Chasseur post-Rafale : état des lieux

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jojo
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1876

Message par jojo »

OPIT a écrit :
dim. nov. 12, 2023 1:37 pm
Rusticité peut vouloir dire se contenter de ce qu'on sait faire plutôt que de chercher à réinventer l'eau chaude là où la plus-value ne le justifie pas. Les systèmes hi-tech qui n'apportent pas grand chose de plus hormis une appétence pour les pannes à répétitions, c'est bon pour les laboratoires (et ceux qui les vendent) mais ça l'est nettement moins sur le terrain (et pour ceux qui les utilisent/entretiennent).
Vu sous cet angle, la phrase de Moritz prend un sens plus pragmatique : faire les efforts là où ça compte vraiment plutôt que de se disperser tous azimuts en laissant les industriels en roue libre profiter de l'effet d'aubaine autour de ce programme. En filigrane, ça peut aussi impliquer de ne pas laisser ceux qui ne savent pas faire venir bouffer dans la gamelle de ceux qui savent déjà le faire.
Oui enfin, RDV dans 20 ans :emlaugh:
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1877

Message par eutoposWildcat »

ironclaude a écrit :
dim. nov. 12, 2023 11:46 am
Oui, plus généralement, le Jaguar n'a jamais cassé trois pattes à un canard...
Le Jaguar français, du moins. Le Jaguar britannique, en début comme en fin de carrière, plusieurs fois modernisé, avait une avionique d'un tout autre niveau.
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TOPOLO
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1878

Message par TOPOLO »

Deltafan a écrit :
dim. nov. 12, 2023 1:41 am
Pour l’anecdote, les qualités du légendaire chasseur-bombardier Jaguar [fruit d’une coopération franco-britannique, ndlr], semblent inspirer le général Moritz. « Rusticité et frugalité sont deux notions parmi d’autres que le Jaguar impose à son pilote. Associées aux technologies de rupture, elles peuvent s’avérer très intéressantes dans les réflexions sur l’aviation de combat du futur », a-t-il récemment fait valoir sur les réseaux sociaux.
Il faut espérer que cela soit de l'ordre de galégeade, faire sérieusement référence à l'avion qui a mis dans l'idée d'une bonne partie de nos alliés que l'AdA était au niveau des armée de l'air du tiers monde au début des années 1990 serait assez surprenant. o_O
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1879

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : La Belgique dit vouloir intégrer pleinement le projet de Système de combat aérien du futur en 2025

https://www.opex360.com/2023/11/27/la-b ... r-en-2025/
À l’occasion du Salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, en juin dernier, et alors que la phase 1B du Système de combat aérien du futur [SCAF] venait d’être lancée après des mois d’âpres discussions entre les industriels impliqués, la Belgique officialisa son intention de rejoindre ce programme, mené dans le cadre d’une coopération réunissant la France, l’Allemagne et l’Espagne, avec le statut d’observateur. Seulement, une potentielle participation belge n’avait rien d’évident, surtout après la décision de Bruxelles d’acquérir 34 chasseurs-bombardiers F-35A auprès du constructeur américain Lockheed-Martin. Telle était, en tout cas, la position de la France en 2018. Position par ailleurs maintenue par Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, maître d’oeuvre pour le développement de l’avion de combat de nouvelle génération [NGF, New Generation Fighter] sur lequel doit reposer le SCAF.
(...)
M. Trappier, lors d’une audition au Sénat, en mai dernier (:) « Je pense qu’il faut nous en tenir à ce sur quoi nous nous sommes engagés, ce qui n’est déjà pas facile. Nous devons réaliser la phase 1B à trois. J’espère que nous poursuivrons avec la phase 2, qui permettra de faire voler le futur avion, toujours à trois. Si on veut élargir la coopération, les discussions seront plus longues. Je rappelle que nous, Français, nous ne représentons plus qu’un tiers de ce projet. Je crains qu’aller plus loin ne se traduise par une perte de compétences utiles », avait-il (...) développé.

Cependant, le point de vue de Dassault Aviation n’était alors pas partagé par d’autres industriels impliqués dans le SCAF, à commencer par Airbus et Safran… Quant à la position du gouvernement français, elle avait évolué par rapport à celle défendue cinq ans plus tôt. « La participation de la Belgique comme observateur va accroître la dimension européenne du programme SCAF. La France, chef de file du projet, ainsi que l’Allemagne et l’Espagne reconnaissent l’investissement belge en matière de progrès technologique et d’innovation », fit valoir en effet le ministère des Armées. Et celui-ci de considérer qu’elle allait permettre « d’imaginer la contribution pertinente des compétences belges au programme, dans la perspective d’une participation approfondie dans le futur ».

Pour autant, M. Trappier ne changea pas d’avis. « J’accueille favorablement le fait que la Belgique entre comme observateur. […] Peut-être que, dans quarante ans [pour remplacer leurs F-35, ndlr], les Belges achèteront le SCAF. C’est une décision politique. On la respecte. Le statut d’observateur me va bien », avait-il cependant consenti (...).

Mais la Belgique n’entend pas se contenter d’un statut d’observateur, qu’elle obtiendra officiellement d’ici la fin de cette année, comme l’a précisé Ludivine Dedonder, sa ministre de la Défense, via un court message posté sur le réseau social Linkedin. Mais pas seulement puisqu’elle a également annoncé que l’industrie aéronautique belge « intègrera officiellement » le programme SCAF « en juin 2025 ».
(...)
A priori, la phase 1B devant être terminée en 2025, l’intention de la Belgique est d’intégrer pleinement le SCAF avant le lancement de la phase 2, laquelle doit faire l’objet de nouvelles négociations entre la France, l’Allemagne et l’Espagne, voire entre les industriels impliqués. L’objectif est qu’elles soient finalisées avant la fin 2024.

Par ailleurs, dans un entretien récemment accordé à La Tribune, Jean-Brice Dumont, responsable des avions militaires chez Airbus, a estimé que la Belgique pourrait « s’engager sur un achat d’avions et de drones », avant de souligner les compétences de l’industrie aéronautique belge en matière de MRO [Maintenance, Repair and Overhaul]. « Elle peut également obtenir une charge indirecte, qui ne serait pas directement liée au programme, et une charge directe si elle a développé des briques technologiques nécessaires au programme SCAF », a-t-il ajouté.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1880

Message par ironclaude »

N'importe quoi...

La Gelbique passe une commande d'avions tous les 40 ans... et ils viennent de passer commande de F-35, dont le premier n'a pas encore été livré... leur prochain marché, ça sera plutôt pour le successeur du SCAF :biggrin:
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phoenix
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1881

Message par phoenix »

Du bon foutage de gueule. il vit chez les bisounours le mec d'Airbus pour croire que les belges vont acheté européen, surtout à si court terme. Il s'agit juste d'essayer de récupérer de quoi faire bosser leur industrie, vue que ça va pas le faire avec le F35.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1882

Message par Deltafan »

« Les industriels ne sont pas très optimistes sur les chances de succès de des programmes #SCAF et #MGCS. »

Pour les sénateurs @HSaury et @HConwayMouret, dans leur avis budgétaire sur le programme 146 « Équipement des forces », « l’absence de synchronisation dans les calendriers de renouvellement de ces équipements, les divergences stratégiques persistantes sur la définition des besoins et les intérêts économiques concurrents obèrent les perspectives de passage à l’étape de la production et pourraient fragiliser notre capacité de défense sur la période 2030-2050 ».


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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1883

Message par Deltafan »


"La France, l'Allemagne et l'Espagne ont confirmé une date d'entrée en service en 2040. On arriverait ainsi à une douzaine d'années pour le SCAF, soit une quasi-division par deux des délais de développement par rapport à la génération actuelle d'avions de chasse européens (environ 20 ans)", indique-t-on chez
Airbus Defence

"Chez Airbus, nos effectifs consacrés au programme SCAF sont passés de 200 à 800 personnes depuis le début de l'année. En tout, ce sont environ 2000 ingénieurs qui travaillent désormais sur le programme en Europe."

Les bisbilles industrielles se sont tues. Un plateau de travail commun est opérationnel depuis mars au sein du siège de Dassault à Saint-Cloud. Dassault, Airbus Defence and Space, et Indra y travaillent sur les grands arbitrages du #SCAF.

Les industriels sont régulièrement "challengés" par des représentants de leurs clients (France, Allemagne, Espagne), regroupés au sein d'une Combined Project Team (CPT) basée à Arcueil (Val-de-Marne). Cette équipe, composée de membres des DGA et des armées de l'air des trois pays, se déplace régulièrement à Saint-Cloud pour soumettre aux industriels des "vignettes de missions", c'est-à-dire des missions représentatives de celles que devra effectuer le SCAF : suppression de défenses aériennes ennemies, frappes au sol en environnement contesté...

"Les premiers drones de type Loyal Wingman, des drones multi-missions qui fonctionnent en tandem avec des plateformes habitées, devraient entrer en service dès le début des années 2030. Cette première génération de wingman accompagnera d'abord les chasseurs actuels, comme l'Eurofighter et le #Rafale, la génération suivante volera avec le NGF", estime Airbus Defence.
.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1884

Message par Deltafan »

Peut-être la source pour les tweets précédents d'Opex News

Article Challenges, avec le titre : Avions de combat : où en est vraiment le projet européen SCAF ?

https://www.challenges.fr/entreprise/de ... 875855.amp
Un an après l’accord industriel sur le SCAF, le projet d’avion de combat franco-germano-espagnol avance désormais à plein régime, avec 2.000 ingénieurs mobilisés en Europe, assure le patron du programme SCAF chez Airbus, Bruno Fichefeux. Mais les obstacles restent nombreux.

Cette fois, ils bossent. Un an presque jour pour jour après l’accord industriel trouvé entre Dassault Aviation et Airbus, à l’issue de négociations cauchemardesques, les industriels du programme SCAF (Système de combat aérien du futur) montent enfin en puissance sur la phase dite 1B du projet (travaux préliminaires sur de futurs démonstrateurs), assure Airbus. « Tous les jalons sont pour l’instant atteints en temps et en heure, indique Bruno Fichefeux, directeur du programme SCAF chez Airbus Defence & Space, dans une interview à Challenges. Chez Airbus, nos effectifs consacrés au programme sont passés de 200 à 800 personnes depuis le début de l’année. En tout, ce sont environ 2.000 ingénieurs qui travaillent désormais sur le programme en Europe. »
(...)
Côté SCAF, les bisbilles industrielles se sont tues. Un plateau de travail commun est opérationnel depuis mars au sein du siège de Dassault Aviation à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Les Dassault, Airbus Defence and Space, et Indra y travaillent sur les grands arbitrages du SCAF.
(...)
Les industriels sont régulièrement « challengés » par des représentants de leurs clients (France, Allemagne, Espagne), regroupés au sein d’une Combined Project Team (CPT) basée à Arcueil (Val-de-Marne). Cette équipe, composée de membres des DGA et des armées de l’air des trois pays, se déplace régulièrement à Saint-Cloud pour soumettre aux industriels des « vignettes de missions », c’est-à-dire des missions représentatives de celles que devra effectuer le SCAF : suppression de défenses aériennes ennemies, frappes au sol en environnement contesté…

Ces travaux doivent permettre d’affiner les grands choix d’architecture du système : taille, poids, design et spécifications de l’avion de combat et des drones qui l’accompagnent ; type d’armement emportés ; capacités des capteurs. « Nous étions déjà passés de 10 architectures possibles à 5, nous sommes en train de passer de 5 à 4, indique Bruno Fichefeux. L’idée est d’aboutir à une architecture unique fin 2025-début 2026. »

Cette phase 1B, d’une durée de 36 mois, fait l’objet d’un investissement total de 3 milliards d’euros. La France, comme les deux autres pays, en finance le tiers, dont 328 millions d’euros cette année et 307 millions d’euros en 2024. L’étape suivante sera, de 2026 à 2029, la phase 2 du programme, dotée d’un budget d’environ 5 milliards d’euros. Ces travaux permettront le développement proprement dit des démonstrateurs d’avions de combat et de drones, avec l’objectif d’un premier vol en 2029.

Un contrat-cadre sur le développement et la production des appareils définitifs pourrait, espère Airbus, être signé en 2028. « La France, l’Allemagne et l’Espagne ont confirmé une date d’entrée en service en 2040, indique Bruno Fichefeux. On arriverait ainsi à une douzaine d’années pour le SCAF, soit une quasi-division par deux des délais de développement par rapport à la génération actuelle d’avions de chasse européens (environ 20 ans). »

Le calendrier sera encore plus serré, assure Airbus, pour les drones d’accompagnement du programme SCAF, dits remote carriers (effecteurs déportés). « Les premiers drones de type Loyal Wingman, des drones multi-missions qui fonctionnent en tandem avec des plateformes habitées, devraient entrer en service dès le début des années 2030, estime Bruno Fichefeux. Cette première génération de wingman accompagnera d’abord les chasseurs actuels, comme l’Eurofighter et le Rafale, la génération suivante volera avec le NGF. » Les Etats-Unis ont brusquement accéléré sur le sujet de ces drones d’appui aux avions habités : selon l’US Air Force, un millier de ces appareils accompagneront le futur avion de combat NGAD au début des années 2030.

Certains industriels sont bien moins optimistes sur l’objectif d’un SCAF en service dès 2040. Lors de la présentation des résultats semestriels de Dassault Aviation, le 21 juillet, le PDG de l’avionneur français Eric Trappier enterrait clairement la date, jugée intenable au rythme actuel des travaux. « Vous savez ce que je dis toujours : « pas avant 2045 », indiquait-il. Alors, certains sont précis, ils disent 2044. Quand j’étais fâché, je disais 2050. Bon, ça doit être à peu près autour de 2045. »

De fait, plusieurs obstacles se dressent toujours devant le projet.(...) Sur le sujet du SCAF, le camp français s’inquiète notamment de la politique d’exportation d’armement très restrictive de Berlin, qui pourrait limiter le potentiel commercial de l’avion de combat, alors même que les ventes à l’exportation sont essentielles à l’équilibre économique de ce projet estimé à 100 milliards d’euros. Le blocage allemand de la vente de 48 Eurofighter Typhoon à l’Arabie Saoudite montre que le sujet n’a rien de théorique.
(...)
Autre difficulté sur le plan de vol du SCAF : les négociations sur la future phase 2 du projet. Le risque est que cette échéance relance les tensions entre les industriels des trois pays. Bruno Fichefeux assure être confiant : « Cette phase 2 sera dans la continuité des travaux actuels, estime-t-il. Il n’y a aucune raison que l’on voie à nouveau des négociations un peu douloureuses comme pour la phase 1B. Les bases sont solides. »

Mais un nouvel entrant pourrait remettre en question les équilibres trouvés fin 2022 entre industriels français, allemands et espagnols. La Belgique, qui a obtenu de haute lutte un statut d’observateur dans le programme lors du salon du Bourget, veut devenir un partenaire à part entière du SCAF lors de la phase 2 du programme. Bruxelles ne cache pas ses ambitions : « En juin 2025, la Belgique intègrera officiellement le programme SCAF », assurait ainsi la ministre belge de la défense Ludivine Dedonder le 23 novembre sur LinkedIn. Une affirmation prématurée, qui a un peu interpellé le microcosme militaire européen. Si des échanges ont bien lieu pour étudier les apports possibles de l’industrie belge au SCAF, la décision d’une entrée officielle de Bruxelles dans le programme n’est pas encore actée.
(...)
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1885

Message par Deltafan »

Article BFM TV, avec le titre : Armement, véto allemand sur les exportations... Le patron de Dassault en dit plus sur le SCAF.

https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 50508.html
Lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes défense (AJD), le patron de Dassault Aviation, Éric Trappier, a dévoilé sa vision de l'avion du futur. Il s'interroge sur le veto allemand sur les exportations et sur la volonté de la Belgique d'acheter un jour des avions européens.

Après quelques années de bras de fer entre les états, puis entre industriels, le programme SCAF se dessine un peu depuis l'entrée dans la phase d'étude (1B) qui durera trois ans. Lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes défense (AJD) ce mardi, Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a donné quelques précisions sur le NGF (New generation fighter), l'avion de combat de 6e génération au cœur du système de combat qui doit succéder aux Rafale et Eurofigher dès 2040.

Pour la version "Marine" destinée au futur porte-avions français, Dassault a démarré le travail avec Naval Group chargé de construire ce navire. La conception des futurs chasseurs a été considérée dès le début des travaux d'étude pour ne pas créer deux versions de l'appareil, mais une seule avec des adaptations, comme pour le Rafale. Contrairement aux appareils américains, le NGF ne sera pas de dimensions disproportionnées. "Dès les premiers coups de crayon du démonstrateur, il faudra tenir compte de ces impératifs. On ne 'navalise' pas un avion de combat, on conçoit dès le départ un avion capable d'équiper un porte-avions. On fera comme pour le Rafale".

Pour circuler dans ces espaces, le NGF devra pouvoir circuler en évitant ces défenses et au besoin "les traiter". "C'est pour cela que le couple avion de combat et drone de combat pourrait être plus efficace qu'un avion seul". Ce drone sera-t-il le NeurOn qui volera avec le Rafale F5 après 2030 ou un aéronef plus gros, plus lourd ? La réflexion est en cours.

L'autre voie de recherche est bien sur la furtivité. Cette fonctionnalité doit permettre à un appareil de s'approcher des défenses ennemies sans être repéré. Et pour cela, c'est encore le couple avion-drone qui est envisagé. "Les drones et la furtivité permettront d'entrer encore plus efficacement dans ces espaces ultra-défendus", précise le patron de Dassault.
(...)
Le dirigeant s'est aussi exprimé sur les partenariats internationaux et les rumeurs lancées par la presse anglo-saxonne sur une possibilité que l'Allemague quitte le SCAF pour rejoindre le GCAP/Tempest, le programme concurrent lancé par les Britanniques avec le Japon et l'Italie. "Je ne sais pas qui a fait passer cette rumeur et pourquoi. L'Allemagne n'a pas menacé de sortir. D'ailleurs, le projet Tempest est d'abord une coopération entre Britanniques et Japonais. Ça n'a rien d'Européen", estime le patron de Dassault en rappelant que la Suède vient de quitter ce groupe.

Il ajoute aussi qu'avec l'affaire des Eurofighter-Typhoon pour l'Arabie saoudite, les relations entre les deux pays ne sont pas des meilleures. Mais ce veto allemand soulève une ombre dans le programme SCAF. Les Allemands pourraient-ils s'opposer à la vente de NGF dans les pays déjà clients de la France avec le Rafale. Éric Trappier se dit "inquiet pour l'exportation". "On me répond qu'il n'y a pas de problème, mais je vois ce qu'il se passe aujourd'hui avec le Typhoon alors qu'on assurait au Royaume-Uni qu'il n'y aurait pas de problème".

Et la Belgique qui frappe à la porte du SCAF en assurant par la voix de sa ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, qu'elle sera pleinement membre du programme dès 2025 ? "On ne peut pas s'autoproclamer partenaire. Le statut d'observateur est celui qui a été décidé. Après je sais que la Belgique souhaite faire travailler au plus vite ses industriels". Pour Eric Trappier, la raison de cet empressement est à voir du côté des 34 F-35 pour lesquels les Belges ont signé en espérant obtenir des retours industriels. "On ne fait pas un Scaf pour faire travailler des industriels. C'est d'abord un besoin des forces armées et nos pays comptent acheter ces appareils. La Belgique compte-t-elle un jour acheter des avions de combat non-américains? Je n'ai pas entendu de réponse des autorités belges. En trente ans, ils ne l'ont jamais fait."
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1886

Message par Deltafan »

Article Meta Défense, avec le titre : L’échec potentiel de SCAF et MGCS doit être anticipé pour 2025, selon un rapport sénatorial

https://meta-defense.fr/2024/01/10/scaf ... ort-senat/
Structurés en 2017, les programmes SCAF et MGCS représentaient alors les deux principaux piliers d’une initiative franco-allemande voulue par Emmanuel Macron et Angela Merkel, pour engager l’Europe sur une trajectoire davantage autonome en matière de défense, avec en son cœur, les deux principales économies et puissances démographiques de l’Union Européennes. Depuis, l’enthousiasme initial a fait place à une défiance croissante, si pas des autorités, en tout cas d’une partie de l’opinion publique, des industriels et même des militaires, et ce, de part et d’autres du Rhin, alors que les difficultés se sont multipliées, amenant chacun de ces programmes au bord de l’implosion.

En dépit d’une trajectoire désormais plus sécurisée, sans être toutefois garantie, suite à une vigoureuse intervention des instances politiques des pays participants, de nombreuses interrogations subsistent dans le débat public autour de ces programmes. Un nouveau rapport, émanant de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, va certainement venir encore accroitre les inquiétudes les entourant. Celui-ci préconise, en effet, d’anticiper un possible échec des deux programmes, de s’engager vigoureusement dans le développement de solutions intérimaires pour faire face à la révision de leur calendrier, et surtout de mettre en œuvre une date limite, en 2025, pour évaluer de l’intérêt pour la France de maintenir, ou non, sa participation à ces initiatives européennes.

Il est vrai que depuis leur lancement en 2017 pour SCAF, et même en 2015 pour MGCS, ces deux programmes ont connu des parcours pour le moins chaotiques. Ainsi, passé l’euphorie politique de départ, tous deux se sont rapidement heurtés à deux obstacles majeurs : des objectifs divergents des différentes armées devant mettre en œuvre les équipements, et un partage industriel des plus complexes à articuler.

Pour SCAF, qui doit permettre de concevoir l’ensemble de la composante combat aérien de la génération prochaine, et non uniquement l’avion de combat en son cœur, les besoins allemands, visant un chasseur plus lourd et davantage destiné à la défense aérienne, et français, avec un chasseur plus léger capable d’opérer à partir de son ou ses porte-avions, mais aussi d’assurer la posture nucléaire, étaient déjà difficiles à harmoniser. C’est toutefois le partage industriel qui posa les plus importants problèmes, entre une industrie aéronautique de défense française apte à faire l’ensemble du système en autonomie, une industrie allemande capable d’y parvenir à plus de 75 %, et la BITD espagnole, moins expérimentée, mais très ambitieuse.

Si certains piliers trouvèrent leur équilibre, d’autres, en particulier autour de la conception du chasseur NGF lui-même, et de ses commandes de vol, suscitèrent d’intenses oppositions entre le Français Dassault Aviation et l’européen Airbus DS, tous deux estimant avoir les compétences et l’expérience pour piloter ce pilier. Ces tensions entre les deux ténors européens de la conception aéronautique, amenèrent le programme SCAF au bord du précipice. Il ne dut son salut qu’à l’intervention déterminée des trois ministres de tutelles français, allemand et espagnole, imposant une ligne directrice industrielle ferme, tout au moins pour la phase d’étude et de prototypage qui s’étend jusqu’en 2027.

Le programme SCAF fut sorti de l’impasse dans laquelle il se trouvait grâce à l’intervention conjointe, en 2022, des trois ministres de tutelles concernés (...), le français Sébastien Lecornu, l’espagnole Margarita Robles et l’allemand Boris Pistorius.
(...)
Si, aujourd’hui, les deux programmes semblent être sortis des ornières dans lesquels ils se trouvaient grâce à une ferme reprise en main politique, leur avenir, en revanche, est encore loin d’être garanti. (...). Alors qu’ils visaient, initialement, des entrées en service autour de 2035 pour MGCS, et 2040 pour SCAF, ils ont glissé respectivement entre 2040 et 2045 pour le remplaçant du Leclerc et du Leopard 2, et de 2045 à 2050, pour le successeur des Rafale et Typhoon, ce qui engendre d’importantes interrogations concernant la période intérimaire supplémentaire, pour laquelle la planification française n’a pas, à ce jour, de solution.

Un récent rapport émanant de la commission sénatoriale des affaires étrangères et de la défense, au sujet des crédits de l’équipement des forces (programme 146), dans le cadre du projet de Loi de Finance 2024, porte, à ce sujet, une vision tranchée quant aux risques liés à ces deux programmes, et aux actions qui devraient être entreprises par le gouvernement, pour les mitiger. Rédigé par M. Hugues SAURY, sénateur LR du Loiret, et Mme Hélène CONWAY-MOURET, sénatrice socialiste représentant les français de l’étranger, le rapport met notamment en garde contre les risques d’échec de l’un ou l’autre des programmes, voire des deux, et sur la situation dans laquelle les armées françaises, ainsi que l’industrie de défense nationale, se retrouveraient dans une telle hypothèse.

Selon les sénateurs, il est désormais nécessaire pour la France de définir une date d’arbitrage finale quant à sa participation à ces deux programmes. Une échéance à 2025 est proposée dans le rapport, car permettant d’évaluer la progression des deux programmes tout au long de 2024 pour déterminer leurs chances de succès ou, au contraire, pour admettre que les difficultés rencontrées représenteraient des obstacles trop importants pour avoir les garanties nécessaires quant à leur aboutissement.

(La suite pour les abonnés. Seuls les titres des chapitres suivants sont donnés

-Les délais de ces programmes menacent l’efficacité des armées, selon le Sénat.

-Rafale F5, drone de combat, EMBT : les solutions intérimaires existent, mais ne représentent pas des alternatives

-Lancer le programme Rafale F5 et son drone de combat dès 2024, pour être au rendez-vous de 2030.
(...)
-Les marges de manœuvre de la LPM 2024-2030 sont limitées, mais elles existent.

-Conclusion)
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1887

Message par Deltafan »

Une vidéo de Passionaeroo (Elodie Brunot) sur Safran et le NGF/SCAF :



Pour info, on retrouve, globalement, la forme extérieure montrée en 2018 (vidéo de mai et salon aéronaval d'octobre), également étudiée par l'ONERA en 2023, mais rien ne dit que ce sera la forme définitive :
Pièces jointes
Dassault NGF-SCAF Safran 2024 - 2.png
Dassault NGF-SCAF Safran 2024 - 2.png (364.12 Kio) Consulté 553 fois
Dassault NGF-SCAF Safran 2024 - 1.png
Dassault NGF-SCAF Safran 2024 - 1.png (584.77 Kio) Consulté 553 fois
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1888

Message par Deltafan »

Dans la foulée de la vidéo précédente, une autre, en provenance cette fois-ci d'Eumet, la société chargée de construire le réacteur du NGF/SCAF :

https://www.eumet-engine.eu/wp-content/ ... gine_1.mp4
Pièces jointes
Dassault NGF-SCAF EUMET 1 - Copie.png
Dassault NGF-SCAF EUMET 1 - Copie.png (644.07 Kio) Consulté 550 fois
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Deltafan
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1889

Message par Deltafan »

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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1890

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : Aviation de combat : Le PDG d’Airbus plaide en faveur d’une fusion des programmes SCAF et GCAP

https://www.opex360.com/2024/03/12/avia ... f-et-gcap/
(...)
l’idée d’un rapprochement entre le SCAF et le GCAP avait été mise sous l’éteignoir… Mais elle a de nouveau été évoquée – voire défendue – par Guillaume Faury, le PDG d’Airbus, dans les pages du quotidien britannique The Guardian.

Notant que les commandes européennes de chasseurs-bombardiers américains F-35 ont dépassé les achats combinés de Rafale et d’Eurofighter, M. Faury a fait valoir que l’Europe, pour « maîtriser son avenir », devait être « indépendante » et « souveraine » pour ses propres acquisitions en matière de défense. Or, a-t-il constaté, « nous ne collaborons pas suffisamment » et « achetons principalement hors d’Europe et principalement aux États-Unis ». Aussi, pour le PDG d’Airbus, le développement d’avions de combat européens de sixième génération ne doit pas « reproduire les erreurs du passé », quand les « ressources se répartissaient entre trois avions concurrents » [Rafale, Gripen, Eurofighter].

« Nous devons coopérer entre les pays européens, y compris le Royaume-Uni, car nous sommes dans des secteurs où l’échelle compte » alors que « les États-Unis ont opté pour un seul avion de combat [de 6e génération, le NGAD] ». Aussi, a-t-il insisté, il est clair que nous devons trouver un moyen de regrouper nos efforts en tant qu’Européens afin de disposer d’une capacité très puissante par type de système d’armement ». « Est-il logique de ne pas s’unir pour la sécurité et la défense avec le niveau d’insécurité que nous observons aux frontières de l’Europe ? Non, je pense qu’il n’y a pas le choix », a conclu le PDG d’Airbus.
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OPIT
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1891

Message par OPIT »

Le jour où Airbus saura faire un avion de combat digne de ce nom, j'écouterai ce qu'ils ont à dire.
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jojo
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1892

Message par jojo »

OPIT a écrit :
ven. mars 15, 2024 1:07 pm
Le jour où Airbus saura faire un avion de combat digne de ce nom, j'écouterai ce qu'ils ont à dire.
:notworthy
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux

#1893

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : La Belgique investit 60 millions d’euros en vue de son adhésion au projet de Système de combat aérien du futur

https://www.opex360.com/2024/04/29/la-b ... -du-futur/
Annoncée en juin dernier, en marge du Salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, l’entrée de la Belgique au sein du projet SCAF [Système de combat aérien du futur] en tant que pays observateur est sur le point d’être officialisée, comme vient de le faire savoir le gouvernement belge. « Le Conseil des ministres a donné aujourd’hui l’autorisation de signer l’accord administratif relatif au statut d’observateur de la Belgique dans le NGWS/FCAS [ou SCAF] », a-t-il en effet indiqué, via un communiqué diffusé le 26 avril.

Visiblement, les négociations avec la France, l’Allemagne et l’Espagne ont été plus longues que prévu, la ministre belge de la Défense, Ludivine Dedonder ayant indiqué, en novembre dernier, que la signature de cet accord devait avoir lieu avant la fin de l’année 2023. L’éventuelle participation de l’industrie belge au projet SCAF a suscité quelques réticences, en particulier chez Dassault Aviation, maître d’œuvre pour l’avion de combat du futur [NGF, New Generation Fighter], sur lequel reposera un « système de systèmes ».

« Je pense qu’il faut nous en tenir à ce sur quoi nous nous sommes engagés, ce qui n’est déjà pas facile. Nous devons réaliser la phase 1B à trois. J’espère que nous poursuivrons avec la phase 2, qui permettra de faire voler le futur avion, toujours à trois. Si on veut élargir la coopération, les discussions seront plus longues. Je rappelle que nous, Français, nous ne représentons plus qu’un tiers de ce projet. Je crains qu’aller plus loin ne se traduise par une perte de compétences utiles » fit valoir M. Trappier, le PDG de Dassault Aviation, lors d’une audition au Sénat.

Pour rappel, consistant à mener des travaux préliminaires sur de futurs démonstrateurs, la phase 1B du projet a été officiellement lancée en avril 2023. D’une durée de trente-six mois, elle fait l’objet d’un investissement de 3 milliards d’euros, financé à parts égales par les trois pays impliqués. La phase 2 doit débuter en 2026, avec une enveloppe de 5 milliards d’euros.

Quoi qu’il en soit, a souligné Mme Dedonder, « ce statut d’observateur nous permettra de suivre de près le développement de ce programme crucial pour l’avenir de la Défense belge, mais surtout européenne, et de prendre une décision éclairée sur notre éventuelle participation aux phases de développement ultérieures ». En outre, le gouvernement belge a également approuvé le lancement, dès cette année, d’un « programme spécifique de recherche et développement » doté d’un budget de 60 millions d’euros. Il s’agit de « positionner de manière optimale la base industrielle et technologique belge en matière de possibilités de coopération dans le cadre du programme de développement NGWS/FCAS », a-t-il expliqué.

Pour Mme Dedonder, « cet investissement nous permettra de soutenir le développement de technologies au sein de nos entreprises, petites et moyennes autant que grandes, mais aussi d’étendre notre expertise afin de jouer un rôle de premier plan dans ce programme européen ». Cependant, la ministre belge avait précédemment indiqué que la Belgique allait intégrer « officiellement le programme NGWS/FCAS » en juin 2025. Ce qui était d’autant plus prématuré que rien n’est définitivement acquis. « La participation aux différentes étapes du programme fera l’objet d’une proposition de décision au Conseil des ministres en fonction de l’évolution du programme », a précisé Bruxelles.
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