Par contre, je trouve excellentissime de sottise le fait de vouloir tester tes aptitudes. Si tu voles sur ce que ton pseudo suggère, je meurs de rire de ce que c'est idiot de la part de l'administration!
Désolé de te reprendre, mais je trouve excellentissime de sottise ce que tu soutiens.
Je ne meurs pas de rire car j’en ai connu un, skipper sur un gros cube, qui s’était tué sur tout petit cube du club… tout simplement parce qu’il avait voulu gérer la panne du petit cube comme le gros cube qu’il connaissait sur le bout des doigts, dans ses moindres boulons.
Je vais être dur, mais il non seulement il nous avait fait perdre un précieux tagazou, mais en plus on avait eu ensuite les pires ennuis avec la famille… j’oubliais, il avait 1 pax avec lui ce jour-là… même destinée. Tout ça parce qu’il avait un ego et une suffisance de la taille du Sears Tower et qu’il considérait… ben… ce que tu penses.
J’en ai lâché d’autres, des skipper de gros cubes, sur petits cubes du club… mais des types conscients que les deux n’avaient rien à voir, et que par conséquent les attitudes aux commandes de l’un ou de l’autre devaient être différentes. Cependant avec un dénominateur commun : le respect de la machine.
Moi-même, je l’ai compris plus tard, quand je suis passé à mon tour du petit cube au gros cube.
Le gros cube, c’est facile. Il est toujours très bien équipé. Quand on l’utilise pour assurer son gagne-pain, on est toujours sur des trajectoires faciles à suivre (régime de vol).
Et surtout, on a toujours quelqu’un à côté de soi (avec qui on n’a pas forcément d’affinité) pour faire une partie du boulot et rappeler ceci ou cela quand on est un peu débordé. Et ça fait toute la différence.
Etre dans un petit cube, par mauvais temps dans un coin que l’on ne connaît pas, n’est pas une situation dans laquelle on continue à bomber le torse… et là je n’ai même pas parlé de situation technique dégradée.
Tiens, pour finir. J’ai même vu un jour (vol en observateur), un pilote d’essais qui s’était honteusement emmêlé les crayons sur une check… parce qu’il ne connaissait pas l’avion.
Sûr qu’il était très fin pilote, mais passer du Mirage à la Caravelle en passant par le Transall et autres n’aide pas forcément. Heureusement que le mécanicien navigant, qu’il avait méprisamment repris un peu auparavant, avait été présent pour rattraper le coup… finalement.
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