Un appareil vidange ses réservoirs au-dessus de 6 écoles

[Azrayen]

Non.

[baz0991]

Non.

Par contre, il y a des vides-vites qui sont déclenchés, et qui font "plouf le Rafale"...

[jojo]

Non.

Par contre, il y a des vides-vites qui sont déclenchés, et qui font "plouf le Rafale"...

C'est plus compliqué que ça dans la gestion de la panne.

[NoxRider]

Non.

Par contre, il y a des vides-vites qui sont déclenchés, et qui font "plouf le Rafale"...

A quoi se rapporte cette allusion ?

[jojo]

Non.

Par contre, il y a des vides-vites qui sont déclenchés, et qui font "plouf le Rafale"...

A quoi se rapporte cette allusion ?

Un Rafale M perdu dans l'Océan Indien fin 2010.
Mais c'est HS, et il y a probablement un sujet dédié

[ironclaude]

C'est le vide vite qui était resté coincé en position ouverte ?

[OPIT]

C'est le vide vite qui était resté coincé en position ouverte ?

Plus exactement, si ma mémoire est bonne, il n'est (était ?) pas prévu que ce vide-vite se referme. Plus clairement ce n'était pas une panne mais la conséquence d'un changement d'avis après une décision supposée définitive.

[baz0991]

C'est le vide vite qui était resté coincé en position ouverte ?

Plus exactement, si ma mémoire est bonne, il n'est (était ?) pas prévu que ce vide-vite se referme. Plus clairement ce n'était pas une panne mais la conséquence d'un changement d'avis après une décision supposée définitive.

Exactement.
Un vide-vite de bidons, cela ne se referme pas en vol. Un fois ouvert, ça reste ouvert. Et si on fait un ravitaillement en vol, tout le pétrole pris va dans les bidons, puis ressort immédiatement par le vide vite...

[TOPOLO]

C'est le vide vite qui était resté coincé en position ouverte ?

Plus exactement, si ma mémoire est bonne, il n'est (était ?) pas prévu que ce vide-vite se referme. Plus clairement ce n'était pas une panne mais la conséquence d'un changement d'avis après une décision supposée définitive.

Exactement.
Un vide-vite de bidons, cela ne se referme pas en vol. Un fois ouvert, ça reste ouvert. Et si on fait un ravitaillement en vol, tout le pétrole pris va dans les bidons, puis ressort immédiatement par le vide vite...

Que ce serait il passé si le/les bidons avaient été largués ?
A priori, la décision "supposée définitive car irréversible" me semble quand même réversible par le largage bidon, mais le caractère "irréversible sauf à larguer les bidons" n'avait pas été pris en compte. Sait on si les procédures ont été mise à jour en prohibant l'AAR après ouverture d'un vide-vite, ou bien si on a ajouté un jettison mandatory entre les deux ?

[jojo]

Je suis allé sur le site du BEA-é, mais le rapport n’a pas été publié.
Ça avait quand même été largement commenté dans la presse spécialisée à l’époque (don’t Air & Cosmos).

Donc le Rafale M18 partait depuis l’Océan Indien pour une mission sur l’Afghanistan.
2 bidons de 2000L + AASM.
Différence significative entre le DETOT et la jauge (et les bidons Marine sont jaugés).

Le Rafale M18 fait donc demi-tour et doit se mettre au poids pour apponter.
Le vide-vite des bidons est actionné (c’est comme enlever le bouchon).
Dans ce cas précis le vide-vite avion est (était ?) inhibé.

Le Rafale doit donc encore faire des évolutions avec PC pour cramer plus de pétrole et se mettre au poids (les bombes et bidons sont toujours sous les ailes).

Pour une raison qui m’échappe, l’avion n’apponte pas tout de suite. Il est alors jugé qu’il doit aller ravitailler sur la nounou. Ce qui a échappé à tout le monde (et le pilote était en liaison avec le PA, alors il n’est pas seul en cause) c’est qu’effectivement, le pétrole pris allait dans les bidons d’où il s’échappait aussitôt à cause des vide-vite bidon restés ouvert (par conception).

Le temps de comprendre pourquoi le pétrole ne remontait pas, ça s’est fini en pane sèche.

IMHO, garder la possibilité d’utiliser le vide-vite avion après avoir actionné le vide-vite bidon pourrait déjà simplifier la vie.
L’autre option serait de pouvoir isoler les bidons quand on ravitaille.

[OPIT]

Il me semble que le problème de jaugeage était résolu et qu'il avait donc été décidé de poursuivre la mission.
La solution c'est de ne pas changer d'avis. Mettre en oeuvre une procédure implique de la mener à son terme, donc ici de se poser, même si l'anomalie à l'origine de cette procédure disparaît. Là ils ont juste cours-circuité la maintenance (dépannage et remise en oeuvre).

[jojo]

Il me semble que le problème de jaugeage était résolu et qu'il avait donc été décidé de poursuivre la mission.
La solution c'est de ne pas changer d'avis. Mettre en oeuvre une procédure implique de la mener à son terme, donc ici de se poser, même si l'anomalie à l'origine de cette procédure disparaît. Là ils ont juste cours-circuité la maintenance (dépannage et remise en oeuvre).

C’est la première fois que j’entend parler de ça !

[ironclaude]

C'est le vide vite qui était resté coincé en position ouverte ?

Plus exactement, si ma mémoire est bonne, il n'est (était ?) pas prévu que ce vide-vite se referme. Plus clairement ce n'était pas une panne mais la conséquence d'un changement d'avis après une décision supposée définitive.

Exactement.
Un vide-vite de bidons, cela ne se referme pas en vol. Un fois ouvert, ça reste ouvert. Et si on fait un ravitaillement en vol, tout le pétrole pris va dans les bidons, puis ressort immédiatement par le vide vite...

C'est vraiment un TALC…
Y a une raison pour laquelle ça a été conçu comme ça ?

[ergo]

Plus simple, plus léger, moins de chance d'avoir le vide-vite qui s'ouvre pas car le système de fermeture bloque.
Comme le dit OPIT, la procédure veut qu'une fois le vide-vite actionné on se pose, pas question de poursuivre un vol.

[OPIT]

Plus simple, plus léger, moins de chance d'avoir le vide-vite qui s'ouvre pas car le système de fermeture bloque.
Comme le dit OPIT, la procédure veut qu'une fois le vide-vite actionné on se pose, pas question de poursuivre un vol.

Juste pour compléter et éviter une méprise : la conception découle de l'absence de besoin (de refermer en vol) et non l'inverse.
La même analyse vaut pour le largage détresse : Y'a pas de câble pour remonter les munitions larguées si on change d'avis en plein vol.

D'une manière plus générale l'application d'une procédure "secours" est définitive.

[ergo]

On est bien d'accord

[jojo]

Oui, mais dans le cas du Rafale M18 je n’ai jamais entendu parlé de repartir pour continuer la mission.

[OPIT]

Oui, mais dans le cas du Rafale M18 je n’ai jamais entendu parlé de repartir pour continuer la mission.

Il l'aurait fait après avoir actionné les vide-vites des bidons mais avant de ravitailler. Ca l'aurait amené trop loin pour rentrer sur ce qui restait en interne.

[EnZo34]

Juste pour compléter et éviter une méprise : la conception découle de l'absence de besoin (de refermer en vol) et non l'inverse.
La même analyse vaut pour le largage détresse : Y'a pas de câble pour remonter les munitions larguées si on change d'avis en plein vol.

D'une manière plus générale l'application d'une procédure "secours" est définitive.

J'adooooore la simplicité de ton exemple, OPIT !
Tu serais pas Pétaf, toi, des fois ?

[jojo]

Oui, mais dans le cas du Rafale M18 je n’ai jamais entendu parlé de repartir pour continuer la mission.

Il l'aurait fait après avoir actionné les vide-vites des bidons mais avant de ravitailler. Ca l'aurait amené trop loin pour rentrer sur ce qui restait en interne.

Ce dont j'ai connaissance, c'est qu'il a vidangé les bidons, puis fait des évolutions en PC pour cramer du pétrole interne (vide vite avion inhibé par le vide vite bidon).

La nounou du CDG aurait été bien en mal de remplacer tout ce pétrole.

Je vais pas tout raconter, mais les gros tankers étaient de l'autre côté du Pakistan, sur l'Afghanistan.
Donc les PA Fr et US faisaient avec leurs moyens du côté Océan Indien.

[OPIT]

J'adooooore la simplicité de ton exemple, OPIT !

J'ai hésité avec l'idée de remonter à bord après une éjection, mais ça faisait un peu "too much" pour illustrer que le changement d'avis n'était pas une option toujours envisageable.

[OPIT]

Ce dont j'ai connaissance, c'est qu'il a vidangé les bidons, puis fait des évolutions en PC pour cramer du pétrole interne (vide vite avion inhibé par le vide vite bidon).

La nounou du CDG aurait été bien en mal de remplacer tout ce pétrole.

Je vais pas tout raconter, mais les gros tankers étaient de l'autre côté du Pakistan, sur l'Afghanistan.
Donc les PA Fr et US faisaient avec leurs moyens du côté Océan Indien.

Ce n'est pas incompatible avec d'autres scenarios, parce que ça ne dit rien des timings ni des planifs.
Le fait est qu'on a un avion qui a purgé du carburant pour se mettre à la masse mini (ou presque) pour l'appontage, qu'il a dû le faire dans des circonstances maîtrisées (emergency, récupération imminente, etc), et qu'au final il s'est quand même foutu à la baille.
Le même genre d'accident n'est pas arrivé (à ma connaissance) à un autre avion rentrant de mission avec les minima pétrole.

Soit il était trop loin et n'a pas pu rejoindre le pont, soit on a refusé de le faire apponter alors que c'était prévu.
Désolé, mais j'ai du mal à gober la seconde option, avec la responsabilité collective qui en découle.

[jojo]

Check MP SVP.

[Milos]

Check MP SVP.

Echange d'informations "for your eyes only"

[ergo]

Déception, on aura jamais le fin mot de l'histoire.

Après si c'est pour dire que le PA pouvais pas le récupérer, parce que Jojo, bourré de la veille, était en train de repeindre le pont entre le brin 1 et 2 ... je peux comprendre que ça doivent se dire en MP.