Re: Ka-52 Bourget 2013
Publié : ven. sept. 06, 2019 4:35 pm
Mmmmm Pas mal le Ka-52...dans le même ordre d'idée, le même reportage mais pour le Mi-28
Oula....Eowya a écrit : ↑ven. mars 27, 2020 1:46 amJ'avoue ne pas du tout être fan du Mi-8... Tu sens l'appareil sans ambition qui a simplement essayer de copier le Apache Américain, là ou Kamov a vraiment surpasser son concurrent américain en terme d’innovations... La configuration contrarotative, un petit canon BMP2 des familles, les sièges éjectables... Pour moi, le Mi-28 n'est qu'un pique assiette qui a piqué injustement trop de part de marché aux KA-50 et 52 =p
Ah je ne dis pas le contraire.Whisper a écrit : ↑dim. mars 29, 2020 12:52 pmOui, mais justement c'est les capacités tout temps du Ka50 (puis du Ka52) qui l'ont fait être préféré à l'origine au Mi28. A partir du moment où la version Mi28 N a eu ses capacités tout temps et son radar, il est revenu dans la course et a été re-choisi comme helicoptere de choix de l'armée Russe.
Je dis pas que le Ka52 est mauvais, au contraire, mais ne jetez pas le Mi28 parcequ'il a l'air d'un clone de AH64. C'est un super appareil aussi.
Je sais bien que le Kamov n'est pas le premier hélicoptère contratoratif, mais ça reste le premier en tant qu'hélicoptère d'attaque, et ça lui confère une liste d'avantages non négligeables pour être parmi les meilleurs hélicoptères d'attaque de sa génération :
Les deux appareils sont plus léger que le Mi-28 (le KA-52 possède une masse a vide de 7 800 kg pour 7 890 kg pour le Mi-28 et 7 700 kg pour le Ka-50). Question perf, je ne parierais pas là dessus, un appareil contratoratif utilise toute la puissance de ses turbines pour la portance, contrairement a un appareil avec rotor de queue qui sacrifie une partie de celle ci pour contrer le couple. Sans parler du taux de dérapage, très limité pour un hélicoptère avec rotor de queue, et sans aucune limitation pour un appareil contrarotatif qui peut littéralement s'éclater a faire des dérapages a volonté, et donc un nombre de manœuvres qui ne pourraient être reproduites sur un appareil classique)
Question blindage, la puissance du moteur du Kamov, du fait du gain de puissance par l'absence de rotor de queue a permis a celui ci d'être très lourdement blindé dans sa version KA-50. Le cockpit d'un KA-50 est conçu pour résister a des munitions de calibre 20mm, contre 12.7 pour le Mi-28. Il me semble que le blindage du cockpit du KA-52 a été revus a la baisse vis a vis de son homologue le KA-50, mais je n'ai pas trouvé de données là dessus.Whisper a écrit : ↑dim. mars 29, 2020 10:40 amParmis les atouts notables du Havoc : sa cellule renforcée, ses capacités anti-aériennes en configuration Igla, son canon justement, bien + libre de ses mouvements que le canon du Hokum sur le flanc, et pour la version N, sa suite radar, qui fait que la version "N" du Mi28 a pu reprendre la main comme helicoptere de combat de l'armée Russe (la version A ayant été délaissée pour manque de capacité tout temps).
C'est faux, c'est un exercice de pilotage, même un pauvre Panther peut le faire.ce qui permet certaines manœuvres pratiquement impossible avec un hélicoptère classique (comme tourner en cercle autour d'une cible, le nez pointé vers la cible
Je me réfère au manuel du KA-50 (page 49), je cite :jojo a écrit : ↑lun. mars 30, 2020 1:16 amC'est faux, c'est un exercice de pilotage, même un pauvre Panther peut le faire.ce qui permet certaines manœuvres pratiquement impossible avec un hélicoptère classique (comme tourner en cercle autour d'une cible, le nez pointé vers la cible
Du reste je doute que ce soit une tactique valide au combat.
"En observant les manœuvres horizontales, deux manœuvres importantes se détachent : le cercle face au centre, et le virage sur
axe. Le virage sur axe est accompli de manière presque identique par les hélicoptères à rotor unique ou coaxial, et le cercle
face au centre est une manœuvre radicalement nouvelle qui permet à l'hélicoptère d'engager une cible au sol pendant une
longue durée tout en conservant un angle de tangage négatif. Habituellement, maintenir un angle de tangage négatif induit une
accélération vers l'avant, ce qui conduit à perdre la cible et, conséquemment, à la nécessité de mener des passes multiples.
Cela réduit les chances de toucher et accroît la vulnérabilité de l'hélicoptère. La manœuvre du cercle face au centre apporte un
avantage vital au combat, et ne peut être accomplie que par un hélicoptère à rotors coaxiaux."
Difficile de juger. Ce sont tous les deux des canons 30mm, je ne sais pas pour la précision, je fais juste remarquer que le choix de mettre le canon au plus prêt du centre de gravité de l'appareil a justement été fait pour réduire le recul et augmenter la précision, après il y a surement d'autres paramètres matériel à prendre en compte, mais je comparais surtout par rapport au Mi-28 qui a le même canon, mais en bout de nez, ce qui doit forcément le rendre plus sensible au recul. Quand au fait de mettre le canon sur une gimbal, je pense que c'est pas forcément utile sur un hélico contrarotatif dont tout le fuselage peut aisément et rapidement s'incliner vers une cible, entre ça et le débattement du canon, c'est largement suffisant, un hélicoptère ne s'amuse pas a tirer au canon des cibles derrière lui ou a des rayons de plus de 90°... Disons que la gimbal apporte l'avantage a l'artilleur de pouvoir gérer le canon indépendamment d'une action du pilote là ou dans le KA-52, l'orientation de l'appareil est effectué par le pilote.
Difficile de comparer sur la base de simple reportage ^^ Le KA-52 est capable de faire des loopings, mais peut aussi faire des manœuvres en lacet a vitesse importante, contrairement aux autres hélicoptères a rotor de queue.
La conception unique d'un système à rotors coaxiaux, et sa capacité intrinsèque de contrôle directionnel du rotor, de part l'absence de couples de forces, procurent aux hélicoptères à rotors coaxiaux une autre particularité importante – le système de contrôle devient quasiment indépendant de l'angle de glissade. C'est cela et l'absence de rotor de queue qui confère des possibilités illimitées pour effectuer des manœuvres à plat avec de grands angles de glissade. L'empennage d'un hélicoptère à rotors coaxiaux n'implique aucune restriction sur l'angle de glissade car il est conçu pour
supporter des changements d'angle de glissade de 180 degrés. Une manœuvre nouvelle et radicale, appelée virage 'à plat', a été testée avec le Ka-50 et autorisée pour l'utilisation opérationnelle. A une vitesse allant jusqu'à 90-100 km/h, cette manœuvre peut être effectuée jusqu'à 180 degrés à gauche comme à droite dans le plan horizontal, alors qu'on vole à une vitesse pouvant atteindre 230 km/h avec un taux de virage
proche de zéro.
Le virage à plat est une pure manœuvre de combat qui peut être employée pour diriger des armes fixes vers une cible en un temps record. Cela rend superflu un montage en tourelle pour le canon et économise un temps précieux pour tourner à des angles élevés. L'absence du rotor de queue permet à un hélicoptère coaxial d'utiliser tous les avantages de son contrôle directionnel et de développer sans restriction des taux de lacet élevés quand il manœuvre. Même si les hélicoptères à rotor unique se targuent d'un meilleur couple de contrôle directionnel, ce couple ne peut pas être employé à tout moment ; c'est particulièrement vrai pour une action aux commandes rapide et brutale. Ceci est dû aux restrictions sur le taux de lacet causées par des considérations de résistance du rotor de queue et de la transmission, la résistance insuffisante du mât anti couple, et des considérations liées au maintien de la contrôlabilité dans le cas où le rotor de queue serait pris dans le vortex de l'hélicoptère. Cela étant, l'absence de rotor de queue permet à l'hélicoptère d'être contrôlé dans le plan horizontal en enfonçant rapidement les pédales ; ce qui peut conduire à une manœuvre en lacet bien plus rapide
Je te cite mes sources :
Sur https://aviationsmilitaires.net/v3/kb/a ... otan-hokum on parle même de 23mmLe blindage est constitué de plaques d'aluminium espacées, pour une masse totale de plus de
300kg. Le blindage est intégré dans la structure du fuselage, permettant ainsi de réduire la masse totale de l'appareil. Les
essais du GosNIIAS confirmèrent que le cockpit était protégé des obus de canon jusqu'au calibre de 20mm, ainsi que des éclats.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mil_Mi-28 ... 9ristiquesCockpit totalement blindé résistant au tir de munitions perforantes ou incendiaires de calibre 12,7 mm.
Tout dépend de la menace. Mais je ne crois pas que le vol tactique + tir en statique soit la doctrine la plus employée par nos forces ces dernières années.