du projet d’avion du futur SCAF, comme l’avait annoncé un peu plus tôt à Berlin la Première ministre française Elisabeth Borne.

S’exprimant dans le cadre d’une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz, à l’occasion d’un déplacement en Allemagne, Elisabeth Borne a fait état d’un accord entre les deux groupes.

“Un accord a été trouvé entre nos industriels, cela suppose une validation des États et je pense que c’est en cours”, a-t-elle déclaré, en référence aux trois pays associés dans ce projet (France, Allemagne et Espagne).

Sollicité par Reuters, un porte-parole de Dassault a démenti ces propos. “Ce n’est pas fait”, a-t-il dit.

Le constructeur du Rafale avait déjà démenti la semaine dernière une affirmation similaire du gouvernement allemand.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1681

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : Au Sénat, un amendement au projet de budget 2023 envisage une « alternative » française au SCAF

http://www.opex360.com/2022/11/26/au-se ... e-au-scaf/
(...)
des parlementaires français commencent à s’agacer de l’attitude allemande dans cette affaire. À l’Assemblée nationale, certains sont allés jusqu’à évoquer un « plan B » en cas d’échec de cette coopération avec l’Allemagne [sans oublier l’Espagne]. Plan B qu' Éric Trappier évoque régulièrement…

Mais, le Sénat a visiblement l’intention d’aller beaucoup plus loin. En effet, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances [PLF] 2023, sa commission des Finances a adopté un amendement qui, soumis par Dominique de Legge, propose de financer des études « destinées à établir les conditions de faisabilité d’un projet de chasseur de nouvelle génération financée par la France en dehors de toute coopération ».

Pour cela, le texte propose une ouverture de 10 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement au profit du programme 144 « Environnement et prospective de la Défense ». Ce qui paraît modeste au regard des enjeux… Mais comme l’a expliqué le sénateur Cédric Perrin, lors des travaux de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, cet amendement vise à rappeler au gouvernement qu’il doit « donner des garanties sur la préservation d’un certain nombre d’intérêts stratégiques de la France ». Et d’insister : « Les besoins de nos armées devront être pris en compte – dissuasion et navalisation -, de même que la protection de la propriété intellectuelle. Les règles d’exportation doivent être clarifiées ».

Plus précisément, prenant acte du retard déjà accumulé par le SCAF et des difficultés à s’entendre entre les trois pays impliqués dans ce programme, l’amendement estime nécessaire d’explorer la faisabilité d’un « plan B » national « afin d’anticiper une éventuelle impasse des négociations », mais sans pour autant remettre en cause le « plan A » dans l’immédiat. Et le tout en faisant valoir que « chaque jour de retard supplémentaire dans les négociations est un jour perdu pour la préparation des armées françaises à la guerre aérienne du futur ».

En outre, s’agissant des négociations avec l’Allemagne et l’Espagne, l’amendement insiste sur le fait que la France « doit rester ferme sur certains points d’intérêt national essentiels, tels que la capacité à fournir des équipements et systèmes d’armes répondant au degré d’autonomie dans l’action » qu’elle souhaite. Ou encore comme le « maintien sur la durée d’une industrie indépendante des règlementations étrangères, en termes de contrôle des exportations notamment ».

En agissant de la sorte, le Sénat répond au Bundestag, lequel a récemment adopté une résolution pour exiger du gouvernement allemand « une meilleure prise en compte des intérêts de l’industrie » tant le SCAF que dans la projet MGCS [char du combat du futur].
Franco-français, je ne sais pas (surtout quand on voit l'immensité de la colossale dette française qui augmente toujours plus, mois après mois...), mais ne plus dépendre du chantage allemand, oui, à 100%...
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1682

Message par ironclaude »

Est-ce qu'on la remboursera un jour, cette dette ? Bien sur que non... alors, ou est le problème ?

Par contre, ne vous avisez pas de ne pas rembourser un emprunt, même petit, que vous auriez fait pour acheter votre logement : là, vous allez vous retrouver en caleçon au milieu de la rue...
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1683

Message par Deltafan »

ironclaude a écrit :
dim. nov. 27, 2022 10:47 am
Est-ce qu'on la remboursera un jour, cette dette ? Bien sur que non... alors, ou est le problème ?
Que son remboursement effectif que l'Etat fait (il n'y a qu'à regarder ce que le remboursement de la dette représente en pourcentage dans les documents reçus des impôts) quand même chaque année (sans parler des taux dont rien ne dit qu'ils ne vont pas continuer à grimper) atteigne de telles sommes qu'elles impactent toujours plus les autres dépenses, dont celles de la défense...

Maintenant, on est d'accord que le programme SCAF, sur l'ensemble de sa durée, ne représentera qu'une fraction des dépenses du pays et que ce sera une décision avant tout politique. Mais cette décision dépend d'un courage politique et d'une absence de démagogie, qui me paraissent plus que très aléatoires dans le paysage français actuel (quel que soit le parti)...

Mais je ne suis pas devin, et tout est toujours possible, le pire, comme le meilleur (cf. ma signature...).
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OPIT
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1684

Message par OPIT »

ironclaude a écrit :
dim. nov. 27, 2022 10:47 am
Par contre, ne vous avisez pas de ne pas rembourser un emprunt, même petit, que vous auriez fait pour acheter votre logement : là, vous allez vous retrouver en caleçon au milieu de la rue...
Tu as une durée de vie limitée, l'Etat non. Et ça change tout.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1685

Message par Deltafan »

Partie d'article qui plaira aux partisans de la possibilité économique du SCAF franco-français :

Article Meta Défense, avec le titre : 6 déclarations récurrentes mais erronées autour du programme d’avion de nouvelle génération SCAF

https://meta-defense.fr/2022/11/25/6-de ... tion-scaf/
Annoncé en 2017 peu après l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée pour son premier mandat, le programme SCAF, pour Système de Combat Aérien du Futur, représente un des deux principaux piliers, avec le programme MGCS, de l’ambition franco-allemande développée à cette date pour renforcer l’autonomie stratégique européenne en matière de défense autour d’une coopération industrielle stratégique entre les deux pays. Depuis, le programme a intégré l’Espagne en son sein, mais a surtout été marqué par des tensions croissantes et de plus en plus clivantes entre Paris et Berlin, plus particulièrement entre les industriels des deux pays, en particulier autour du premier et principal des 7 piliers du programme, le Next Génération Fighter, ou NGF, qui a été l’objet d’un bras de fer tendu entre Dassault Aviation et Airbus DS pendant prés d’une année. Au final, il semble que les autorités françaises et allemandes soient parvenues, à force de pressions politiques, à forcer les deux grands industriels à s’entendre sur le partage industriel et le leadership des programmes, tout au moins pour ce qui concerne la tranche 1B visant à développer un démonstrateur technologique pour 2027.

Reste que, comme dit précédemment, le programme SCAF est loin de faire l’unanimité, tant au sein des opinions publiques que dans les milieux spécialisés, et ce de part et d’autres du Rhin. Pour renforcer l’adhésion autour du programme, les instances politiques françaises, qu’il s’agisse du ministère des Armées, de parlementaires et même du président Macron lui-même, ont paré ce programme de nombreuses vertus, le rendant non seulement souhaitable et bénéfique pour les objectifs stratégiques français, mais également, d’une certaine manière, indispensable en de nombreux aspects. Dans cet article, nous étudierons les 6 arguments récurrents les plus fréquemment avancés pour justifier de ce programme, pour en déterminer la matérialité, et donc la pertinence.

« La France n’a plus les moyens budgétaires pour developper seule une programme de l’envergure du SCAF »
Le premier et principal argument avancé de manière récurrente tant par le président français, que par le ministère des Armées (F.Parly) et par de nombreux parlementaires appartenant à la majorité présidentielle, se veut imparable. Selon celui-ci, le programme SCAF devant couter entre 80 et 100 Md€, aucun pays européen,, en particulier la France, n’a désormais les moyens de financer le développement et la production d’un tel appareil et de son système de systèmes. C’est également, sans le moindre doute, le plus contestable des arguments avancés. En effet, pour prendre l’exemple du programme Rafale, celui-ci aura couté, une fois les 225 appareils prévus livrés, autour de 65 Md€, ceci tenant compte des études initiales, de la production des appareils, des recherches pour les différents standards et de la modernisation des aéronefs. Dans le même temps, ce sont désormais 284 appareils qui ont été commandés à l’exportation, pour un montant avoisinant les 40 Md€. Or, sans même tenir compte des économies sociales réalisées par l’Etat du fait de cette manne industrielle, ces 105 Md€ investis et à investir dans l’industrie française représentent, à eux seuls, plus de 50 Md€ de recettes fiscales et sociales pour l’Etat.

Le programme Rafale aura couté environ 500m€ par an aux contribuables français, un effort sommes toutes largement acceptable pour les finances publiques de la 7ème économie mondiale
La charge restante, pour le programme Rafale, qui rappelons le lui aussi fut souvent considéré comme insupportable budgétairement parlant par de nombreux exécutifs politiques français, il n’y a de cela pas si longtemps, est donc de 15 Md€, à repartir sur 30 années d’activité industrielle à raison de 3 Md€ par an, soit seulement 500 m€ par an. Peut-on dire, de ce point de vue, que ce montant serait « insupportable » pour les finances publiques françaises, un pays doté d’un PIB de 2.500 Md$, et pour des armées qui disposeront bientôt de plus de 50 Md€ de budget annuel ? La transposition pour SCAF est directe même en tenant compte d’un coût supérieur, le PIB français ayant largement progressé depuis les années 90 et 2000, d’autant que le succès du Rafale ces dernières années laisse présager d’une excellente dynamique à l’exportation dans les décennies à venir, pour peu que l’appareil et son système s’avèrent, comme c’est le cas du Rafale aujourd’hui, et des Mirage avant lui, performants et économiquement pertinents, et non un programme américanisé avec de nombreux couts cachés. On ne peut donc dire que la France ne peut pas financer seule le programme SCAF, au mieux peut-on affirmer qu’elle ne veut pas le faire.
(la suite, et donc les 5 autres arguments, le suivant étant « Plus aucun pays européen ne dispose seul des technologies nécessaires pour la conception de SCAF », pour les abonnés)
Maintenant, je dois dire que je ne suis pas capable de dire si l'intégralité de ces chiffres sont vrais/réalistes ou pas...

Par ailleurs, je pense que l'opinion publique ne sachant pas que le SCAF existe (sauf peut-être pour 1% de la population, à mon avis, dans le meilleur des cas), je doute qu'il ne fasse pas l'unanimité en son sein... Au pire, elle s'en fiche (du moins pour l'instant...).
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1686

Message par ironclaude »

Bel exemple de "pensée unique": Plus aucun pays ne peut se payer son propre programme d'avions de combat...
Sauf ceux qui sont déjà installés sur le créneau, plus l'Inde, la Turquie, la Corée du Sud, et peut-être d'autres...
Le problème, c'est qu'à force de seriner des contre--vérités, les politiques (et les journalistes) finisent par y croire !
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1687

Message par Deltafan »

ironclaude a écrit :
dim. nov. 27, 2022 11:00 pm
Bel exemple de "pensée unique": Plus aucun pays ne peut se payer son propre programme d'avions de combat...
Sauf ceux qui sont déjà installés sur le créneau, plus l'Inde, la Turquie, la Corée du Sud, et peut-être d'autres...
Le problème, c'est qu'à force de seriner des contre--vérités, les politiques (et les journalistes) finisent par y croire !
Je pense que l'article remet justement en cause ce qui est donc considéré par son auteur comme une "contre-vérité", mais, à part si quelqu'un de l'assistance est un abonné de Méta Défense, on n'en saura pas plus...
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1688

Message par eutoposWildcat »

ironclaude a écrit :
dim. nov. 27, 2022 10:47 am
Est-ce qu'on la remboursera un jour, cette dette ? Bien sur que non... alors, ou est le problème ?

Par contre, ne vous avisez pas de ne pas rembourser un emprunt, même petit, que vous auriez fait pour acheter votre logement : là, vous allez vous retrouver en caleçon au milieu de la rue...
Pour être exact, l'État rembourse bien ses emprunts. C'est d'ailleurs pour ça qu'il peut continuer d'emprunter.
Le truc, c'est qu'il rembourse les emprunts contractés... en faisant de nouveaux emprunts.
Ce qui est techniquement accessible à un particulier (par exemple lors d'un changement de banque pour un emprunt immobilier). Simplement en faire une pratique régulière n'est pas forcément très bon signe. :happy:
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1689

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : Dassault Aviation annonce un accord avec Airbus au sujet de l’avion de combat du SCAF

http://www.opex360.com/2022/12/01/dassa ... t-du-scaf/
Cette fois, c’est la bonne! Après deux annonces faites prématurément par le ministère allemande la Défense et Elisabeth Borne, la cheffe du gouvernement français, le Pdg de Dassault Aviation, Éric Trappier, a confirmé, ce 1er décembre, un accord avec les filiales allemande et espagnole d’Airbus au sujet de la phase 1B relative au développement de l’avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter], lequel constitue le pilier n°1 du Système de combat aérien du futur [SCAF].

Pour rappel, le désaccord entre Dassault Aviation, maître d’oeuvre du pilier n°1, et Airbus avait été mis sur la place publique en février 2021, à l’issue d’un conseil franco-allemand. À l’époque, la chancelière Angela Merkel avait estimé que les industriels allemands devaient « être à un niveau satisfaisant » par rapport à leurs homologues français, tant au niveau de la proprété intellectuelle que du partage des tâches.

Par la suite, le Bundestag [chambre basse du Parlement allemand] se fit prier pour voter l’enveloppe de 1,2 milliard d’euros nécessaire au lancement de la phase 1B du SCAF. Et l’Arrangement d’application n°3 [IA3] fut signé par les trois pays concernés en août 2021… malgré les désaccords persistants entre Dassault Aviation et Airbus.

Ayant estimé avoir déjà fait beaucoup de concessions, l’avionneur français n’entendait rien céder sur les leviers censés lui permettre d’exercer la maîtrise d’oeuvre pour laquelle il avait été désigné en sa qualité de « meilleur athlète ». Qualité contestée par Michael Schoellhorn, le Pdg Airbus Defence & Space Gmbh, en particulier dans le domaine des commandes de vol, qui est pourtant l’un des points forts de Dassault Aviation.

À plusieurs reprises, M. Trappier évoqua un évetuel « plan B » en cas d’échec des discussions. Sans doute était-ce aussi un moyen de mettre la pression sur Airbus… Toujours est-il qu’un accord a fini par être trouvé, d’après ce qu’il a confié lors d’un entretien accordé au quotidien Le Figaro [propriété de Dassault, ndlr], ce 1er décembre.

« Il y a eu des pressions de toutes parts. Nous en avons mis. Nous en avons subi. Mais tant que l’accord industriel n’était pas conclu, il était prématuré de l’annoncer », expliqué M. Trappier. Et les intérêts de Dassault Aviation ont été préservés.

« Nous avons obtenu toutes les garanties pour ouvrir une nouvelle phase de ce qui est, je le rappelle, une phase d’études amont et pas encore un programme », a-t-il pris soin de préciser. « Nous sommes confirmés dans notre rôle de maître d’oeuvre et d’architecte de l’avion et nous avons obtenu la protection de notre savoir-faire industriel et de nos technologies », a-t-il ajouté.

En clair, a détaillé M. Trappier, « la propriété des travaux à réaliser en commun sera partagée, mais les technologies et le savoir-faire qui nous appartiennent ne le seront pas ». Aussi, s’est-il félicité, « c’est un accord gagnant-gagnant pour toutes les parties ».

Quoi qu’il en soit, cet accord devra encore être validé par les trois gouvernement des trois partenaires, ce qui devrait être fait sans tarder, sauf coup de théâtre de dernière minute. En outre, il permettra aux industriels de « consommer » les 3,6 milliards d’euros prévus pour la phase 1B, laquelle doit donner lieu à un démonstrateur censé voler en… 2029 [et non plus 2027, comme il en était question au départ].

Mais ce projet n’est sans doute pas au bout de ses peines… Car rien ne dit que le Bundestag sera d’accord pour financer les étapes suivantes, d’autant plus qu’il a déjà prévenu qu’il veillerait sur les intérêts des industriels allemands. Et cela vaut aussi pour le Parlement français. Dans le cadre des débats sur le projet de loi de finances 2023, le Sénat examinera un amendement qui, adopté par sa commission des Finances, demande de « rester ferme sur certains points d’intérêt national essentiels, tels que la capacité à fournir des équipements et systèmes d’armes répondant au degré d’autonomie dans l’action ».
Si mes souvenirs sont bons, au tout début, c'était 2025...

Bon, donc, on va continuer avec une épée de Damoclès constamment au-dessus de nos têtes pendant toute la durée du programme (s'il va jusqu'au bout)
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1690

Message par emcom1 »

Oui une mauvaise nouvelle pour moi. Entre l Allemagne qui défend ses intérêts (et elle a bien raison) et un gouvernement Français qui ne défend pas nos intérêts qui sont de facto différents de l Allemagne (différences stratégiques incompatibles entre un pays marin et un qui ne l est pas et ce n' est qu un exemple). Je pense que nous voyons le début du démantèlement de notre industrie aéronautique militaire.
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Deltafan
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1691

Message par Deltafan »

Article BFMTV, avec le titre : Aéronavale et dissuasion : les "pré-requis" pour l'avion de combat européen respectés, selon l'Elysée

https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 20575.html
(...)
"Le SCAF a vocation à constituer le coeur des systèmes de combat aérien futurs nationaux, à englober l'ensemble du spectre des missions de combat aérien, ce qui inclut pour la France la composante aéroportée de la dissuasion", a assuré la présidence française lors d'un point de presse téléphonique.
Il aura également "vocation à être embarqué sur le porte-avions", un "pré-requis pour la France", selon la même source. Cela signifie que l'Allemagne et l'Espagne acceptent que la masse et les dimensions du futur appareil soient compatibles avec son évolution depuis un porte-avions.

Le programme était bloqué depuis fin août 2021 mais l'accord intervenu entre Dassault Aviation et Airbus sur le principal pilier du futur système de combat, celui portant sur l'avion lui-même, permet dorénavant à la Direction générale de l'armement (DGA) française, maître d'oeuvre du projet, de notifier le contrat de phase 1B aux industriels.

Etant donné le nombre d'entreprises impliquées dans ce "projet extrêmement ambitieux, il est normal que les industriels puissent discuter de détails jusqu'à la dernière minute avant la signature de l'accord", a commenté l'Elysée. Dans chacun des sept piliers du programme, le chef de file industriel a d'abord signé "plusieurs centaines de sous-contrats" avec ses partenaires, notamment des PME.

"Chacun des leaders de piliers a ensuite signifié son accord pour le contrat global", ce que Dassault a finalement fait jeudi pour le pilier principal, précise-t-on de même source.
La phase 1B, dotée d'un montant total de 3,6 milliards d'euros entre 2023 et 2025 répartis entre la France, l'Allemagne et l'Espagne, concerne les études en vue d'un démonstrateur en vol.

Une phase 2, qui reste à négocier, prévoira ensuite la construction et les essais en vol, en 2029 selon le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, chef de file industriel de l'avion de combat. Ces essais étaient auparavant prévus en 2027 mais ont pris du retard en raison du blocage entre industriels. L'Elysée se veut pour sa part "optimiste" et dit "espérer un premier vol du démonstrateur à l'horizon 2028".
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ironclaude
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1692

Message par ironclaude »

On en reparlera tous les 6 mois pendant les (nombreuses) prochaines années...
6 mois = entre deux occasions ou le Bundesgratte va à nouveau essayer de faire dérailler le programme...
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OPIT
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1693

Message par OPIT »

ironclaude a écrit :
sam. déc. 03, 2022 9:55 am
(...)6 mois = entre deux occasions ou le Bundesgratte va à nouveau essayer de faire dérailler le programme...
D'un autre côté, est-ce dans leur intérêt de le faire dérailler ?

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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1694

Message par ironclaude »

OPIT a écrit :
sam. déc. 03, 2022 10:20 am
ironclaude a écrit :
sam. déc. 03, 2022 9:55 am
(...)6 mois = entre deux occasions ou le Bundesgratte va à nouveau essayer de faire dérailler le programme...
D'un autre côté, est-ce dans leur intérêt de le faire dérailler ?
Pour arrêter de payer, pardi !
Ou, au minimum, pour retarder / décaler le moment ou il faudra payer le gros des dépenses...
Comme font aussi les Belges... sauf que quand ça vient des Zallemands ça fait plus sérieux :hum:
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jojo
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1695

Message par jojo »

OPIT a écrit :
sam. déc. 03, 2022 10:20 am
ironclaude a écrit :
sam. déc. 03, 2022 9:55 am
(...)6 mois = entre deux occasions ou le Bundesgratte va à nouveau essayer de faire dérailler le programme...
D'un autre côté, est-ce dans leur intérêt de le faire dérailler ?
Si ça leur permet d'exporter plus de BMW et Mercedes aux USA, oui :jerry:
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Max.le-rouge
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1696

Message par Max.le-rouge »

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jojo
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1697

Message par jojo »

Est-ce que j’ai déjà dit à quel point cette maquette est horrible ? C’est pire que le F-35 :buck:
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Max.le-rouge
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1698

Message par Max.le-rouge »

Horrible peut-être mais pire que le F-35, tu y vas tout de même un peu fort 😊
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ironclaude
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1699

Message par ironclaude »

Une maquette faite pour Le Bourget d'il y a 4 ans, dans l'urgence car il y avait déjà des maquettes des projets Anglais et... Turcs. Ne surtout pas y voir quoi que ce soit de contractuel. On ose espérer que l'avion final sera mieux...
:exit:
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jojo
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1700

Message par jojo »

ironclaude a écrit :
dim. déc. 04, 2022 11:03 am
Une maquette faite pour Le Bourget d'il y a 4 ans, dans l'urgence car il y avait déjà des maquettes des projets Anglais et... Turcs. Ne surtout pas y voir quoi que ce soit de contractuel. On ose espérer que l'avion final sera mieux...
:exit:
J'espère que tu as raison :emlaugh:
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