Flying Tigers, Flying Legend: War reports

[Obelix]

Je vous propose, ici quelques extraits de mon carnet de pilote, durant ma campagne Flying Tigers

-------------------------------------------
Après des mois de tests, de formations, d'entrainement, de Cadet de l'Air, à élève pilote, du PT-17 à l'AT-6 me voilà dans le dernier cursus, la qualification sur Curtiss P-40.

Lundi 5 mai 1941, Barksdale Field (La) ou plutôt son terrain de dispersion près de la Nouvelle Orléans, Gulfport, 20th Pursuit Group, 77th Pursuit Squadron 8h47am

La Louisiane se caractérise par un climat chaud et humide, avec de fréquentes averses de pluie en période chaude. Le terrain de Barksdale possède deux pistes annexes, dont le terrain de Gulfport, presque sur la mer ! Ce matin-là, j’ai rendez-vous avec mon chef de Squadron pour un ultime entraînement. Moi, le New-Yorkais, me voilà perdu au milieu des Cajuns et du Jazz New Orleans, bref je vie dans l’exotisme ! Cependant le chemin a été long pour en arriver-là, sur cette piste de Gulfport, et piloter le plus moderne et le plus performant des chasseurs de l’Air Corps, le Curtiss P-40B !! Après mon engagement, il y a maintenant 10 mois, une batterie de test, puis une formation militaire et un perfectionnement en tant que futur officier de l’US Army. Enfin, l’école de l’Air Corps, les cours de pilotage, du PT-17 Kaydet au North American T-6 ! Puis enfin, le choix de carrière dans un Pursuit Group, grâce à un travail acharné et une réelle volonté de ne pas piloter des autobus comme le B-18 ou pire un C-47 !!!

Après un léger breakfast, je me dirige vers le « Dispersal and Operations Room », une baraque en bois, où les pilotes se retrouvent pour préparer leurs différentes missions.

Sur la piste étroite (ce qui nous change de l’immense champ de Barksdale), deux Curtiss P-36 prennent leur envol. Ils étincellent sous le soleil matinal, car ils ont encore leur tenue de « fête », un fini alu naturel, et n’ont pas encore reçu le nouveau camouflage Oliv Drab and Neutral Grey, à l’instar de nos P-40B. Je presse le pas quand j’aperçois au loin mon chef de Squadron, déjà impatient, le cigare au bec, et tournant en rond devant la baraque.

Le Captain Flintwood me serre la main, et me précise une nouvelle fois ma mission. Elle est à la fois simple et « vitale » (pour moi, il va de soi !). En effet, je viens enfin de recevoir mes "ailes" que je porte fièrement sur ma chemise règlementaire, je suis donc officiellement un pilote "confirmé" de l'US Army Air Force. Mon affectation future, va dépendre évidement de cette mission, bien que je reste persuadé que tout a déjà été planifié! Me voilà, donc, jeune Second Lieutenant devant l'imposant Captain John T "Mad" Flintwood, presqu'au garde à vous.

"- Mon p'tit vieux, ceci est une mission d'alerte en trois points:

1. Décollage et grimpée à 4800ft, puis rétablissement, avec un cap au 045°. Repérage de la cible, puis communication avec le contrôle sol pour confirmation. Si tu as le feu vert, tu détruis la cible.

2. Retour sur un cap au 180°, en descendant à 1000ft, ta deuxième cible est une barge marquée par un fumigène, ici point besoin de feu vert, tu engages dès l'aperçu.

3. En cap retour selon indication du contrôle sol à vitesse maxi, attention toutefois au trafic local, on va pas tout arrêter pour toi, tu gares ton taxi là où tu l'a démarré, dès que la fusée verte de la tour sera lancée, tu auras précisément 25 minutes pour accomplir cette mission. Compris, Lieutenant?"

"- Yes, Sir"

Tu parles, si j'ai compris! Connaissant "Mad", ce dernier a du placer quelques fourberies sur ma route. Je le salue, puis après un demi tour règlementaire, je me dirige vers mon avion. Je tire de ma poche de poitrine une paire de Ray-Ban, que j’ajuste comme un « ancien ».

Le sergeant Joe Delgado, mon mécano attitré, m'attend près de l'empennage sur lequel se trouve mon équipement de vol. Je retire ma casquette, puis, j'enfile mon cuir, harnache mon parachute et enfile mon gilet de sauvetage. Je garde mon serre-tête et mes gants à la main, puis, j'effectue ma visite pré-vol.

Joe me rassure en me précisant les données règlementaires: poids des munitions, distance de convergence des armes, quantité d'huile, quantité de carburant, pression des pneus, et étalonnage du poste émetteur-récepteur, fréquence de travail etc.... Je l'écoute d'une oreille discrète, déjà tendu et concentré sur mon vol. Je vérifie, cependant que les trappes à essence sont bien refermées, que les cales de volets et d’ailerons ont été retirées,.

Je vérifie les gouvernes, le gouvernail, les volets, les ailerons puis, baissant la tête, je passe sous le Curtiss afin de vérifier le verrouillage des trappes d'armements, ainsi que l'absence de toute fuite d'huile ou de carburant. Je passe ma main sur les ailettes de refroidissement et vérifie l’absence de toute fuite de Glycol.

Je passe ensuite devant les ailes, examine les calibres .30, les tubes sont propres puis je m'approche de l'énorme hélice. Je tente de la brasser, le bruit et la résistance obtenus me rassurent un peu. Je vérifie également les panneaux du moteur, en les tapotant pour être certain que tous ont été correctement revissés. Vaguement angoissé malgré tout, je fais le tour de l'aile gauche puis j'enfile mon casque et mes gants. Avec l'aide de Joe, je grimpe sur l'aile, puis je m'assoie sur mon siège baquet. Joe me passe les harnais en sifflotant un air connu "Chattanooga choo choo".

"- Serre-les fort, je suis sûr que ce salopard de "Mad" m'a réservé une ou deux surprises!"

"- Vous inquiétez pas, Sir, c'est au poil!"

Mouais, n'empêche!! Je vérifie mes instruments, je branche ma radio, et ajuste la fréquence, je fixe mon laryngophone.

"- Gipsy 23 à Sweet Home, suis paré pour mise en route moteur."

"- Ici Sweet Home, Roger, feu vert, je répète feu vert!" Une fusée verte s'élève aussitôt de la tour. Voilà, c'est parti!!! 25 minutes!! Pas une de plus!! Pourvu que le moulin démarre.

Fébrilement, je bascule tous les commutateurs, puis, d'une geste tournoyant, j'indique à Joe, muni de son extincteur, que je mets en route.

L'énorme Allison, tousse, fume, puis tousse de nouveau... L'hélice commence à brasser l'air....Allez, allez, mon vieux, magne, magne, magne...Enfin, le moteur prend vie dans un énorme vacarme empuantit par les échappements.... Je scrute le compte-tours, puis les jauges.

"- Gipsy 23, moteur en route, demande l'autorisation de rouler" Je vois du coin de l’œil, Joe reposer son extincteur et faire signe à ses deux collègues de se glisser sous l’avion pour retirer les cales.

"- De Sweet Home, autorisation au roulage!!"

D’un geste, je fais dégager les cales, le moteur est encore froid, mais le temps de rejoindre la piste, il sera à température. Je règle le mélange, j'ouvre les ailettes du radiateur en grand, et je me penche à gauche hors du cockpit, rien.... ah, si, un cycliste!!! Bon, sang, qu'est-ce qu'il fout là cet abruti!! Je pousse doucement les gaz, mets du pied à gauche en jouant sur les freins, Joe me guide par de savantes gesticulations. Le Curtiss s'ébranle enfin, puis en cahotant, se dirige vers le bout de la piste. Petits coups de gaz, coups de palo, je "roule" en zigzag pour tenter d'apercevoir quelque chose devant moi.... Il est vrai que le P-40B ne se conduit pas comme ma Ford 1932! Comme je regrette alors le terrain de Barcksdale, où l’on peut décoller à près de 10 avions de front, sans avoir à taxier le zinc !

Je m'aligne sur la piste, enfin!! Coup d'oeil aux instruments, pression d'huile, ok; pression de carbu, ok; température d'huile, ok; température du liquide de refroidissement, ok; compte tours, ok, jauge carbu, ok; ampèremètre, ok; tout baigne!! Un cran de volet, freins serrés, je pousse les gaz et fait monter les tours, le bruit est onctueux, bref, "il" est prêt et semble aussi impatient que moi, mon pouls s’est brusquement accéléré!!! Je remets par contre l’Allison au ralenti, puis:

"- Sweet Home, de Gipsy 23, paré à décoller!"

"- De Sweet Home, SCRAAAAAAAAAAMMMMMMMMMMMBBBBBBBBBBBBBBLLLLLLLLLLLLLLLEEEEE!!!!"

Bon sang, ce type est givré!!! Il m'a explosé les tympans!! Mécaniquement, j'ai mis les gaz, compensé le couple au pied.... Le Curtiss bondit littéralement, puis très vite, manche en avant, se redresse, enfin, je peux voir devant moi!!! Mais surtout de permettre à l'empennage de recevoir le souffle de l’hélice.

La piste défile maintenant à grande vitesse, coup d'oeil au badin, c'est bonnard, légère traction sur le manche, et je me sens soudain plus léger, vario positif, je rentre le train. Le double "bong" me confirme que mon train est rentré, je tire sur le manche, toujours pleins gaz, je prends aussitôt un cap au 045°. Quelle sensation de vitesse, après ces longs vols en T-6 !! Le Curtiss est un vrai bolide !

"- Sweet Home de Gipsy 23, suis au cap 045, je grimpe à 4800ft, out"

Je rentre mes volets, puis peu à peu réduit les gaz, modifie le mélange ainsi que le pas d'hélice, enfin, je referme ma canopée. Aussitôt le chaud soleil de Louisiane rend le cockpit aussi agréable qu'un four à pain surchauffé. J'ajuste mes lunettes de soleil, puis admire le coin. La mer est calme et le temps splendide. Je stabilise à 4800ft, puis commence à réduire les gaz. Voyons, je recalcule mon temps de vol, en fonction des informations recueillies aux Ops. Où est cette foutue cible?

Plus bas, j'aperçois quelques navires, fins Destroyers à pleine vitesse, lourds cargos lents poussifs et crasseux, quelques bateaux de pêche. Un coup d'oeil à la montre du bord m'indique que je risque d'être en retard. Machinalement j'ajuste l'assiette de mon Curtiss avec les trim.

Le soleil bas, me gêne un peu, puis là, à 2 heures, deux, puis bientôt cinq points noirs, immobiles, semble-t-il..... Oui, immobiles, des ballons!! A différentes altitudes !! Ouf, il n'y a pas de cible tractée!

"-Sweet Home de Gipsy 23, j'ai cinq contacts en visuel, suis à environ 20 nautiques du Cap Ferry Station, demande instructions."

"- Sweet Home, à Gipsy 23, pas d'appareil dans le secteur?"

Rapide tour d'horizon, non, à par ce Douglas loin dans mes 9 heures, personne.

"- De Gipsy 23 à Sweet Home, rien d'autre en vue"

"- De Sweet Home, autorisation de tir, je répète, autorisation de tir!"

"- Gipsy 23, autorisation de tir, je confirme réception, Out"


J'effectue un rapide tour de cadrans, tout est en ordre, je déverrouille les sécurités, et je lâche une courte rafale. Tout fonctionne. Je grimpe un peu, et m'aligne sur les ballons. Vitesse réduite, léger piqué, les cibles grossissent dans mon collimateur, je presse les détentes, une seconde. Le Curtiss vibre de tous ses rivets, et je vois les deux premiers ballons exploser, coup de palo à gauche, j'aligne, je tire, puis léger piqué, virage droit, j'aligne, je tire....

Je vire sur l'aile et me démonte presque la tête afin de vérifier le résultat de ma passe de tir. Tous les ballons y sont passés!! Trop simple, c'est pas le genre de "Mad", ce truc est vraiment trop simple. J'effectue un 360°, mais il ne reste vraiment rien, seul un Destroyer ancré non loin de là est visible. Bon, c'est donc fait.

Je réduis les gaz, puis pique légèrement pour rejoindre les 1000ft requis. La mer semble me sauter au visage tant je vais vite. Le Curtiss semble aussi joyeux que moi, virage serré à droite, puis cap au 180°.

"- Gipsy 23, au cap 180°, Mille pieds, out"

Je vérifie ma température d'huile, tiens, elle est un peu haute. J'ouvre en grand les ailettes de radiateur, modifie le mélange et réduis les gaz encore. Pas d'hélice réduit aussi, rien n’y fait, ça monte encore. Bon, Joe va se faire engueuler!!!

Le cap 180° me mène droit sur une série de barges amarrées à une grosse bouée rouge, ma deuxième cible! Tour d'horizon, et hop,.... Ah, non, voilà un NA-AT-6 en vol ici sur ma gauche, le gazier, un inconscient, semble ne pas faire attention à moi, à ce rythme, on va se croiser au-dessus des cibles, je risque de lui plomber le cul!! Je grimpe un peu, puis allume mes feux, en battant des plans. Alors, tu roupilles ou quoi???

Les secondes passent et enfin, l'abruti réagit, et vire main gauche me laissant le champ libre. Je vire, lights off, puis commence ma passe de tir. Je grimpe un peu, puis en léger piqué, j'aligne les deux barges crasseuses, je presse les détentes, les deux calibres .50 et les quatre de .30 toussent, je vois clairement les traçantes, puis le bruissement sur l'eau, enfin les impacts sur les pontons abandonnés. Mon altitude est tombée à moins de 100 ft quand je redresse, je regarde en arrière, un léger nuage de poussière et de débris flotte au-dessus des bateaux lavoir.

Allez, une deuxième passe!! Coup d'oeil à l'huile, ça chauffe, mais ça tiendra, je grimpe, puis bascule serré gauche, coup de palo, j'ajuste, je presse les détentes. Très vite, les culasses des .50 claquent à vide, seules les .30 hachent menue les pontons!! Je vire sèchement à droite, laissant les radeaux troués comme des passoires, puis je grimpe légèrement.

"-Sweet Home de Gipsy 23, cibles détruites, demande cap retour."

"- De Sweet Home, attention au trafic, prenez un cap 220° pendent deux minutes, puis 305° et vous rappelez en finale, attention, il y a du monde dans la boucle, altitude mini 1500ft!"

"- De Gipsy 23, 220° 2 minutes, puis 305°, à 1500ft, trafic en approche, Roger"

Bon, va falloir ouvrir l'oeil. Pour le temps, c'est bon, sauf si la tour me fait faire trois boucles d'approche. La température d'huile s'est stabilisée, c'est rassurant. Je corrige l'assiette du Curtiss, enclenche la sécurité des armes, puis, tout en maintenant le cap indiqué, je vérifie tous mes instruments. L'atmosphère de la cabine est étouffante, je transpire à grosses gouttes.

"-Sweet Home de Gispsy 23, suis en vue du terrain au 305° 1500ft, demande autorisation de me poser."

"- Gipsy 23, vous êtes clear pour l'approche, QFE 1023, QDM 020, vent 10 knots au 030, piste 310 en approche Sud, rappelez en finale"

Je récite toute la procédure, règle mon altimètre, et réduis les gaz, je mets un cran de volet et trim en conséquence.

"- Gispsy 23 vent arrière" La base défile sous mes ailes. J'ouvre enfin ma canopée, un courant d'air chaud et humide me fouette le visage, ouf, ça fait du bien!! Je remonte la piste au petit train, altitude 600ft, tout réduit. Je penche le Curtiss sur la droite pour apercevoir le terrain et la tour, pas de fusée rouge, je suis clear pour le posé. J'effectue un "S" puis, je m'aligne sur la piste 310.

"- Gipsy 23, train sorti" Je sors effectivement le train, puis d'un battement d'aile j'indique à la tour que je demande une vérification visuelle. Fusée verte, le train est sorti!! Je passe à deux crans de volets, vire à plat, hélice au petit pas, avion légèrement en crabe pour voir la piste.

C'est bon, ça se présente bien, je contre le couple au palo, puis réduit encore et sors tout. Je me pose en douceur au seuil de la piste, je pousse légèrement le manche en avant pour maintenir l'avion à l'horizontal le plus longtemps possible.

En effet, une fois la roulette de queue posée, l'appareil gouverne mal. Finalement, je laisse "tomber" le Curtiss sur son arrière. Un peu de gaz pour me sortir de la piste, puis je m'aligne péniblement sur un Chevrolet Jaune, le camion de piste. Je le garde en visuel sur mes 11 heures, et il me guide vers mon emplacement de parking. Joe me donne par gestes les dernières instructions, je fais un spectaculaire "180°" en jouant des freins et des gaz, puis au signal je coupe le moteur...

Brusquement le silence tonitruant, oreilles bourdonnantes....et puis, le bruit caractéristique du métal surchauffé se refroidissant en faisant des "clac clac". Puis, cette odeur inoubliable, de métal chaud, de gaz d'échappements, d'huile, d'essence d'avion et de cordite. Ouf, il fait chaud. Je retire mon serre tête, puis mes gants et enfin mon laryngophone. Joe, déjà sur l'aile, m'aide à retirer les harnais. Je me lève, les oreilles encore toutes sonnantes, je saute sur l'aile puis sur le sol. J'enlève mon gilet et mon parachute et récupère ma casquette que me tend Joe.

"Mad" est sur le pas de porte des Ops, bras croisés, une moue dédaigneuse lui mange le visage.

"- Arrive par ici!!"

Je me presse vers mon chef de Squadron

"-Sir?"

"-C'est bon, le comique, va faire tes valises, tu pars pour Wheeler Field, à Hawaï!!"

Cette fois, je suis bien dans l'Armée!!! Hawaï!! Quelle aventure....

En retournant vers mes baraquements, je ne peux m'empêcher de siffloter "Chattanooga Choo Choo"....

[oli]

Merci Obé !

Ca m'a rappelé ma 1ère mission de ta campagne FB.
Vivement la suite (des war reports... et de la campagne pour PF...).



Oli... qui est un tantinet fatigré et qui vole se coucher...

Françoise, qu'est-ce que ça t'inspire ?

[werner]

Yoooo, on le vit, je flippais autant que le PIM avant le début de son vol.

Signé Werner, truffe qui va boire un verre d'eau glacé

[Obelix]

Merci, mais y'a une bourde, Chattanooga Choo Choo a été enregistrée le 7 mai 1941, par conséquent, mon pilote ne peut la fredonner le 5....

[werner]

Merci, mais y'a une bourde, Chattanooga Choo Choo a été enregistrée le 7 mai 1941, par conséquent, mon pilote ne peut la fredonner le 5....

Je me disais bien qu'il y avait quelque chose qui me chiffonnait. Un truc bancal quelque part.

Signé Werner, truffe qui trouve maintenant que rien ne va plus

[Obelix]

Je me disais bien qu'il y avait quelque chose qui me chiffonnait. Un truc bancal quelque part.

Signé Werner, truffe qui trouve maintenant que rien ne va plus

Ouep, je comprends ta déception...

[oli]

Non, non, c'est tout bon, Obé.

De source bien informée, je sais que Glen Miller était venu encourager les aviateurs de Barksdale Field le samedi 3 mai 1941. Lors de ce concert mémorable, il avait joué avec son orchestre le fameux Chattanooga Choo Choo qu'il devait enregistrer 4 jours plus tard.

[Obelix]

...marrant ça, cette chanson, fait partie du Film "Sun Valley Serenade" de Bruce HUMBERSTONE, avec Sonja HENIE, John PAYNE et bien sûr Glen Miller et son orchestre, l'histoire de musiciens de "big bands" en tournée, sorti officiellement aux USA le jeudi 21 août 1941....

[oli]

A ne rien y comprendre, n'est-ce pas ?

[Barback]

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisirs a te lire
Comme oli je me suis aussi revu en train de faire la première mission de ta campagne des flying tigers!

Superbe!

[Pitros]

Obé, t'as pas de beaux screens de cette mission à leur montrer ? innocent:

ça ferais monter d'un cran leur taux d'impatience !
(oui, je suis un méchant sadique ! d'autant plus que j'ai vu lesdits screens, et qu'ils sont magnifiques !

[Obelix]

Si t'insistes.....

Skin historique du 77th PS (basé à Moffet, Californie, précédement en Louisiane, avion du joueur!):





Photo d'ambiance, avec démarrage du parking:




L'abruti en AT-6!!



Et hop, un ballon de moins!!!



L'attaque des Barges:

[Obelix]

Juste avant l'ouverture du feu:




Et un bateau lavoir, un!!!




Bon, on rentre!




En final, à Gulfport:

[Obelix]

Juste avant le touché des roues:




Queue haute!




Mission accomplie!

[Barback]

Merci Obé, super photos!

[oli]

Je viens de lire le post de Werner dans l'Emile, suite à la remarque de Françoise sur les écrits du matin... (voir le war report en dessous de celui-ci).

Vous allez me dire que j'ai l'esprit mal tourné mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Werner quand j'ai lu et vu l'avant dernière photo d'Obé ci-dessus...

Sinon, bravo Obé. J'adore l'ambiance et, ma foi, tu as bien profité des ajouts d'objets.
Vivement les départs parking !:Jumpy:

Bon réveil Werner. eh oui, tu avais raison, ça part en couille...

[Buck-Danny]

Alors moi voila, je viens de telecharger les deux packs (missions et skins...), un grand MERCI!!!, Honnetement je n'avais pas pris la peine de chercher jusque la, je me contentais de petites missions faites a la va vite et piquées sur une BD (:hum: ), avec les skins d'origines...
Et la je viens de tester, c'est simplement magnifique!!:Jumpy:
Merci encore une fois, et vive les Flying Tigers!

[oli]

Salut Buck.
Tu parles de la campagne des Flying Tigers en biblio ?
Si oui, elle est d'Obélix mais a un peu d'âge et n'est pas toujours compatible avec les dernières versions d'Il-2 (en fait post Pacific Fighters du fait des départs parking posant problème après AEP).
Ici, les screens d'Obé viennent de sa campagne Flying Tigers en cours de développement pour l'adapter à Il-2 1946.

[Buck-Danny]

Ah ok
mais c'est deja vachement sympas, meme si les maps sont celles d'allemagne... et les skins sont vraiment magnifiques:yes:
En tout cas chez moi ça a l'air de passer pas mal pour le moment.

Et pour la nouvelle campagne, desolé si je pose encore une question maintes fois repetée (ma specialité ), mais elle est prevue pour quand? environ.

Merci pour la reponse

[oli]

Ahhhhh....

La réponse tant attendue est "in 2 more months" !!!

Je ne sais plus trop. Il me semble qu'Obé avait parlé de fin juin (2007... ).

En tous cas, c'est vrai que cette campagne est déjà extraordinaire.
Si tu veux du fun de ce calibre (de l'enveloppé, du costaud), tu peux également charger les campagnes de Gaston. Lui et Obé c'est kif-kif bourricot (ou plutôt kif-kif brebis galeuse ).

[Buck-Danny]

oki je vais voir ça, merci

[Obelix]

Mouarf, fin juin, c'est impossible..... Faudra patienter un peu quand même!

[Buck-Danny]

Il y aurait moyen d'avoir 2-3 nouveaux skins avant quand meme?

[oli]

C6 est aussi un site.

Regarde dans la section téléchargement.

Choisis :
Catégorie : Pacific Fighters ------------- Type : Skin ---------------- Skin : Hawk81A2 ...(34)

et là tu trouves toutes les skins de Obé pour les AVG.

[Buck-Danny]

je sais bien que C6 c'est pas qu'un forum
Quand je suis allé voir ce week end j'ai du passer devant sans les voir je pense que je vais aller a la retraite avant meme d'avoir commencer a bosser...



EDIT: je suis aller verifier, il y a en effet beaucoup de skins FT a partir de la page 13, mais impossible de les telecharger