Batailles Aériennes n° 77
Batailles Aériennes n° 77
#1Encore un excellent numéro à paraître l'année 1916, dispo fin juillet
Dernière modification par Kamov le ven. juin 17, 2016 10:08 pm, modifié 1 fois.
J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
Pierre Georges Latécoère
Re: Batailles Aériennes n° 77
#2Une excellente nouvelle !
"Il faut préférer la modestie de ceux qui s'associent pour combattre au triomphe passager de celui qui s'isole."
Cdt De Rose
CCG: https://escadrilleccg.forumactif.com/
Re: Batailles Aériennes n° 77
#4Chouette!
C'est d'ailleurs aujourd'hui le centenaire de la chute de Max Immelmann, qui tomba près de Lens après un combat avec des FE2 du 25 Sqn (côté Allemand, on parla d'un problème avec le système de synchronisation de la mitrailleuse qui aurait entraîné la dislocation de l' appareil en vol, ou d'un tir ami de la DCA, 100 ans après, ça n'est pas toujours clair). Il avait 25 ans.
C'est d'ailleurs aujourd'hui le centenaire de la chute de Max Immelmann, qui tomba près de Lens après un combat avec des FE2 du 25 Sqn (côté Allemand, on parla d'un problème avec le système de synchronisation de la mitrailleuse qui aurait entraîné la dislocation de l' appareil en vol, ou d'un tir ami de la DCA, 100 ans après, ça n'est pas toujours clair). Il avait 25 ans.
Re: Batailles Aériennes n° 77
#5Chute d'Immelmann ?
Ou tout simplement, qu'il ait été purement et simplement abattu par les britanniques, ce qui est très probable. Immelman était avec Boelcke le premier as médiatique allemand ; tout le monde avait intérêt à donner l'interprétation qui l'arrangeait.
A commencer par Anthony Fokker, inventeur de l'appareil et dudit système de synchronisation, qui écrit dans ses mémoires avoir inspecté l'épave et pensé que l'appareil ait été abattu par la DCA.
Ensuite par l'état-major allemand : hors de question qu'un tel héros puisse avoir été abattu par l'aviation ennemie. Officiellement, défaut de synchronisation de la mitrailleuse, qui a disloqué l'hélice et l'appareil.
Mais selon le RFC, il a bel et bien été descendu. Il a attaqué un groupe de FE2b, un avion médiocre et sans performances, mais bardé de mitrailleuses. Après en avoir descendu un FE2, un autre le tire, et il tombe. La carrière d'un pilote de chasse, aussi doué soit-il, peut prendre brutalement fin par une balle perdue...
Bon, en tout cas j'en parle - comme des as et le star-system qui va avec et apparaît en 1916 !
DM
Ou tout simplement, qu'il ait été purement et simplement abattu par les britanniques, ce qui est très probable. Immelman était avec Boelcke le premier as médiatique allemand ; tout le monde avait intérêt à donner l'interprétation qui l'arrangeait.
A commencer par Anthony Fokker, inventeur de l'appareil et dudit système de synchronisation, qui écrit dans ses mémoires avoir inspecté l'épave et pensé que l'appareil ait été abattu par la DCA.
Ensuite par l'état-major allemand : hors de question qu'un tel héros puisse avoir été abattu par l'aviation ennemie. Officiellement, défaut de synchronisation de la mitrailleuse, qui a disloqué l'hélice et l'appareil.
Mais selon le RFC, il a bel et bien été descendu. Il a attaqué un groupe de FE2b, un avion médiocre et sans performances, mais bardé de mitrailleuses. Après en avoir descendu un FE2, un autre le tire, et il tombe. La carrière d'un pilote de chasse, aussi doué soit-il, peut prendre brutalement fin par une balle perdue...
Bon, en tout cas j'en parle - comme des as et le star-system qui va avec et apparaît en 1916 !
DM
Re: Batailles Aériennes n° 77
#6Bien évidemment, propagande et vérité historique n'ont jamais fait bon ménage. Il et d'ailleurs assez intéressant de constater que la mort d'un grand nombre de grands as reste baignée de mystère.David M a écrit :Ou tout simplement, qu'il ait été purement et simplement abattu par les britanniques, ce qui est très probable. Immelman était avec Boelcke le premier as médiatique allemand ; tout le monde avait intérêt à donner l'interprétation qui l'arrangeait.
Pour Boelcke par contre, l'accident ne fait aucun doute. Et pour moi, il était le plus grand.
Re: Batailles Aériennes n° 77
#7Ben oui, les avis sont partagés (pour les raisons que vous citez), mais que ce soit de façon "accidentelle" ou de par l'action de l'ennemi (et c'était pendant un combat, ça c'est certain), c'est bien le jour où il est tombé .Chute d'Immelmann ?
La dislocation semble effective en tout cas (le moteur et le reste du fuselage tombent à 200 mètres l'un de l'autre).
Re: Batailles Aériennes n° 77
#9Idem ici !Tubs a écrit :Celui là, je vais l'acheter les yeux fermés
Re: Batailles Aériennes n° 77
#11Ca va pas être pratique pour lire, note bienTubs a écrit :Celui là, je vais l'acheter les yeux fermés
Re: Batailles Aériennes n° 77
#13Salut à tous,
Merci de votre intérêt. La mise en page est en cours...Il a fallu trancher dans la tonne de photos et profils, mais c'est le jeu.
Quiz : un cornet de frites pour celui ou celle qui me dira où a été engagé cet appareil !
Cordialement,
DM
Merci de votre intérêt. La mise en page est en cours...Il a fallu trancher dans la tonne de photos et profils, mais c'est le jeu.
Quiz : un cornet de frites pour celui ou celle qui me dira où a été engagé cet appareil !
Cordialement,
DM
- Pièces jointes
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Re: Batailles Aériennes n° 77
#14Si je suis plus précis, ai-je le droit à une lichette de sauce cocktail dans mon cornet? Lac Tanganyiaka.
http://www.congo-1960.be/LesHydraviatio ... Belge.html
http://www.congo-1960.be/LesHydraviatio ... Belge.html
Re: Batailles Aériennes n° 77
#15Ils sont fort quand même, très fort...
"Il faut préférer la modestie de ceux qui s'associent pour combattre au triomphe passager de celui qui s'isole."
Cdt De Rose
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Re: Batailles Aériennes n° 77
#16Cornet de frites pour Genuis, un autre avec sauce cocktail pour Action Joe !
L'escadrille Belge du Tanganyika, combattant les navires allemands dudit lac, dans la colonie allemande du même nom où le général allemand Paul Von Lettow-Vorbeck résista aux troupes anglaises, sud-africaines, belges et portugaises jusqu'à la fin de la guerre.
Aujourd'hui, entendu à la radio que débutent les cérémonies du centenaire de la bataille de la Somme. Si j'avais osé un titre à la CJE, j'aurais titré que les britanniques y ont payé très cher l'addition sur le Somme.
Au sol tout d'abord, mais aussi en l'air : 60 % de pertes au 18 novembre parmi les pilotes engagés dans la bataille au 1er juillet 1916 (perte : pilote tué, disparu, ou capturé). Quatre fois et demi plus de pertes que les français engagés sur le secteur... Et on a des statistiques fiables pour le prouver.
Une dérouillée longtemps tue par l'historiographie officielle, dont la plume a été guidée par Trenchard, le chef du RFC. Mais sa tête était sur le billot après la bataille. Christophe et moi avons trouvé dans nos recherches une lettre officielle du gouvernement britannique demandant au gouvernement français quelles ont été les pertes dans nos forces aériennes : le prime minister avait la nette impression que quelque chose tournait mal en l'air.
Des causes multiples et complexes à cette défaite : retard industriel, mauvais moteurs, mauvais appareils, entrainement à la va-vite, tactique déficiente... Beaucoup à dire !
DM
L'escadrille Belge du Tanganyika, combattant les navires allemands dudit lac, dans la colonie allemande du même nom où le général allemand Paul Von Lettow-Vorbeck résista aux troupes anglaises, sud-africaines, belges et portugaises jusqu'à la fin de la guerre.
Aujourd'hui, entendu à la radio que débutent les cérémonies du centenaire de la bataille de la Somme. Si j'avais osé un titre à la CJE, j'aurais titré que les britanniques y ont payé très cher l'addition sur le Somme.
Au sol tout d'abord, mais aussi en l'air : 60 % de pertes au 18 novembre parmi les pilotes engagés dans la bataille au 1er juillet 1916 (perte : pilote tué, disparu, ou capturé). Quatre fois et demi plus de pertes que les français engagés sur le secteur... Et on a des statistiques fiables pour le prouver.
Une dérouillée longtemps tue par l'historiographie officielle, dont la plume a été guidée par Trenchard, le chef du RFC. Mais sa tête était sur le billot après la bataille. Christophe et moi avons trouvé dans nos recherches une lettre officielle du gouvernement britannique demandant au gouvernement français quelles ont été les pertes dans nos forces aériennes : le prime minister avait la nette impression que quelque chose tournait mal en l'air.
Des causes multiples et complexes à cette défaite : retard industriel, mauvais moteurs, mauvais appareils, entrainement à la va-vite, tactique déficiente... Beaucoup à dire !
DM
Re: Batailles Aériennes n° 77
#17C'est la fameuse période où Richthofen et son "Zirkus" se sont frisés les moustaches ?
Re: Batailles Aériennes n° 77
#18A l'époque, Richthofen est un bleu-bite à la Jasta 2 de Boelcke, mais c'est bien durant cette bataille qu'il remporte ses 8 premières victoires. A la tête de la Jasta 11 depusi fin janvier 1917, il en remportera 12 autres durant la bataille d'Arras au mois d'avril 1917, le fameux Bloody april. Tout son tableau de chasse se fait au dépends des britanniques qui ont subi défaite sur défaite en l'air, jusqu'à la mi-1917 où leur situation en appareils commence à s'améliorer.CJE a écrit :C'est la fameuse période où Richthofen et son "Zirkus" se sont frisés les moustaches ?
DM
Re: Batailles Aériennes n° 77
#19Ne faudrait-il pas pondérer un peu? Ils subissent des pertes, les plus importantes des 3 belligérants majeurs (de mémoire, et pour exemple, le 56 Sqn, une de leur escadrille "d'élite" perdra plus d'hommes que l'ensemble du GC12 pendant toute la guerre. Les escadrilles anglaises étaient plus grandes que les françaises, mais quand même), mais n'échouent pas complétement (voire réussissent) dans leur mission de "support" au troupes que soit ce dans la 1ere Bataille de la Somme ou celle d'Arras. Sur leurs pertes, il faut aussi reconnaitre qu'entre fin 1916 et mi 1918 (et l'offensive Blucher-Yorck), se sont face au RFC/RAF (avec des appoints d'unités françaises, il est vrai) que se concentrent la majorité des Jastas.au dépends des britanniques qui ont subi défaite sur défaite en l'air, jusqu'à la mi-1917 où leur situation en appareils commence à s'améliorer.
Je connais un auteur anglais (vous devez le connaitre) avec, semble-t-il, une vision un peu différente de la vôtre (mais bon, au vu de ses autres titres, il a l'air plus anglais que la Reine), qui n'a pas hésité:Si j'avais osé un titre à la CJE, j'aurais titré que les britanniques y ont payé très cher l'addition sur le Somme.
"Somme Success" que ça s'appelle (mais je ne l'ai pas encore lu-remarque que c'est un bon jour pour le commencer )
Dernière modification par actionjoe le ven. juil. 01, 2016 11:23 am, modifié 1 fois.
Re: Batailles Aériennes n° 77
#21actionjoe a écrit :Ne faudrait-il pas pondérer un peu? Ils subissent des pertes, les plus importantes des 3 belligérants majeurs (de mémoire, et pour exemple, le 56 Sqn, une de leur escadrille "d'élite" perdra plus d'hommes que l'ensemble du GC12 pendant toute la guerre. Les escadrilles anglaises étaient plus grandes que les françaises, mais quand même), mais n'échouent pas complétement dans leur mission de "support" au troupes que soit ce dans la 1ere Bataille de la Somme ou celle d'Arras. Sur leurs pertes, il faut aussi reconnaitre qu'entre fin 1916 et mi 1918 (et l'offensive Blucher-Yorck), se sont face au RFC/RAF (avec des appoints d'unités françaises, il est vrai) que se concentrent la majorité des Jastas.au dépends des britanniques qui ont subi défaite sur défaite en l'air, jusqu'à la mi-1917 où leur situation en appareils commence à s'améliorer.
Je connais un auteur anglais (vous devez le connaitre) avec, semble-t-il, une vision un peu différente de la vôtre (mais bon, au vu de ses autres titres, il a l'air plus anglais que la Reine), qui n'a pas hésité:Si j'avais osé un titre à la CJE, j'aurais titré que les britanniques y ont payé très cher l'addition sur le Somme.
"Somme Success" que ça s'appelle (mais je ne l'ai pas encore lu-remarque que c'est un bon jour pour le commencer )
Ouh que non, il ne faut pas pondérer, mais enfoncer le clou jusqu'à la garde. Les auteurs anglo-saxons raisonnent par ethnocentrisme et ne font pas d'analyse comparée, ce que je me suis hasardé à faire. J'ai très peu de mérite, car je suis de la génération Internet et je bénéficie du travail de la génération d'historiens d'avant moi qui a méthodiquement fouiné dans les archives : Franck Bailey, épaulé par Christophe Cony, a compilé toutes les statistiques françaises, Trevor Henshaw dans "Sky their Battlefield' a très sérieusement compilé les pertes britanniques. Norman Francks et Franck Bailey ont compilé les pertes allemandes (bien qu'incomplètement, faute d'archives). J'ai pu rencontrer une bonne partie de tous ces gens-là et échanger sur Internet ou de vive voix.
Que disent les publications anglophones qui écrivent sur la Somme ?
Tout d'abord, il y a eu l'official history de la RAF publiée dans les années 1930. Évidemment, Trenchard était toujours là et a brossé un tableau favorable de son action.
Ensuite, les auteurs qui ont écrit à partir des années 1950 ont repris l'historiographie officielle en brodant. A leur décharge, ils n'ont aucune statistique à se mettre sous la dent, les archives restant fermées...
Et maintenant ?
Peter Hart, avec "Somme Success". Ce Monsieur et moi n'avons pas la même définition du succès. Il indique, en reprenant l'historiographie officielle, que le RFC gagne la supériorité aérienne durant la première partie de l'année 1916, puis la perd durant l'automne quand arrivent les Jasta. Pour moi, c'est du n'importe nawak. Sur les 6 premiers mois, le RFC perd 60 pilotes tués, disparus ou capturés au combat et les allemands à peine une vingtaine, et ce sur un front statique où il ne se passe rien. Quand on voit les appareils qui volent à ce moment au RFC, on comprend pourquoi (BE2c, FE2 et autres merveilles de la Royal Aircraft Factory). Pendant la bataille de la Somme, le RFC aligne 27 Squadron au total (de 18 appareils chaque). 6 sont à la disposition de la 4e armée britannique qui mène l'attaque, mais 11 autres participent également à l'attaque en intervenant sur le champ de bataille. Soit au total, en théorie, 17 x 18 = 306 appareils . Ils perdent 181 pilotes, contre 60 allemands (et 47 français, qui ont quand même près de 250 avions sur le secteur !)
Durant toute l'année 1916, les anglais reçoivent trois fois plus de pertes qu'ils n'en n'infligent à l'ennemi. Et au terme de la bataille de la Somme (1er juillet-18 novembre), ayant perdu 60 % de leurs effectifs engagés, c'est toute la cohésion de leur force aérienne qui est menacée : il y a fort peu de vétérans pour instruire les nouvelles recrues. Ils en paieront le prix en 1917. Je pourrais vous mettre leurs pertes Squadron par Squadron : les plus chanceux s'en tirent avec un tiers de leurs pilotes perdus ; pour les plus malchanceux, notamment les Squadron charger d'attaquer les voies ennemies loin derrière les lignes, c'est tout l'effectif qui y passe : 18 pilotes pour le Sq 70, 17 pour le Sq 27...
Considérons le résultat global : ces pertes, pour quoi faire ? Causées en attaquant les lignes de communication ennemies, elles ont servi à peu de choses : le ravitaillement allemand n'a en rien été perturbé et les troupes germaniques ont tenu le terrain, en ne reculant que fort peu, en infligeant d’énormes pertes aux soldats de sa majesté. Les allemands on de plus pu effectuer leur réglage d'artillerie pour pilonner les tommies. En comparaison, l'aviation française se concentre sur le réglage d'artillerie et le balayage de chasse pour permettre que celui-ci soit effectué. De très bons résultats sont obtenus au point de réussir une percée sur le secteur français au début de la bataille... que l'état-major a oublié d'exploiter, avant que les allemands ne colmatent la brèche.
Autre auteur Thomas G. Bradbeer, un lieutenant-colonel de l'US Air Force qui en a fait une thèse dans les années 1999, d'où a été tiré un bouquin (on peut télécharger la thèse, d'ailleurs). Peu d'analyse comparée avec français (il ne sait pas que c'est Barrès le chef de l'aviation française à l'époque !), pas d'analyse statistique des pertes, mais il raisonne un peu mieux en concluant à une "Pyrrhic victory"
Il y aurait plein de trucs à dire sur Trenchard, et la mauvaise qualité des appareils britanniques : je ne vais pas écrire un post long comme le bras... Et de toute façons, tout sera dans la revue !
Cordialement,
DM
Re: Batailles Aériennes n° 77
#23Non, ça non. J'ai pas le cœur à plaisanter avec ça. C'est toujours triste d'apprendre le suicide d'un ami...CJE a écrit :Tu n'as pas osé : Brexit sur la Somme ?
J'aurais pu mettre dans le texte qu'en tant qu'Uhlan, Richthofen a retrouvé sur la Somme les sensations des charges glorieuses de cavalerie en multipliant les victoires.
Mais ça, quelqu'un l'avait déjà écrit avant moi !
DM
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Re: Batailles Aériennes n° 77
#24En tant qu'Uhlan ! T'as pas honte ?
ça veut dire que Richthofen et ses collègues ont bien b***é le RFC sur la Somme, je suppose...
ça veut dire que Richthofen et ses collègues ont bien b***é le RFC sur la Somme, je suppose...
Re: Batailles Aériennes n° 77
#25Christophe Cony a écrit :En tant qu'Uhlan ! T'as pas honte ?
ça veut dire que Richthofen et ses collègues ont bien b***é le RFC sur la Somme, je suppose...
Celui qui devrait en avoir honte, c'est celui qui écrivit ceci dans une biographie sur Richthofen.
Qu'il se dénonce...