Et voilà, l'Europe à la rescousse avec un ennemi en forme :
Fichiers sauvegarde à placer dans le répertoire C:\MicroProse\Falcon4\campaign\Korea3. N'oubliez pas de passer en théâtre Strong DPRK.
Et ici, une série de configuration d'armement pré-réglée pour quelques F16, 2K et tornado, à placer dans le même répertoire et à charger dans l'écran de munition via l'onglet "load".
Petit bonus, si vous souhaitez marquer vos réussites sur votre appareil, voici des cocardes et drapeaux en PSD pour la Russie, la Corée du Nord et la Chine.
La nationalité des appareils abattus est à lire dans les détails du débriefing, les marques à placer sur la dérive de votre appareil.
1 cocarde = 1 appareil
1 drapeau = 5 appareils
Conidition météo à régler :
09h00 => 16h00 : Ciel dégagé
16h00 => 00h00 : idem
Pensez à cocher la case "realistic attrition" dans le config éditor, de même que l'airbase relocation.
Enjoy!
JOUR 2.
Condition météo :
00h00 => 08h00 : Ciel dégagé
08h00 => 16h00 : idem
16h00 => 00h00 : quelques nuages
JOUR 3
Conditions météo :
00h00 => 08h00 : Fair
08h00 => 16h00 : Poor
16h00 => 00h00 : Poor
JOUR 4
Conditions météo :
00h00 => 08h00 : Inclement
08h00 => 16h00 : Inclement
16h00 => 00h00 : Inclement
War Reports : Saison 2
#2
Jour 1
Mission 01
Type HAVCAP
Heure : 09h56
Il est à peine 10h00 du matin.
Levé à 8h30 avec un petit déjeuner tranquille, quelques commentaires sur la situation, et la mer par la fenêtre. Sans l'activité frénétique des mécaniciens qui poussent des charriots de bombes, on ne se croirait pas en guerre.
Au fur et à mesure que les moteurs se mettent en route, que les appareils s'arrachent du sol, la base semble prendre vie.
Les Japonnais nous ont très bien accueilli et c'est dans une de leurs jeep que Might (je te fais intervenir à titre fictif
) et moi rejoignons nos Mirage 2000-5F, aux côtés des Danois qui font leurs derniers checks.
Les Hollandais sont lève tôt. Il faut dire qu'il n'y a qu'une faible activité nord coréenne de prévue, et ils en profitent pour frapper à la frontière.
Ils ne sont pas seuls ceci dit, les Grecs assurent leur protection, avec un de leur meilleur chasseur.
Les minutes s'écoulent et je fais mes dernières vérifications avant le roulage, pendant que les Danois se mettent en route.
Et au détour d'un hangar, sorti du parking pour encombrants, l'E3 Sentry, Chalis 11, se dirige vers la piste. Ce sera mon objectif, la seule priorité de ma mission. Il devra s'approcher de Pusan, et moi le protéger coute que coute.
C'est mon tour de décoller. Je m'aligne, derniers checks, je vérifie la position de might et c'est parti! Avec un décollage "à la tchadienne", pour montrer au colonel, un ancien sur F1CT, qu'en 2000 aussi on n'est pas comme ça.
Je m'arrache du sol, et je suis posé sur mon siège, au bout duquel pousse un M53 à plein régime. A la tour, une paire de F16 norvégiens revient du front, en ayant juste délivré l'armement air sol. Le vol s'annonce calme, ça me rassure.
Passées les îles, je regarde mon radar. Quelques contacts se baladent, certains en radada, après identification ce n'est que la Navy qui se promène.
[/IMG]
Voici la côte, toujours rien au radar, ni signalé par l'awacs. L'activité à la radio est calme, pas de trainées de SAM à l'horizon. Cette première mission va me servir d'entrainement pour mon ailier, arrivé depuis un an à peine.
Les Marines sont de sortie également, mais à en juger ce qu'il lui reste sous les ailes, on peut présager que les norcos se sont réveillés...
...et je ne pensais pas si bien dire. Plutôt que de tenir une pression constante, les fils spirituels de l'oncle Mao préfèrent taper à grands coups. Et ils y mettent les moyens.
Certains s'annoncent, j'entends les premiers engagement, mais je ne bouge pas. En dépit des annonces pour des SAR, du support, je ne dois pas bouger. Ma priorité est l'AWACS, je ne bouge pas tant qu'il 'est pas menacé. Et c'est difficile d'entendre les copains se faire descendre sans pouvoir bouger.
Mais la donne change assez vite. Un quatuor de SU30 en approche, et le bal peut commencer.
Fox3!
La bagarre est lancée. Nous sommes deux, ils sont 4, on ne perd pas de temps et on revient sitôt après avoir reformé.
Fox3 again!
Les sukhoï sont désorganisés, se replient, mais pas questions pour nous de les poursuivre. La menace est écartée, on reprend notre mission, avec une vue sur la situation pour les troupes au sol et les batteries SAM.
D'autre sukhoï sont annoncé, nombre inconnu, une véritable gorilla, le tout se dirigeant vers notre zone de patrouille. On ne va jamais pouvoir traiter tout ça, et c'est alors que je demande à notre petit protégé de nous envoyer tous les renforts dont il dispose sous la main.
Les Anglais rappliquent en tornado ADV. Comme à Fontenoy, "Messieurs les Anglais, tirez les premiers!". Bien qu'au final, j'ai peur de leur avoir grillé la politesse. Des F16 de l'air force viennent également nous prêter main forte.
Deux heures auparavant je prenais une douche chaude dans une chambre particulière, avant de prendre des croissants chauds au mess. J'étais au paradis.
Maintenant je découvre l'enfer.
A quelques nautiques de là la Navy s'efforce de désorganiser l'ennemi autant que possible, et bien que les prowler restent discrets, je ne sais pas ce que serait la situation sans eux.
Les Américains en chient également. En première ligne, les scramble s'enchainent et pourrissent leur ATO. Les pilotes sont épuisés et à bout de nerfs.
Certains, qui ont pu assurer une mission à peu près normale, profitent de leur pétrole supplémentaire pour foncer au plus vite.
D'autant qu'ils sont rarement seuls dans la zone et que la moindre faute d'inattention, la moindre étourderie peut se révéler lourde de conséquences.
Après quelque minutes de combat, je me retrouve winchester, à carburer tous voyants rouges allumés, fuel flow qui crève les abysses et rythme cardiaque qui danse le flamenco.
"Harfang 31, checking in" Wildcat et Fafa arrivent! Deux nouveaux -5F se jettent dans la bataille, c'est le moment pour might et moi de nous tirer au plus vite. La mission est un succès, l'awacs est en vol et s'éloigne de la zone, nous sommes vivants, et nous pouvons reprendre la direction du Japon.
On dirait que ça se calme bien là bas, les marins peuvent lancer les frappes de support aérien, cela signifie que le ciel est presque dégagé. Les Américains sont pressés d'aller soutenir les boys, et ils y mettent les moyens.
Sur Kadena, le même calme règne qu'une heure vingt auparavant. Les chasseurs partis plus tôt sont revenus, c'est à la Luftwaffe de se préparer à connaître le feu.
Tandis que je m'annonce en finale, émergency pétrole, un jag de la RAF quitte l'axe de piste et revient pour un nouveau circuit d'approche.
Posé, alors que je me dirige vers les taxis, les Tornado nous saluent, peut être au courant de ce qu'il s'est passé quelques minutes auparavant.
je dirige mon mirage vers la hangarette qui m'est attribuée, et direction la douche la plus proche. Suivie d'un petit tour en salle d'opérations pour suivre la situation de l'autre côté de ce bras de mer qui semble si paisible.
Bilan de la mission, 6 appareils abattus par Might et moi, à raison de 4 Su30, 1 Mig 27 et 1 Su24. (5 kills pour bibi, 1 pour l'IA)
Mission 01
Type HAVCAP
Heure : 09h56
Il est à peine 10h00 du matin.
Levé à 8h30 avec un petit déjeuner tranquille, quelques commentaires sur la situation, et la mer par la fenêtre. Sans l'activité frénétique des mécaniciens qui poussent des charriots de bombes, on ne se croirait pas en guerre.
Au fur et à mesure que les moteurs se mettent en route, que les appareils s'arrachent du sol, la base semble prendre vie.
Les Japonnais nous ont très bien accueilli et c'est dans une de leurs jeep que Might (je te fais intervenir à titre fictif
) et moi rejoignons nos Mirage 2000-5F, aux côtés des Danois qui font leurs derniers checks.Les Hollandais sont lève tôt. Il faut dire qu'il n'y a qu'une faible activité nord coréenne de prévue, et ils en profitent pour frapper à la frontière.
Ils ne sont pas seuls ceci dit, les Grecs assurent leur protection, avec un de leur meilleur chasseur.
Les minutes s'écoulent et je fais mes dernières vérifications avant le roulage, pendant que les Danois se mettent en route.
Et au détour d'un hangar, sorti du parking pour encombrants, l'E3 Sentry, Chalis 11, se dirige vers la piste. Ce sera mon objectif, la seule priorité de ma mission. Il devra s'approcher de Pusan, et moi le protéger coute que coute.
C'est mon tour de décoller. Je m'aligne, derniers checks, je vérifie la position de might et c'est parti! Avec un décollage "à la tchadienne", pour montrer au colonel, un ancien sur F1CT, qu'en 2000 aussi on n'est pas comme ça.
Je m'arrache du sol, et je suis posé sur mon siège, au bout duquel pousse un M53 à plein régime. A la tour, une paire de F16 norvégiens revient du front, en ayant juste délivré l'armement air sol. Le vol s'annonce calme, ça me rassure.
Passées les îles, je regarde mon radar. Quelques contacts se baladent, certains en radada, après identification ce n'est que la Navy qui se promène.
[/IMG]Voici la côte, toujours rien au radar, ni signalé par l'awacs. L'activité à la radio est calme, pas de trainées de SAM à l'horizon. Cette première mission va me servir d'entrainement pour mon ailier, arrivé depuis un an à peine.
Les Marines sont de sortie également, mais à en juger ce qu'il lui reste sous les ailes, on peut présager que les norcos se sont réveillés...
...et je ne pensais pas si bien dire. Plutôt que de tenir une pression constante, les fils spirituels de l'oncle Mao préfèrent taper à grands coups. Et ils y mettent les moyens.
Certains s'annoncent, j'entends les premiers engagement, mais je ne bouge pas. En dépit des annonces pour des SAR, du support, je ne dois pas bouger. Ma priorité est l'AWACS, je ne bouge pas tant qu'il 'est pas menacé. Et c'est difficile d'entendre les copains se faire descendre sans pouvoir bouger.
Mais la donne change assez vite. Un quatuor de SU30 en approche, et le bal peut commencer.
Fox3!
La bagarre est lancée. Nous sommes deux, ils sont 4, on ne perd pas de temps et on revient sitôt après avoir reformé.
Fox3 again!
Les sukhoï sont désorganisés, se replient, mais pas questions pour nous de les poursuivre. La menace est écartée, on reprend notre mission, avec une vue sur la situation pour les troupes au sol et les batteries SAM.
D'autre sukhoï sont annoncé, nombre inconnu, une véritable gorilla, le tout se dirigeant vers notre zone de patrouille. On ne va jamais pouvoir traiter tout ça, et c'est alors que je demande à notre petit protégé de nous envoyer tous les renforts dont il dispose sous la main.
Les Anglais rappliquent en tornado ADV. Comme à Fontenoy, "Messieurs les Anglais, tirez les premiers!". Bien qu'au final, j'ai peur de leur avoir grillé la politesse. Des F16 de l'air force viennent également nous prêter main forte.
Deux heures auparavant je prenais une douche chaude dans une chambre particulière, avant de prendre des croissants chauds au mess. J'étais au paradis.
Maintenant je découvre l'enfer.
A quelques nautiques de là la Navy s'efforce de désorganiser l'ennemi autant que possible, et bien que les prowler restent discrets, je ne sais pas ce que serait la situation sans eux.
Les Américains en chient également. En première ligne, les scramble s'enchainent et pourrissent leur ATO. Les pilotes sont épuisés et à bout de nerfs.
Certains, qui ont pu assurer une mission à peu près normale, profitent de leur pétrole supplémentaire pour foncer au plus vite.
D'autant qu'ils sont rarement seuls dans la zone et que la moindre faute d'inattention, la moindre étourderie peut se révéler lourde de conséquences.
Après quelque minutes de combat, je me retrouve winchester, à carburer tous voyants rouges allumés, fuel flow qui crève les abysses et rythme cardiaque qui danse le flamenco.
"Harfang 31, checking in" Wildcat et Fafa arrivent! Deux nouveaux -5F se jettent dans la bataille, c'est le moment pour might et moi de nous tirer au plus vite. La mission est un succès, l'awacs est en vol et s'éloigne de la zone, nous sommes vivants, et nous pouvons reprendre la direction du Japon.
On dirait que ça se calme bien là bas, les marins peuvent lancer les frappes de support aérien, cela signifie que le ciel est presque dégagé. Les Américains sont pressés d'aller soutenir les boys, et ils y mettent les moyens.
Sur Kadena, le même calme règne qu'une heure vingt auparavant. Les chasseurs partis plus tôt sont revenus, c'est à la Luftwaffe de se préparer à connaître le feu.
Tandis que je m'annonce en finale, émergency pétrole, un jag de la RAF quitte l'axe de piste et revient pour un nouveau circuit d'approche.
Posé, alors que je me dirige vers les taxis, les Tornado nous saluent, peut être au courant de ce qu'il s'est passé quelques minutes auparavant.
je dirige mon mirage vers la hangarette qui m'est attribuée, et direction la douche la plus proche. Suivie d'un petit tour en salle d'opérations pour suivre la situation de l'autre côté de ce bras de mer qui semble si paisible.
Bilan de la mission, 6 appareils abattus par Might et moi, à raison de 4 Su30, 1 Mig 27 et 1 Su24. (5 kills pour bibi, 1 pour l'IA)
#3
Téléchargé, merci 
.
Un petit soucis, je ne trouve pas mes 2k-5 mk2. J'ai pas les yeux en face des trous ou c'est ma 4.5 qui déconne
?
.Un petit soucis, je ne trouve pas mes 2k-5 mk2. J'ai pas les yeux en face des trous ou c'est ma 4.5 qui déconne
?
#5
Rien à faire, j'ai un seul 331st tout en haut en première place de la liste, et ce sont des F-16AM-NO .
J'ai même repris une 4.5 toute propre...
Please help .
.J'ai même repris une 4.5 toute propre...
Please help
.#6
Effectivement, même soucis ici. j'essaie de te trouver une solution.
Edit : solution trouvée,escadron rebaptisé 332, c'est remis en ligne.
Edit : solution trouvée,escadron rebaptisé 332, c'est remis en ligne.
#7
Jour 01
Mission 01
Type : OCA Strike
9h17 heure locale.
Mission cancelled due to main system failure. (En clair, j'ai un BMS.exe quand je lance la mission et ça quelle que soit la mission... je rattraperai quand j'aurai reglé ça)
Aru
Mission 01
Type : OCA Strike
9h17 heure locale.
Mission cancelled due to main system failure. (En clair, j'ai un BMS.exe quand je lance la mission et ça quelle que soit la mission... je rattraperai quand j'aurai reglé ça)
Aru
#8
Oki c'est bon ca marche pour moiRic a écrit :Effectivement, même soucis ici. j'essaie de te trouver une solution.
Edit : solution trouvée,escadron rebaptisé 332, c'est remis en ligne.
.Ceci étant je ne l'ai pas dans la liste le 332, mais comme il est sélectionné par défaut je peux quand même rejoindre l'escadron. Merci Ric
.Jour 01
Mission 01
Type : Deep Strike
9h25 heure locale.
#9
Problème résolu définitivement, le nombre de squadorn était trop grand et l'un d'eux n'apparaissait pas dans la liste. J'ai viré celui d'An24, tout devrait rentrer dans l'ordre.Couby a écrit :Oki c'est bon ca marche pour moi
Ceci étant je ne l'ai pas dans la liste le 332, mais comme il est sélectionné par défaut je peux quand même rejoindre l'escadron. Merci Ric
Note : si vous avez téléchargé les fichiers avant 19h44, vous devez les retélécharger et écraser les précédents.
Edit 12h10 - 16/08/08 : petit ajout dans les liens du 1er post.
#10
Jour 01
Mission 02
Type : Escort
Heure : 13h46
Chaque campagne apporte sont lot de missions réussies et d'échecs. Les unes succédant aux autres, certaines victoires laissant un goût amer, certaines défaite une sensation de soulagement. C'est ce genre de mission vers laquelle je me suis envolée.
Dès mes premiers pas sur l'échelle les images de la matinée me reviennent. Des nuées de missiles et d'avions qui perçaient l'éther dans un silence et une harmonie apparente vu du cockpit. Pour les hommes qui opèrent sur les batteries de Hawk, c'était un tonnerre permanent.
Je tente de chasser ces images, de m'isoler de ces mauvaises pensées en même temps que la verrière se referme au dessus de ma tête.
Vu d'ici, tout semble aussi routinier qu'en France en période d'exercice.
Les avions s'alignent, d'autre atterrissent, la tour donne les autorisations. La seule différence c'est qu'en ce moment, il y a toujours plus de décollages que d'atterrissages.
Je vois un équipage de Tornado ECR qui prend place à ma droite. Quelque part je me dis que ce doit être rassurant d'avoir quelqu'un dans le même avion. Un présence qui ne se situe pas qu'au bout de la radio. Même si dans leur attitude, eux aussi semblent soucieux.
Certains arrivent, d'autre partent sans savoir s'ils reviendront.
Jusqu'à présent nous subissons très peu de pertes comparativement à ce que nous infligeons aux nord coréens. Il en est autrement pour les équipage de A10 et de F16 de l'air force, de F5 coréens et de F18 de Marines, qui ont leur base à cinq minutes de vol à peine en Mig. Ils doivent vivre en permanence avec la menace d'un raid massif qui peut sceller leur aventure en Corée dans une boite en sapin, sans même pouvoir prendre part à un affrontement. La seule chance qu'ils ont de pouvoir espérer souffler un peu, c'est nous.
Plus ils avancent vers le sud, plus nous sommes contraints de prendre des risques pour préserver le peu qui reste intact sous nos ailes.
Et au final ces risques s'avèrent le plus souvent très coûteux. Les appareils à peine élancés sont signalés par les A50, les migs sont alertés et l'issu du combat est aperçue avant même que le second gladiateur ait pu lever son glaive.
Tandis que mon ailier et moi nous efforçons de tenir la chasse adverse sur la flot, ou du moins le plus près possible, le vol Hawk 1 progresse avec difficulté. Les Mirage grecs sont lourdement chargés de bombes lisses pour tenter de déloger l'infanterie, et ils ont déjà tiré leurs MICA IR avant même d'être à portée radar de leur cible.
L'horizon semblait se dégager lorsque l'awacs nous signale de nouveaux plots, qui émergent à intervalle régulier et toujours par deux. L'ennemi a réussi à organiser la défense et ce sont des vagues de Fulcrum armés jusqu'aux dents qui se dirigent vers nous, alors qu'il nous reste à peine assez de pétrole pour tenter de rentrer le plus rapidement possible.
La mission est abandonnée. 20 MICA tirés pour un mig abattu, le résultat est médiocre, mais tout le monde rentre indemne, déçu d'avoir dû laisser les rampants à leurs seuls moyens de défense.
Mission 02
Type : Escort
Heure : 13h46
Chaque campagne apporte sont lot de missions réussies et d'échecs. Les unes succédant aux autres, certaines victoires laissant un goût amer, certaines défaite une sensation de soulagement. C'est ce genre de mission vers laquelle je me suis envolée.
Dès mes premiers pas sur l'échelle les images de la matinée me reviennent. Des nuées de missiles et d'avions qui perçaient l'éther dans un silence et une harmonie apparente vu du cockpit. Pour les hommes qui opèrent sur les batteries de Hawk, c'était un tonnerre permanent.
Je tente de chasser ces images, de m'isoler de ces mauvaises pensées en même temps que la verrière se referme au dessus de ma tête.
Vu d'ici, tout semble aussi routinier qu'en France en période d'exercice.
Les avions s'alignent, d'autre atterrissent, la tour donne les autorisations. La seule différence c'est qu'en ce moment, il y a toujours plus de décollages que d'atterrissages.
Je vois un équipage de Tornado ECR qui prend place à ma droite. Quelque part je me dis que ce doit être rassurant d'avoir quelqu'un dans le même avion. Un présence qui ne se situe pas qu'au bout de la radio. Même si dans leur attitude, eux aussi semblent soucieux.
Certains arrivent, d'autre partent sans savoir s'ils reviendront.
Jusqu'à présent nous subissons très peu de pertes comparativement à ce que nous infligeons aux nord coréens. Il en est autrement pour les équipage de A10 et de F16 de l'air force, de F5 coréens et de F18 de Marines, qui ont leur base à cinq minutes de vol à peine en Mig. Ils doivent vivre en permanence avec la menace d'un raid massif qui peut sceller leur aventure en Corée dans une boite en sapin, sans même pouvoir prendre part à un affrontement. La seule chance qu'ils ont de pouvoir espérer souffler un peu, c'est nous.
Plus ils avancent vers le sud, plus nous sommes contraints de prendre des risques pour préserver le peu qui reste intact sous nos ailes.
Et au final ces risques s'avèrent le plus souvent très coûteux. Les appareils à peine élancés sont signalés par les A50, les migs sont alertés et l'issu du combat est aperçue avant même que le second gladiateur ait pu lever son glaive.
Tandis que mon ailier et moi nous efforçons de tenir la chasse adverse sur la flot, ou du moins le plus près possible, le vol Hawk 1 progresse avec difficulté. Les Mirage grecs sont lourdement chargés de bombes lisses pour tenter de déloger l'infanterie, et ils ont déjà tiré leurs MICA IR avant même d'être à portée radar de leur cible.
L'horizon semblait se dégager lorsque l'awacs nous signale de nouveaux plots, qui émergent à intervalle régulier et toujours par deux. L'ennemi a réussi à organiser la défense et ce sont des vagues de Fulcrum armés jusqu'aux dents qui se dirigent vers nous, alors qu'il nous reste à peine assez de pétrole pour tenter de rentrer le plus rapidement possible.
La mission est abandonnée. 20 MICA tirés pour un mig abattu, le résultat est médiocre, mais tout le monde rentre indemne, déçu d'avoir dû laisser les rampants à leurs seuls moyens de défense.
#11
Mission 01(bis)
Jour 01
9h49 heure locale
type : BARCAP
"Waaaaaaaaaaaaaaaah c'est graaaaand Kadenaaaaaaa !" Voilà la première exclamation (particulièrement intelligente, je vous l'accorde) que j'ai eue en arrivant à notre base d'opération. Ca m'a vallu les railleries de plus ou moins toute la base, et d'apprendre comment on dit "Regarde c'est lui qu'a jamais vu une piste en dur HAHAHA" en 16 langues différentes... Cette première phase opérationelle commence bien dis donc. Bon au moins il pleut pas.
Or donc, deux jour plus tard, les choses sérieuses commencent. Et vla ti pas que mon chef bien aimé viens me réveiller avec un amical et franc "Hey l'hurluberlu, tu vole tôt ce matin, et en plus tu vole haut ! Tu vas pourvoir te rendre compte de la Titanescitude de Kadena quand tu fera joujou à 25.000ft !!" Premièrement, je ne suis pas un hurluberlu. Deuxièmement : Titanescitude ça se dit pas et troisièmement, comment se fait il que je me retrouve TOUJOURS coltiné en BARCAP alors qu'on est une unité MUD !!??! Un pilote passant par là me signale "t'inquiete Aru t'y peut rien, c'est physique comme regle, c'est inscrit dans la nature". Merci pour la remarque, au moins je me rend compte que je suis pas le seul idiot à bord.
C'est pas tout ça, j'ai un briefing à préparer.
Le voilà :
Bon, la zone de patrouille est claire de SAM's et il ne semble y avoir d'interet de la part des Norco pour cette zone uniquement afin de faire passer de l'attaque Air-Sol. Ca devrait s'averer tranquille. De plus, le F-18 de la Navy trainent dans le coin. Les threads sotn notés, les différentes zones aussi, c'est bon. Aller, on va s'équiper et va pas falloir trop tarder à mettre en route.
Oh ! Mon zinc est sous shelter, c'est meugnon dis donc.
BOOON, Aru arrete de déconner maintenant, t'es au boulot, et c'est agité autour de toi. Apres avoir allumé la radio, c'est une autre dimension que prend l'environnement, ça fuse de partout et les coms sont parfois entrecoupées de messages rageurs venant de pilotes ou de controleurs. Les avions roulent dans tous les sens sur les taxi, un vrai ballet ! Faut dire qu'on est pas mal a partir... Ca s'annonce serré sur le champ de bataille finalement.
Bon, les systemes en place je me met à taxier, mon Wingman, fidelement derrière moi, tout heureux d'avoir quelqu'un lui montrant le chemin.
On fini par etre autorisé à décoller, et on en met plein la vue au gros AWACS blasé qui nous suit depuis une petite dizaine de minutes sur les taxiways.
Pendant le trajet aller, je constate que voler pendant longtemps au dessus d'une mer aussi bleue, et d'un ciel tellement bleu aussi me rend mélancolique... J'ai l'impression de pouvoir me mettre sur le dos et que je ne verrais pas la différences entre ces deux étendues... Heureusement, la radio me rattrape dans mes rêveries et me ramène à la réalité du terrain.
"Gipsy 1, Heads Up, two Prowlers are crossing your path. I hope you respected your timing !"
"Chialis 1, Gipsy 1-1, Thank you for info, our eyes are looking for the electro angels"
Et effectivement, quelques minutes plus tard, deux Prowler tout électroniques nous croisent par le dessus.
Avec, tout ça, on se rapproche vachement du terrain de combat et de notre zone de patrouille également. je commence à inspecter les alentour et demande des infos à l'AWACS qui pour le moment, n'indique rien... rassurant ? Oh non j'ai un mauvais préssentiment...
Ce que je ne peux pas savoir, c'est la situation dans laquelle se trouvent les F-18, qui sont au prises avec de l'Aerien et du Sol-Air. Je continue donc de me rapprocher sans me douter de rien, jusqu'a ce que...
CA
Et ce n'est qu'un des groupes !! Oh tiens, ces messieurs devant leurs écrans volant daignent enfin à m'informer.
"Gipsy 1, Chialis 1, Gorrilla heading 345 30miles 14000ft"
"J'AI VU MERCI"
"Gipsy 1, Chialis 1, good window"
Et que s'engage une course contre celui qui tirera le plus loin. GATE !! Et on laisse le zinc accélerer. A deux contre 16, ça va pas etre de la tarte. Ma strategie etait simple, Accelerer, Tirer, me retourner et fuir. Mes amraams partis en HOJ, je priait pour pouvoir garder un peu plus le lock, mais avec tout ce que braillait l'avion, ça tenait plus... je pump donc a fond avec une alerte missile, un R-27 je crois au fesses. Il me rate, mais j'ai l'etrange sensation qu'il est pas passé tres loin. Comptant donc continuer dans ce cadre de fuite à toute berzingue, je me retrouve cassé en plein élan par un appel désespéré de mon wingman (pourquoi se fallait il que ce soit une fille ?!!). Aller, demi tour pendant que je lui hurle de se casser en vitesse. Entre temps, je leur balance encore un ou deux cigares téléguidés, mais lors de l'alerte missile qui à suivi je comprend finalement que ce coupo ci ça passera pas. Je fais faire un immelmann à l'avion GATE MAX enclenchée et largue le plus de chaff que ma carrière de pilote ait pu larguer. Malgré ça leur saloperie de missile viens en percuter un et explose... Beaucoup trop pres de moi... EJECT EJECT EJECT, et là, une pensée pour ma wingman a qui je crie intérieurement de se barrer de là et de s'arranger pour vivre.
Suspendu à mes sangles, je fini par regarder le sol et me dis "merde, allié... ou ennemi ?"
La suite au prochain épisode. C-a-d dans 24h, campagne... youhouuuu. J'avais dit que cette opé commencait mal.
Aru
Jour 01
9h49 heure locale
type : BARCAP
"Waaaaaaaaaaaaaaaah c'est graaaaand Kadenaaaaaaa !" Voilà la première exclamation (particulièrement intelligente, je vous l'accorde) que j'ai eue en arrivant à notre base d'opération. Ca m'a vallu les railleries de plus ou moins toute la base, et d'apprendre comment on dit "Regarde c'est lui qu'a jamais vu une piste en dur HAHAHA" en 16 langues différentes... Cette première phase opérationelle commence bien dis donc. Bon au moins il pleut pas.
Or donc, deux jour plus tard, les choses sérieuses commencent. Et vla ti pas que mon chef bien aimé viens me réveiller avec un amical et franc "Hey l'hurluberlu, tu vole tôt ce matin, et en plus tu vole haut ! Tu vas pourvoir te rendre compte de la Titanescitude de Kadena quand tu fera joujou à 25.000ft !!" Premièrement, je ne suis pas un hurluberlu. Deuxièmement : Titanescitude ça se dit pas et troisièmement, comment se fait il que je me retrouve TOUJOURS coltiné en BARCAP alors qu'on est une unité MUD !!??! Un pilote passant par là me signale "t'inquiete Aru t'y peut rien, c'est physique comme regle, c'est inscrit dans la nature". Merci pour la remarque, au moins je me rend compte que je suis pas le seul idiot à bord.
C'est pas tout ça, j'ai un briefing à préparer.
Le voilà :
Bon, la zone de patrouille est claire de SAM's et il ne semble y avoir d'interet de la part des Norco pour cette zone uniquement afin de faire passer de l'attaque Air-Sol. Ca devrait s'averer tranquille. De plus, le F-18 de la Navy trainent dans le coin. Les threads sotn notés, les différentes zones aussi, c'est bon. Aller, on va s'équiper et va pas falloir trop tarder à mettre en route.
Oh ! Mon zinc est sous shelter, c'est meugnon dis donc.
BOOON, Aru arrete de déconner maintenant, t'es au boulot, et c'est agité autour de toi. Apres avoir allumé la radio, c'est une autre dimension que prend l'environnement, ça fuse de partout et les coms sont parfois entrecoupées de messages rageurs venant de pilotes ou de controleurs. Les avions roulent dans tous les sens sur les taxi, un vrai ballet ! Faut dire qu'on est pas mal a partir... Ca s'annonce serré sur le champ de bataille finalement.
Bon, les systemes en place je me met à taxier, mon Wingman, fidelement derrière moi, tout heureux d'avoir quelqu'un lui montrant le chemin.
On fini par etre autorisé à décoller, et on en met plein la vue au gros AWACS blasé qui nous suit depuis une petite dizaine de minutes sur les taxiways.
Pendant le trajet aller, je constate que voler pendant longtemps au dessus d'une mer aussi bleue, et d'un ciel tellement bleu aussi me rend mélancolique... J'ai l'impression de pouvoir me mettre sur le dos et que je ne verrais pas la différences entre ces deux étendues... Heureusement, la radio me rattrape dans mes rêveries et me ramène à la réalité du terrain.
"Gipsy 1, Heads Up, two Prowlers are crossing your path. I hope you respected your timing !"
"Chialis 1, Gipsy 1-1, Thank you for info, our eyes are looking for the electro angels"
Et effectivement, quelques minutes plus tard, deux Prowler tout électroniques nous croisent par le dessus.
Avec, tout ça, on se rapproche vachement du terrain de combat et de notre zone de patrouille également. je commence à inspecter les alentour et demande des infos à l'AWACS qui pour le moment, n'indique rien... rassurant ? Oh non j'ai un mauvais préssentiment...
Ce que je ne peux pas savoir, c'est la situation dans laquelle se trouvent les F-18, qui sont au prises avec de l'Aerien et du Sol-Air. Je continue donc de me rapprocher sans me douter de rien, jusqu'a ce que...
CA
Et ce n'est qu'un des groupes !! Oh tiens, ces messieurs devant leurs écrans volant daignent enfin à m'informer.
"Gipsy 1, Chialis 1, Gorrilla heading 345 30miles 14000ft"
"J'AI VU MERCI"
"Gipsy 1, Chialis 1, good window"
Et que s'engage une course contre celui qui tirera le plus loin. GATE !! Et on laisse le zinc accélerer. A deux contre 16, ça va pas etre de la tarte. Ma strategie etait simple, Accelerer, Tirer, me retourner et fuir. Mes amraams partis en HOJ, je priait pour pouvoir garder un peu plus le lock, mais avec tout ce que braillait l'avion, ça tenait plus... je pump donc a fond avec une alerte missile, un R-27 je crois au fesses. Il me rate, mais j'ai l'etrange sensation qu'il est pas passé tres loin. Comptant donc continuer dans ce cadre de fuite à toute berzingue, je me retrouve cassé en plein élan par un appel désespéré de mon wingman (pourquoi se fallait il que ce soit une fille ?!!). Aller, demi tour pendant que je lui hurle de se casser en vitesse. Entre temps, je leur balance encore un ou deux cigares téléguidés, mais lors de l'alerte missile qui à suivi je comprend finalement que ce coupo ci ça passera pas. Je fais faire un immelmann à l'avion GATE MAX enclenchée et largue le plus de chaff que ma carrière de pilote ait pu larguer. Malgré ça leur saloperie de missile viens en percuter un et explose... Beaucoup trop pres de moi... EJECT EJECT EJECT, et là, une pensée pour ma wingman a qui je crie intérieurement de se barrer de là et de s'arranger pour vivre.
Suspendu à mes sangles, je fini par regarder le sol et me dis "merde, allié... ou ennemi ?"
La suite au prochain épisode. C-a-d dans 24h, campagne... youhouuuu. J'avais dit que cette opé commencait mal.
Aru
#13
Et bien voilà, c'est parti. Un beau logbook tout neuf pour une nouvelle campagne en terre de feu Coréenne.
Impatient d'en découdre, l'ATO ne me présentant que deux missions que j'estime infaisables, je demande au CAOC de modifier ma mission pour finalement aller taper un aérodrome.
Je choisis celui un petit peu isolé au sud-ouest, sur lequel sont parqués des MiG-29S et des Su-24.
Aller hop en route...
Kadean me voilà.
Les chasseurs se bousculent déjà au sol, ca promet.
Après un transit sans encombre, à l'approche de l'objectif, l'AWACS m'annonce une patrouille de MiG-29S au Nord.
Ceux-ci font route vers leur propre objectif et m'ignorent. J'en fait de même !
Je frappe mon objectif sans résistance particulière, et je met le cap vers la maison.
Vas-y, vas-y, vas-y...
C'était sans compter sur le réveil d'un SAM-2 du coin !
Celui-ci va m'empêcher de remonter en altitude en me lachant quelques suppos m'astreignant à son plancher d'engagement... grr, avec l'AWACS qui m'annonce de la férraille rouge en l'air sur le chemin du retour, j'ai pas envie de trainer dans la boue meua !
Ca y est je peux monter... et au passage c'est le moment de lacher ce qui traine !
Je suis nouveau sur -5 mk2, et j'ai pas vraiment calculé le pétrole avant de partir. Ca devrait passer mais j'aime mieux "assurer".
C'est donc en retour cap à l'Est, que l'AWACS m'annonce la présence de 4 MiG-29S quelque peu sur mon chemin. Certainement ceux que j'ai croisé à l'approche de l'objectif qui rentrent à la maison.
Le SAM-2 est toujours là qui titille un peu mais ca se passe bien.
Après quelques tirs mutlicibles, pump et recommit, 3 MiG-29S sont au tapis. Le quatrième se replie vers le Nord.
Mais il va très vite falloir l'oublier parce que maintenant ce sont des Su-30MKK qui se font menacant. Je leur ai gardé mes Mica IR.
Le premier sera détruit et le second endommagé.
La route est claire, il est temps de rentrer à la maison.
J'ai 2000 lbs de marge, c'est quand même plutôt large, mais il faut rester méfiant. Le dispositif aérien rouge monte en puissance.
Plus qu'un Mica EM, et mes ailiers IA of course. Mais où sont-ils ???
Après un guidage complet pour l'atterrissage (ca faisait bien longtemps), l'ATC me fait poser juste devant des C-130 alignés sur la piste.
C'est pas ce qui va les empêcher de décoller !
Ils sont fous ces pilotes de Hercules...
Enfin bon, que la force soit avec vous les gars. Etre aux commandes d'un lourd dans ce genre de conflit de haute intensité ne doit rien avoir de rassurant...
Nous y voilà, un petit début tranquile.
Au bilan une piste, 3 MiG-29S, 1 Su-30MKK, et 4 avions ramenés intacts à la maison. Reste plus qu'à espérer que la suivante se passe aussi bien.
A dans une semaine pour la suite de mon côté.
J'ai mis les images/récits dans une galerie, si ce mode de visionnage des War Reports vous intéresse n'hésitez pas à me le dire
: http://www.veaf.org/index.php?option=co ... 198&gid=39 .
Bons vols à tous.
Impatient d'en découdre, l'ATO ne me présentant que deux missions que j'estime infaisables, je demande au CAOC de modifier ma mission pour finalement aller taper un aérodrome.
Je choisis celui un petit peu isolé au sud-ouest, sur lequel sont parqués des MiG-29S et des Su-24.
Aller hop en route...
Kadean me voilà.
Les chasseurs se bousculent déjà au sol, ca promet.
Après un transit sans encombre, à l'approche de l'objectif, l'AWACS m'annonce une patrouille de MiG-29S au Nord.
Ceux-ci font route vers leur propre objectif et m'ignorent. J'en fait de même !
Je frappe mon objectif sans résistance particulière, et je met le cap vers la maison.
Vas-y, vas-y, vas-y...
C'était sans compter sur le réveil d'un SAM-2 du coin !
Celui-ci va m'empêcher de remonter en altitude en me lachant quelques suppos m'astreignant à son plancher d'engagement... grr, avec l'AWACS qui m'annonce de la férraille rouge en l'air sur le chemin du retour, j'ai pas envie de trainer dans la boue meua !
Ca y est je peux monter... et au passage c'est le moment de lacher ce qui traine !
Je suis nouveau sur -5 mk2, et j'ai pas vraiment calculé le pétrole avant de partir. Ca devrait passer mais j'aime mieux "assurer".
C'est donc en retour cap à l'Est, que l'AWACS m'annonce la présence de 4 MiG-29S quelque peu sur mon chemin. Certainement ceux que j'ai croisé à l'approche de l'objectif qui rentrent à la maison.
Le SAM-2 est toujours là qui titille un peu mais ca se passe bien.
Après quelques tirs mutlicibles, pump et recommit, 3 MiG-29S sont au tapis. Le quatrième se replie vers le Nord.
Mais il va très vite falloir l'oublier parce que maintenant ce sont des Su-30MKK qui se font menacant. Je leur ai gardé mes Mica IR.
Le premier sera détruit et le second endommagé.
La route est claire, il est temps de rentrer à la maison.
J'ai 2000 lbs de marge, c'est quand même plutôt large, mais il faut rester méfiant. Le dispositif aérien rouge monte en puissance.
Plus qu'un Mica EM, et mes ailiers IA of course. Mais où sont-ils ???
Après un guidage complet pour l'atterrissage (ca faisait bien longtemps), l'ATC me fait poser juste devant des C-130 alignés sur la piste.
C'est pas ce qui va les empêcher de décoller !
Ils sont fous ces pilotes de Hercules...
Enfin bon, que la force soit avec vous les gars. Etre aux commandes d'un lourd dans ce genre de conflit de haute intensité ne doit rien avoir de rassurant...
Nous y voilà, un petit début tranquile.
Au bilan une piste, 3 MiG-29S, 1 Su-30MKK, et 4 avions ramenés intacts à la maison. Reste plus qu'à espérer que la suivante se passe aussi bien.
A dans une semaine pour la suite de mon côté.
J'ai mis les images/récits dans une galerie, si ce mode de visionnage des War Reports vous intéresse n'hésitez pas à me le dire
: http://www.veaf.org/index.php?option=co ... 198&gid=39 .Bons vols à tous.
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Hollywood 214
- Mécano au sol
- Messages : 544
- Inscription : 03 juillet 2003
#14
727th sqn
Mission 01
J1 09h47
BARCAP
Il est 6h00 on est mess, des bleus qui parlent et qui friment, j'ai mal au casque, des souvenirs de la bringue avec les allemands hier soir. Pourtant on s'est couché tôt.
Mais de bon matin au ptit dej les entendre dire que les mission BARCAP les emmerde ça vous fait marrer. C'est sûr ils ont fait des BARCAP au dessus des States mais on voit qu'ils ne l'ont jamais fait en début de conflit... comme on dit jeunesse...
8h00 je me présente au rapport dans le bureau du colonel, ordre de mission BARCAP zone Sud Ouest, je regarde la carte je me dis ça va loin des SAMS et près de la mer. Mauvaise nouvelle il me file pour aillier un de ces bleus du ptit dej.
Putain j'ai déjà mal au casque qu'on est pas dans l'avion.
Prépa de briefing, il me raconte qu'il veut voler vers la base de Kwanju.
je lui montre alors 3 points de bataillons SA-2. Il me réplique de toute manière voler 15 minutes entre 2 points c'est vite fait il faut les tailler en pièce ces NorCo.
mouais c'est mal barré mais j'attebd de lui reservé la surprise dans le cockpit.
Le bruit des avions sur le TArmac me reveille, je suis a une concentration maximale, j'entend les belges, les allemands et les français parlé apparament des hélicos Blackhawk CSAR ont décollé en grand nombre depuis ce matin.
La situation s'est agravé cette nuit, et je vois déjà certains pilotes pleuraient la perte de leurs amis.
Je regarde alors mon ailier et lui dis écoute on aura même pas le temps de survoler le point de Barcap qu'on sera déjà engagé!! son regard ne reflétait plus rien, il faisait moins le fier.
Je me sentais plus rassuré, car là il était concentré.
La base de Kadena était en surpopulation les avions étaient bloqués car il y avait trop de trafic, je voyais les Allemands et les Hollandais qui se bousculait déjà sur le Taxiway.
Les français et nous même attendions notre tour.
Je devais décollé à 09h47. Il était 09h52 que j'était à peine sorti du parking.
il y avait même un AWACS qui était prêt à partir le pilote s'impatienté dans son cockpit mais ce genre d'avion devait décollé avec son escorte je vous dis pas le bordel.
J'entendais les controleurs s'essouflait entre 2 phrases les pauvres devaient gerer les approches et les départs.
Enfin il est 09h55 je m'aligne sur la piste. bordel le controleur s'est gourré je suis en numero 5 mais je ne vois personne devant moi. c'était au tour de l'AWACS je lui annoncé à la radio que j'étais déjà à la bourre qu'il était hors de question que je fasse une sortie pour me représenter en hold short.
Je décolle donc avec 6 minutes de retard, bon rien de dramatique je met un peu de pc pour arrivé sur zone à l'heure prévue. Le trajet se fait très tranquilement, je donne les derniers conseils à mon ailier, mais on est interrompu par les appels à l'aide d'autres pilotes sur le front en train d'annoncer qu'ils s'éjectaient ou bien que leur leader ou ailiers étaient mort.
Malgrè les gros moyens déployer,
on voyait les emport de certains avions qui rentraient, j'ai croisé un hornet complètement nue dieu sait que celui là il en emporte des missiles Aim 120.
On arrive sur zone à l'heure prévue,je vois sur mon radar plusieurs contacts, l'AWACS me prévient de leur arrivé,
j'ai des spots 29 je demande un declare on me signal que se sont des SU-30.
on engage je tire mes 2 premiers Fox 3, ils font mouche tous les deux, je tire un troisième, je désigne un 2ème groupe arrivant au nord est à mon ailier celui çi s'execute,
je vois un Su30 en train de fuir il est mal en point
je me dirige pour l'achevé et soudain une boule de feu il a explosé, je verifie la situation de mon ailier, je ne l'entend pas annoncer qu'il engage, et soudain je l'entend annoncer "gipsy 2 défensif demande ......." plus rien je crois qu'il est mort.
J'ai pas le temps de verifié cet info, que j'ai 2 Su-30 qui s'approchent, je leur décoche tous les 2 un Fox3.
je suis tous seul et isoler je demande assistance, je suis winchester, l'Awacs m'annoce que les renforts sont en route mais je vois de nouveaux 4 spot au RWR je suis encerclé que ce soit à l'ouest ou à l'Est, merde un Su-30 qui a évité mon missile, je suis en Dog je me place et feu je le descend au canon.
c'était chaud, je prend donc vers le Sud je me barre.
il y avait sur la zone des Mig27, des Su-30, des Su-25 même des Tu-22.
ouf je vois des F-5 Sud corréens, il se battent vaillamment avec leur modeste F-5
ils essaient de défendre leur territoires,
c'est déjà mieux que rien pour couvrir ma fuite
les renforts sont là
c'est bon je rentre à la maison.
Comme d'hab arrivé sur Kadena c'est le bordel entre les avions qui décollent et d'autres qui atterrisse j'en ai eu pour 30 minutes.
resultat de mission 6 kills pour moi. mais mon ailier n'est pas rentré. ce qui est sûr c'est que les bleus ont pris conscience que c'était la guerre et sont moins enthousiaste à partir en missions.
Mission 01
J1 09h47
BARCAP
Il est 6h00 on est mess, des bleus qui parlent et qui friment, j'ai mal au casque, des souvenirs de la bringue avec les allemands hier soir. Pourtant on s'est couché tôt.
Mais de bon matin au ptit dej les entendre dire que les mission BARCAP les emmerde ça vous fait marrer. C'est sûr ils ont fait des BARCAP au dessus des States mais on voit qu'ils ne l'ont jamais fait en début de conflit... comme on dit jeunesse...
8h00 je me présente au rapport dans le bureau du colonel, ordre de mission BARCAP zone Sud Ouest, je regarde la carte je me dis ça va loin des SAMS et près de la mer. Mauvaise nouvelle il me file pour aillier un de ces bleus du ptit dej.
Putain j'ai déjà mal au casque qu'on est pas dans l'avion.
Prépa de briefing, il me raconte qu'il veut voler vers la base de Kwanju.
je lui montre alors 3 points de bataillons SA-2. Il me réplique de toute manière voler 15 minutes entre 2 points c'est vite fait il faut les tailler en pièce ces NorCo.
mouais c'est mal barré mais j'attebd de lui reservé la surprise dans le cockpit.
Le bruit des avions sur le TArmac me reveille, je suis a une concentration maximale, j'entend les belges, les allemands et les français parlé apparament des hélicos Blackhawk CSAR ont décollé en grand nombre depuis ce matin.
La situation s'est agravé cette nuit, et je vois déjà certains pilotes pleuraient la perte de leurs amis.
Je regarde alors mon ailier et lui dis écoute on aura même pas le temps de survoler le point de Barcap qu'on sera déjà engagé!! son regard ne reflétait plus rien, il faisait moins le fier.
Je me sentais plus rassuré, car là il était concentré.
La base de Kadena était en surpopulation les avions étaient bloqués car il y avait trop de trafic, je voyais les Allemands et les Hollandais qui se bousculait déjà sur le Taxiway.
Les français et nous même attendions notre tour.
Je devais décollé à 09h47. Il était 09h52 que j'était à peine sorti du parking.
il y avait même un AWACS qui était prêt à partir le pilote s'impatienté dans son cockpit mais ce genre d'avion devait décollé avec son escorte je vous dis pas le bordel.
J'entendais les controleurs s'essouflait entre 2 phrases les pauvres devaient gerer les approches et les départs.
Enfin il est 09h55 je m'aligne sur la piste. bordel le controleur s'est gourré je suis en numero 5 mais je ne vois personne devant moi. c'était au tour de l'AWACS je lui annoncé à la radio que j'étais déjà à la bourre qu'il était hors de question que je fasse une sortie pour me représenter en hold short.
Je décolle donc avec 6 minutes de retard, bon rien de dramatique je met un peu de pc pour arrivé sur zone à l'heure prévue. Le trajet se fait très tranquilement, je donne les derniers conseils à mon ailier, mais on est interrompu par les appels à l'aide d'autres pilotes sur le front en train d'annoncer qu'ils s'éjectaient ou bien que leur leader ou ailiers étaient mort.
Malgrè les gros moyens déployer,
on voyait les emport de certains avions qui rentraient, j'ai croisé un hornet complètement nue dieu sait que celui là il en emporte des missiles Aim 120.
On arrive sur zone à l'heure prévue,je vois sur mon radar plusieurs contacts, l'AWACS me prévient de leur arrivé,
j'ai des spots 29 je demande un declare on me signal que se sont des SU-30.
on engage je tire mes 2 premiers Fox 3, ils font mouche tous les deux, je tire un troisième, je désigne un 2ème groupe arrivant au nord est à mon ailier celui çi s'execute,
je vois un Su30 en train de fuir il est mal en point
je me dirige pour l'achevé et soudain une boule de feu il a explosé, je verifie la situation de mon ailier, je ne l'entend pas annoncer qu'il engage, et soudain je l'entend annoncer "gipsy 2 défensif demande ......." plus rien je crois qu'il est mort.
J'ai pas le temps de verifié cet info, que j'ai 2 Su-30 qui s'approchent, je leur décoche tous les 2 un Fox3.
je suis tous seul et isoler je demande assistance, je suis winchester, l'Awacs m'annoce que les renforts sont en route mais je vois de nouveaux 4 spot au RWR je suis encerclé que ce soit à l'ouest ou à l'Est, merde un Su-30 qui a évité mon missile, je suis en Dog je me place et feu je le descend au canon.
c'était chaud, je prend donc vers le Sud je me barre.
il y avait sur la zone des Mig27, des Su-30, des Su-25 même des Tu-22.
ouf je vois des F-5 Sud corréens, il se battent vaillamment avec leur modeste F-5
ils essaient de défendre leur territoires,
c'est déjà mieux que rien pour couvrir ma fuite
les renforts sont là
c'est bon je rentre à la maison.
Comme d'hab arrivé sur Kadena c'est le bordel entre les avions qui décollent et d'autres qui atterrisse j'en ai eu pour 30 minutes.
resultat de mission 6 kills pour moi. mais mon ailier n'est pas rentré. ce qui est sûr c'est que les bleus ont pris conscience que c'était la guerre et sont moins enthousiaste à partir en missions.
#15
Jour 1
Mission 3
Type : BAI
Heure : 19h17
C'est une constante, chaque guerre apporte son lot d'inepties. Je ne pensais cependant pas que les premières arriveraient si grosses et si vite. Au tableau d'opération, un package est noté pour une mission de BAI, avec 7 appareils de trois nationalités.
Argos 11 et 12 pour l'escorte, deux chics types du 43rd "Fighting cocks", et Amber 51 pour le FAC, le joyeux luron du JBG32, accompagné de son navigateur. Je ne sais pas si c'est à cause du nom de leur escadrille, mais toujours est il que j'ai rarement vu une telle proximité entre une escadrille anglaise et une escadrille française, ou devrais je tout simplement dire entre Anglais et Français. Les Allemands ne sont pas en reste, et c'est une formation pleine de symboles qui se prépare à prendre l'air, ennemis d'hier aujourd'hui réunis.
Là où le bas blesse, c'est que nos -5F sont chargés de l'attaque au sol. Mes gars ne sont pas formés à cet exercice, et on les envoie apprendre sur le tas au dessus d'une zone ou l'ennemi nous dispute encore la supériorité aérienne. Et en plus, nous n'aurons pas de support awacs pour la mission. Heureusement, les équipages de deux 2000D endommagés acceptent de nous prêter leur JVN, avec un petit cours sur leur utilisation et les pièges à éviter.
Nous embarquons tous ensembles, mais les britanniques semblent inquiets, arborant ce regard de chien battu, cet air anglais (attention calembour animalier) qu'on retrouve parfois à la sortie des stades outre manche.
De mon côté, la consigne est claire : pas de second passage, pas de risques inconsidérés. Faites exactement comme moi et croisons les doigts pour que tout se passe bien. S'infiltrer en rase motte pour du bombardement sur cible mobile de nuit et sans support ELINT, ce n'est pas vraiment le genre d'exercice auquel on se prépare toute l'année.
Nous prenons donc l'air, les uns après les autres, et je me rends compte que même en août, la nuit tombe vite sous ces latitudes.
Les Grecs ont perdu la moitié de leurs avions déjà, et l'absence d'awacs leur permet de souffler un peu en n'assurant qu'une légère patrouille au dessus de Kadena.
Et nous voila à grimper, encore une fois, vers un enfer qui se tapit dans l'ombre. Le poids des bombes se fait sentir, la tension également. J'ai beau avoir des années de vol derrière moi, je suis ignorant en matière de mud moving. Je doute, je ne sais pas si je saurai mener cette mission. Je n'ose imaginer quelle angoisse ce doit être pour mes ailiers, dont certains n'ont jamais eu de bombes sous les ailes. Heureusement, la lune est pleine, et pas un nuage ne se promène. Nous aurons un minimum de visibilité sur le sol.
A 15 nautiques du point deux, je repère des contacts véloce en provenance du nord et en montée. Ca sent les chasseurs. On ne se pose pas de question et on va caresser la mer, vite avant d'entrer dans leur scope, si ce n'est déjà fait.
Là, j'espère que les nerfs de mes gars tiendront. nous sommes lancés à pleine vitesse à moins de dix mètres de la surface de l'eau, et c'est laissant une légère gerbe d'écume derrière nous que nous progressons vers la zone des combats.
Au fur et à mesure que nous nous approchons, nous apercevons les traçantes qui fusent. Un colonne est repérée au radar, à l'attaque! nous entamons notre approche, mais un spike 29 me ramène à d'autres priorités.
Heureusement, la formation en trail était espacée, et le bandit ne semble en avoir qu'après moi. "Garbo 6, clear my 6". Quelques instants plus tard, un Fox3 du numéro 2 vient animer la radio. Je reprends mon trajet, libre de toute menace pour le moment. Argos 5 continue d'occuper les mig, ou les sukhoi, pendant que nous réamorçons notre attaque.
Je passe le premier, poursuivi par des traçantes et un SA14. Suivent les numéro 2, 3 et 4. J'aurai de la chance pour mon SA14, Garbo 62 beaucoup moins. Touché, les gouvernes endommagées à basse altitude, il ira percuter le sol, ne laissant aucune place à l'éjection.
Pendant ce temps, c'est un autre drame qui se déroule. Les Tornado ont été acculés au dogfight par les mig, et l'issue du combat se scelle dès le croisement. En dépit des Aim 132 ASRAAM tirés à courte portée, les fulcrum prennent l'avantage et décochent leurs archer. Argos 51 en reçoit deux et explose aussitôt, tandis qu' Argos 52 parvient à s'éjecter. Une demande de CSAR et nous faisons face aux deux derniers appareils. Je parviens à abattre un SU30, Garbo 63 se chargera du Mig29 restant.
Nous reprenons notre route, à pleine vitesse et haute altitude vers Kadena, le coeur lourd d'avoir perdu 3 amis, et de ne savoir ce que vont devenir les deux autres.
Sur le chemin retour, nous voyons ces colonnes d'avions en partance vers Pusan, dont certains ne vont encore pas revenir.
L'atterrissage arrive enfin. Je n'y avais pas pensé jusque là, mais après le débriefing m'attend une lourde tâche, celle d'écrire ma première lettre, adressée à la famille de Garbo62.
Bilan du vol :
3 appareils perdus, 3 pilotes morts et deux manquants. Nous avons de notre côté abattu deux Mig29S et un Su30, quant au bombardement, il aura causé la destruction de 7 véhicules adverses.
Mission 3
Type : BAI
Heure : 19h17
C'est une constante, chaque guerre apporte son lot d'inepties. Je ne pensais cependant pas que les premières arriveraient si grosses et si vite. Au tableau d'opération, un package est noté pour une mission de BAI, avec 7 appareils de trois nationalités.
Argos 11 et 12 pour l'escorte, deux chics types du 43rd "Fighting cocks", et Amber 51 pour le FAC, le joyeux luron du JBG32, accompagné de son navigateur. Je ne sais pas si c'est à cause du nom de leur escadrille, mais toujours est il que j'ai rarement vu une telle proximité entre une escadrille anglaise et une escadrille française, ou devrais je tout simplement dire entre Anglais et Français. Les Allemands ne sont pas en reste, et c'est une formation pleine de symboles qui se prépare à prendre l'air, ennemis d'hier aujourd'hui réunis.
Là où le bas blesse, c'est que nos -5F sont chargés de l'attaque au sol. Mes gars ne sont pas formés à cet exercice, et on les envoie apprendre sur le tas au dessus d'une zone ou l'ennemi nous dispute encore la supériorité aérienne. Et en plus, nous n'aurons pas de support awacs pour la mission. Heureusement, les équipages de deux 2000D endommagés acceptent de nous prêter leur JVN, avec un petit cours sur leur utilisation et les pièges à éviter.
Nous embarquons tous ensembles, mais les britanniques semblent inquiets, arborant ce regard de chien battu, cet air anglais (attention calembour animalier) qu'on retrouve parfois à la sortie des stades outre manche.
De mon côté, la consigne est claire : pas de second passage, pas de risques inconsidérés. Faites exactement comme moi et croisons les doigts pour que tout se passe bien. S'infiltrer en rase motte pour du bombardement sur cible mobile de nuit et sans support ELINT, ce n'est pas vraiment le genre d'exercice auquel on se prépare toute l'année.
Nous prenons donc l'air, les uns après les autres, et je me rends compte que même en août, la nuit tombe vite sous ces latitudes.
Les Grecs ont perdu la moitié de leurs avions déjà, et l'absence d'awacs leur permet de souffler un peu en n'assurant qu'une légère patrouille au dessus de Kadena.
Et nous voila à grimper, encore une fois, vers un enfer qui se tapit dans l'ombre. Le poids des bombes se fait sentir, la tension également. J'ai beau avoir des années de vol derrière moi, je suis ignorant en matière de mud moving. Je doute, je ne sais pas si je saurai mener cette mission. Je n'ose imaginer quelle angoisse ce doit être pour mes ailiers, dont certains n'ont jamais eu de bombes sous les ailes. Heureusement, la lune est pleine, et pas un nuage ne se promène. Nous aurons un minimum de visibilité sur le sol.
A 15 nautiques du point deux, je repère des contacts véloce en provenance du nord et en montée. Ca sent les chasseurs. On ne se pose pas de question et on va caresser la mer, vite avant d'entrer dans leur scope, si ce n'est déjà fait.
Là, j'espère que les nerfs de mes gars tiendront. nous sommes lancés à pleine vitesse à moins de dix mètres de la surface de l'eau, et c'est laissant une légère gerbe d'écume derrière nous que nous progressons vers la zone des combats.
Au fur et à mesure que nous nous approchons, nous apercevons les traçantes qui fusent. Un colonne est repérée au radar, à l'attaque! nous entamons notre approche, mais un spike 29 me ramène à d'autres priorités.
Heureusement, la formation en trail était espacée, et le bandit ne semble en avoir qu'après moi. "Garbo 6, clear my 6". Quelques instants plus tard, un Fox3 du numéro 2 vient animer la radio. Je reprends mon trajet, libre de toute menace pour le moment. Argos 5 continue d'occuper les mig, ou les sukhoi, pendant que nous réamorçons notre attaque.
Je passe le premier, poursuivi par des traçantes et un SA14. Suivent les numéro 2, 3 et 4. J'aurai de la chance pour mon SA14, Garbo 62 beaucoup moins. Touché, les gouvernes endommagées à basse altitude, il ira percuter le sol, ne laissant aucune place à l'éjection.
Pendant ce temps, c'est un autre drame qui se déroule. Les Tornado ont été acculés au dogfight par les mig, et l'issue du combat se scelle dès le croisement. En dépit des Aim 132 ASRAAM tirés à courte portée, les fulcrum prennent l'avantage et décochent leurs archer. Argos 51 en reçoit deux et explose aussitôt, tandis qu' Argos 52 parvient à s'éjecter. Une demande de CSAR et nous faisons face aux deux derniers appareils. Je parviens à abattre un SU30, Garbo 63 se chargera du Mig29 restant.
Nous reprenons notre route, à pleine vitesse et haute altitude vers Kadena, le coeur lourd d'avoir perdu 3 amis, et de ne savoir ce que vont devenir les deux autres.
Sur le chemin retour, nous voyons ces colonnes d'avions en partance vers Pusan, dont certains ne vont encore pas revenir.
L'atterrissage arrive enfin. Je n'y avais pas pensé jusque là, mais après le débriefing m'attend une lourde tâche, celle d'écrire ma première lettre, adressée à la famille de Garbo62.
Bilan du vol :
3 appareils perdus, 3 pilotes morts et deux manquants. Nous avons de notre côté abattu deux Mig29S et un Su30, quant au bombardement, il aura causé la destruction de 7 véhicules adverses.
#16
Jour 01
Mission 01
Type : BARCAP
9h49 heure locale.
Ca y est, le squadron est enfin déclaré opérationnel à Kadena. Les F-16 ont été entièrement vérifié et les équipages ont put largement récupérer de leurs long vols de convoyage. A la sortie du mess je croise l'un de nos nouveau pilote avec qui je me rend en salle de briefing. La première mission de la journée consiste en une BARCAP sur la zone Sud-Ouest des opérations ou se trouve plusieurs de nos bataillons.
La guerre venant tout juste de commencer, le manque d'information sur les positions des défenses ennemi est flagrante ainsi que sur le type de menaces engagés.
Aprioris aucun SAM à redouter mais l'opposition aérienne semble quand à elle beaucoup plus présente avec du Su-30 et du Mig-29 attendu.
C'est l'esprit tendu que nous nous dirigeons enfin vers nos avions parqué dans les shelter. L'avion possédant des courbes fluides à l'origine semble défigurer avec les CFT même si ces dernier nous permette un accroissement de l'autonomie de manière non négligeable.
La base est le siège d'une activité frénétique dut à la présence de nos collègue sur mirage 2000, tornado, F-16, jaguar, E-3, et j'en passe encore beaucoup.
Pour une base pivot, Kadena remplit bien son rôle même si on commence à se sentir un peu à l'étroit.
Allez, on ne se laisse pas distraire par la ronde incessante des appareils en partance ou de retour de missions et on commence le startup.
9h44, toutes les actions ont enfin été effectué et l'heure de décollage approche, il est temps de contacter la tour pour le roulage.
Kadena, Gipsy 11 ready to taxi
Gipsy 11, Kadena Tower, taxi in sequence runway 01
Allez, il ne reste plus qu'a suivre le mouvement, d'abord avec les tornado allemand
puis avec les F-16 danois.
On passe devant Chalis 1 qui sera notre AWACS durant la mission tandis que les mirage 2000 de nos compatriotes décollent.
Allez, c'est notre tour, alignement et décollage.
La rotation est calculé pour 176knt . La vitesse est atteinte très rapidement et c'est d'un mouvement souple sur le manche que l'avion prend l'air pour accomplir sa mission.
En monté à mach 0.80 vers 30 000fts, les côtes rassurantes du Japon commence à s'estomper au profit de l'immensité bleu de la mer qui se confond parfois avec le ciel.
Au passage sur la fréquence de veille, l'ambiance commence à se détendre avec très peu d'échange à la radio et aucun ne concernant d'engagement. Ce sera finalement peut être qu'une simple mission de routine comme en témoigne les Hornet de la Navy qui rentrent avec leurs emport au complet.
Cependant, un élément imprévu me surprend lors du transit. Un 'T' s'allume sur le RWR et malgrès la feuille de rappel des symboles, il m'est impossible de pouvoir identifier l'émetteur radar.
Ca y est, les côtes de Corée apparaissent nous faisant prendre conscience de l'imminence de notre arrivée sur la zone de CAP. Le fence in est ordonné en même temps qu'une demande d'information est passé à l'AWACS.
Chalis 11, Gypsy 11 request picture
Gipsy 11, one group Bullseye 257 60 miles angel 16
Nous ne sommes même pas arrivé que des intrus sont déjà dans la zone de patrouille. L'ordre fatidique tombe rapidement alors que je me déclare sur zone.
Gypsy 11 Chalis 11, engage Su-30 1 O'clock 20 miles
Gypsy 11 Wilco
je fait passer mon jeune aillier sur ma droite pour les empêcher de repartir vers le nord à l'issue de la pince tandis que je poursuit en ligne droite.
Les deux Sukkoi entrent rapidement dans le domaine de tir des Amraam et trois d'entre eux sont lâché.
Cranck à droite et largage de Chaff au cas ou, mais les Sukkoi finissent bien au tapis comme en témoigne les deux long panaches de fumée résultant de l'impact.
A ce moment tout s'enchaine, Deux groupes de deux Mig-29 apparaissent simultanément sur le RWR tandis que mon ailier s'annonce défensive. Il n'aura pas le temps d'en dire plus avant que le missile ne l'impact. Il s'éjectera au dessus de notre zone par chance. Le groupe qui l'a abattu semble s'intéresser ensuite à moi qui suit beaucoup plus au sud. L'AWACS fait alors un boulot formidable et envoie pour me soutenir une patrouille de F-16 Danois qui abattent les deux Su-30 sans soucis.
Cette aide me permet ainsi de me concentrer sur le second groupe qui arrive sur moi. Je détecte ainsi 8 hostiles en deux groupes de deux et un groupes de 4.
Il me reste 4 Aim-120 sous les ailes et les deux bidons. La décision est vite prise. Jettison des 2 bidons, pleines PC et montée vers 35 000fts pour augmenter l'allonge des missiles.
Le groupes de 4 cibles est sélectionner au TWS, et je tires mes missiles dès que je m'estime suffisamment à portée sans trop me mettre en danger. Le NCTR finit par m'annoncer 4 SU-24 tandis que les deux groupes à proximités sont identifié comme Su-30.
Lorsque le dernier missile passe actif je pump immédiatement et m'annonce Winchester à l'AWACS qui m'ordonne le RTB.
Pleine PC je m'éloigne de la zone en jetant un coup d'œil derrière moi pour observer les impacts. A aprioris 2 seulement ont l'air d'avoir touché.
Je continue pleine PC poursuivit par 2 Sukkoi jusqu'à ce qu'ils finissent par abandonner la chasse. En sortie de zone la tension retombe d'un seul coup tels une masse. 5 minutes se sont écoulée durant tous l'engagement alors que j'ai l'impression d'avoir passé une éternité sur zone.
Un check pétrole est effectué et bien que le retour semble envisageable je préfère m'assurez une bonne marge de sécurité en vue de l'attente à Kadena.
Rendez vous est ainsi pris avec Canteen 1, le C-135 FR qui m'attend au sud est de la Corée.
Le retour s'effectue à haute altitude vers le Japon qui déploie à nouveau ses côtes bienveillante à ma vue. Je croise sur le retour, l'E3 qui m'a sauvé la mise ainsi que des C-17 en route pour ravitailler le front.
Le contact avec la base est à nouveaux établit et c'est avec un immense plaisir que j'écoute la voie de notre merveilleuse contrôleuse qui tente tente tant bien que mal de faire atterrir tous les vols de retours sans perturber les décollages.
Ce sera ainsi près de 20 minutes de cap à suivre avant de pouvoir me présenter en finale.
Dégagement dans l'axe de la piste tandis que les collègues sur 2000 décollent à leurs tours pour le point le plus chauds de la planète.
Taxi vers le shelter qui me permet de voir toutes l'armada aérienne engagée sur le théâtre et dont je fait partie. Mélange de fierté d'y appartenir et de peur d'y retourné bientôt.
Pour le moment je parque l'avion, et coupe un à un tous les système et le moteurs. Le doux ronronnement qui m'a accompagné durant 1h30 s'estompe dans le hangar. C'est enfin soulagé que je pars vers la salle de débriefing puis le mess avant la prochaine mission puisque le mécanos qui m'aide à me débreller m'annonce que mon n°2 a put être récupérer entier.
Résultat de la mission:
Partial Succes: La zone à été défendu mais la patrouille n'a pas put tenir les 15 minutes demandée sur zone
3 kills pour moi et un endommager
1 kills pour mon aillier
Mission 01
Type : BARCAP
9h49 heure locale.
Ca y est, le squadron est enfin déclaré opérationnel à Kadena. Les F-16 ont été entièrement vérifié et les équipages ont put largement récupérer de leurs long vols de convoyage. A la sortie du mess je croise l'un de nos nouveau pilote avec qui je me rend en salle de briefing. La première mission de la journée consiste en une BARCAP sur la zone Sud-Ouest des opérations ou se trouve plusieurs de nos bataillons.
La guerre venant tout juste de commencer, le manque d'information sur les positions des défenses ennemi est flagrante ainsi que sur le type de menaces engagés.
Aprioris aucun SAM à redouter mais l'opposition aérienne semble quand à elle beaucoup plus présente avec du Su-30 et du Mig-29 attendu.
C'est l'esprit tendu que nous nous dirigeons enfin vers nos avions parqué dans les shelter. L'avion possédant des courbes fluides à l'origine semble défigurer avec les CFT même si ces dernier nous permette un accroissement de l'autonomie de manière non négligeable.
La base est le siège d'une activité frénétique dut à la présence de nos collègue sur mirage 2000, tornado, F-16, jaguar, E-3, et j'en passe encore beaucoup.
Pour une base pivot, Kadena remplit bien son rôle même si on commence à se sentir un peu à l'étroit.
Allez, on ne se laisse pas distraire par la ronde incessante des appareils en partance ou de retour de missions et on commence le startup.
9h44, toutes les actions ont enfin été effectué et l'heure de décollage approche, il est temps de contacter la tour pour le roulage.
Kadena, Gipsy 11 ready to taxi
Gipsy 11, Kadena Tower, taxi in sequence runway 01
Allez, il ne reste plus qu'a suivre le mouvement, d'abord avec les tornado allemand
puis avec les F-16 danois.
On passe devant Chalis 1 qui sera notre AWACS durant la mission tandis que les mirage 2000 de nos compatriotes décollent.
Allez, c'est notre tour, alignement et décollage.
La rotation est calculé pour 176knt . La vitesse est atteinte très rapidement et c'est d'un mouvement souple sur le manche que l'avion prend l'air pour accomplir sa mission.
En monté à mach 0.80 vers 30 000fts, les côtes rassurantes du Japon commence à s'estomper au profit de l'immensité bleu de la mer qui se confond parfois avec le ciel.
Au passage sur la fréquence de veille, l'ambiance commence à se détendre avec très peu d'échange à la radio et aucun ne concernant d'engagement. Ce sera finalement peut être qu'une simple mission de routine comme en témoigne les Hornet de la Navy qui rentrent avec leurs emport au complet.
Cependant, un élément imprévu me surprend lors du transit. Un 'T' s'allume sur le RWR et malgrès la feuille de rappel des symboles, il m'est impossible de pouvoir identifier l'émetteur radar.
Ca y est, les côtes de Corée apparaissent nous faisant prendre conscience de l'imminence de notre arrivée sur la zone de CAP. Le fence in est ordonné en même temps qu'une demande d'information est passé à l'AWACS.
Chalis 11, Gypsy 11 request picture
Gipsy 11, one group Bullseye 257 60 miles angel 16
Nous ne sommes même pas arrivé que des intrus sont déjà dans la zone de patrouille. L'ordre fatidique tombe rapidement alors que je me déclare sur zone.
Gypsy 11 Chalis 11, engage Su-30 1 O'clock 20 miles
Gypsy 11 Wilco
je fait passer mon jeune aillier sur ma droite pour les empêcher de repartir vers le nord à l'issue de la pince tandis que je poursuit en ligne droite.
Les deux Sukkoi entrent rapidement dans le domaine de tir des Amraam et trois d'entre eux sont lâché.
Cranck à droite et largage de Chaff au cas ou, mais les Sukkoi finissent bien au tapis comme en témoigne les deux long panaches de fumée résultant de l'impact.
A ce moment tout s'enchaine, Deux groupes de deux Mig-29 apparaissent simultanément sur le RWR tandis que mon ailier s'annonce défensive. Il n'aura pas le temps d'en dire plus avant que le missile ne l'impact. Il s'éjectera au dessus de notre zone par chance. Le groupe qui l'a abattu semble s'intéresser ensuite à moi qui suit beaucoup plus au sud. L'AWACS fait alors un boulot formidable et envoie pour me soutenir une patrouille de F-16 Danois qui abattent les deux Su-30 sans soucis.
Cette aide me permet ainsi de me concentrer sur le second groupe qui arrive sur moi. Je détecte ainsi 8 hostiles en deux groupes de deux et un groupes de 4.
Il me reste 4 Aim-120 sous les ailes et les deux bidons. La décision est vite prise. Jettison des 2 bidons, pleines PC et montée vers 35 000fts pour augmenter l'allonge des missiles.
Le groupes de 4 cibles est sélectionner au TWS, et je tires mes missiles dès que je m'estime suffisamment à portée sans trop me mettre en danger. Le NCTR finit par m'annoncer 4 SU-24 tandis que les deux groupes à proximités sont identifié comme Su-30.
Lorsque le dernier missile passe actif je pump immédiatement et m'annonce Winchester à l'AWACS qui m'ordonne le RTB.
Pleine PC je m'éloigne de la zone en jetant un coup d'œil derrière moi pour observer les impacts. A aprioris 2 seulement ont l'air d'avoir touché.
Je continue pleine PC poursuivit par 2 Sukkoi jusqu'à ce qu'ils finissent par abandonner la chasse. En sortie de zone la tension retombe d'un seul coup tels une masse. 5 minutes se sont écoulée durant tous l'engagement alors que j'ai l'impression d'avoir passé une éternité sur zone.
Un check pétrole est effectué et bien que le retour semble envisageable je préfère m'assurez une bonne marge de sécurité en vue de l'attente à Kadena.
Rendez vous est ainsi pris avec Canteen 1, le C-135 FR qui m'attend au sud est de la Corée.
Le retour s'effectue à haute altitude vers le Japon qui déploie à nouveau ses côtes bienveillante à ma vue. Je croise sur le retour, l'E3 qui m'a sauvé la mise ainsi que des C-17 en route pour ravitailler le front.
Le contact avec la base est à nouveaux établit et c'est avec un immense plaisir que j'écoute la voie de notre merveilleuse contrôleuse qui tente tente tant bien que mal de faire atterrir tous les vols de retours sans perturber les décollages.
Ce sera ainsi près de 20 minutes de cap à suivre avant de pouvoir me présenter en finale.
Dégagement dans l'axe de la piste tandis que les collègues sur 2000 décollent à leurs tours pour le point le plus chauds de la planète.
Taxi vers le shelter qui me permet de voir toutes l'armada aérienne engagée sur le théâtre et dont je fait partie. Mélange de fierté d'y appartenir et de peur d'y retourné bientôt.
Pour le moment je parque l'avion, et coupe un à un tous les système et le moteurs. Le doux ronronnement qui m'a accompagné durant 1h30 s'estompe dans le hangar. C'est enfin soulagé que je pars vers la salle de débriefing puis le mess avant la prochaine mission puisque le mécanos qui m'aide à me débreller m'annonce que mon n°2 a put être récupérer entier.
Résultat de la mission:
Partial Succes: La zone à été défendu mais la patrouille n'a pas put tenir les 15 minutes demandée sur zone
3 kills pour moi et un endommager
1 kills pour mon aillier
First In, Last OutI5 3570k OC 4.5GHz, WC ANTEC KUHLER H2O 620, Z77A-G43, 4Go DDR3 CORSAIR Vengeance +16GO DDR3 G.Skill RipjawsX, Asus GTX 1070 OC1610Mhz, SSD Crucial 250Go, Windows 7 Pro x64
#17
Merci pour vos récits.
Le jour 2 est en ligne (cf premier post). Avec en prime les fichiers originaux de la campagne et le backup de la campagne d'origine.
Petit bilan des pertes et des appareils restants au niveau des forces alliées.
Taux de pertes = Appareils ennemis détruits (combat air-air) / pertes alliées (air-air et air-sol).
Appareils restants : Nombre actuel / Nombre de départ.
EUROPE.
Allemagne. (total : 11/6)
Tornado IDS : 7/2 10/12
Tornado ECR : 4/4 8/12
Belgique.
F16 : 9/1 9/10
Danemark.
F16 : 10/3 9/12
France. (total : 13/3)
Mirage 2000-5F : 9/1 (SA14) 9/10
Mirage 2000D : 4/2 10/12
Grèce. (total 29/5)
F16 : 22/3 5/8
Mirage 2000-5 Mk2 : 7/2 10/12
Norvège.
F16 : 19/1 11/12
Pays Bas.
F16 : 11/3 9/12
Royaume Uni. (total 32 /5)
Tornado ADV : 25/3 9/12
Jaguar : 7/2 8/10
Etats Unis. (total 78/13)
A10 : 2/3 9/12
F18C : 10/4 6/10
F18D : 23/3 5/8
F18E : 22/1 9/10
F18F : 21/1 9/10
EA6B : 0/1 3/4
Corée du Sud. (total 25/4)
F16 : 15/1 11/12
F5 : 10/3 9/12
Total Coalition : 226/43 168/212, soit un kill ratio d'environ 5/1.
L'escadron leader est celui de F18E de l'US Navy avec un kill ratio de 22/1
Suivent les F18F avec 21/1 et les F16 Norvégiens à 19/1.
Le jour 2 est en ligne (cf premier post). Avec en prime les fichiers originaux de la campagne et le backup de la campagne d'origine.
Petit bilan des pertes et des appareils restants au niveau des forces alliées.
Taux de pertes = Appareils ennemis détruits (combat air-air) / pertes alliées (air-air et air-sol).
Appareils restants : Nombre actuel / Nombre de départ.
EUROPE.
Allemagne. (total : 11/6)
Tornado IDS : 7/2 10/12
Tornado ECR : 4/4 8/12
Belgique.
F16 : 9/1 9/10
Danemark.
F16 : 10/3 9/12
France. (total : 13/3)
Mirage 2000-5F : 9/1 (SA14) 9/10
Mirage 2000D : 4/2 10/12
Grèce. (total 29/5)
F16 : 22/3 5/8
Mirage 2000-5 Mk2 : 7/2 10/12
Norvège.
F16 : 19/1 11/12
Pays Bas.
F16 : 11/3 9/12
Royaume Uni. (total 32 /5)
Tornado ADV : 25/3 9/12
Jaguar : 7/2 8/10
Etats Unis. (total 78/13)
A10 : 2/3 9/12
F18C : 10/4 6/10
F18D : 23/3 5/8
F18E : 22/1 9/10
F18F : 21/1 9/10
EA6B : 0/1 3/4
Corée du Sud. (total 25/4)
F16 : 15/1 11/12
F5 : 10/3 9/12
Total Coalition : 226/43 168/212, soit un kill ratio d'environ 5/1.
L'escadron leader est celui de F18E de l'US Navy avec un kill ratio de 22/1
Suivent les F18F avec 21/1 et les F16 Norvégiens à 19/1.
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Hollywood 214
- Mécano au sol
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#19
Jour 2
Mission 2
02h23 heure locale
Mission BARCAP
727th Danemark
particularité: Multijoueurs
Pilotes: Jag et Callaghan et moi même.
Il est 00h00 on est reveillé par l'incessant bruit des avions à reactions et aussi des alarmes incendies répétitif.
Ma nuit a été courte, j'ai enchainé 3 missions dans la journée je suis vanné.
Je récupère tant bien que mal je décompresse devant la Wii avec les autres pilotes.
c'est peut être la dernière fois que l'on rit ensemble.
Le règlement nous interdit de boire car on peut être appelé à tout moment pour décollé. On boit avec modération pour quand même avoir l'esprit éveillé mais la peur nous envahit tellement que l'on est tous à cran. Rien que dans la journée on a perdu 3 appareils, 1 pilote est mort 1 portée disparu et l'autre sur le territoire sud Corréen.
Les grecs reviennent de mission, ils nous raconte que malgrès la nuit c'est encore très chaud.Les NorCo applique la tactique de saturation, ils ont des pilotes par milliers comme jadis au Vietnam.
Ce qui est sûr c'est que la base connait une baisse d'activité car tous les avions sont soit en vol soit ils ont été perdus dans la journée.
Les mecanos travaillent d'arrache pied on dirait une fourmillière, même les officicers supérieurs se permettent d'aller trinquer avec eux du jamais vu.
Le moral tient bon, de temps en temps des généraux passent nous dire qu'on s'est bien battus, que nos amis sont morts en héros qu'on doit tenir le coup.
On n'a pas à se plaindre, nous on en chié sur le front eux se font harceler par les politiques.
00h30 toujours pas de vol de prévu, nos 9 appareils restant sont en vol, 2 flight de 2 en Barcap et 4 appareils en mission SEAD escort.
Le chef est passé nous dire que l'on doit se tenir prêt. Avec moi, les pilotes Callaghan, Jag et Madmax attendent avec impatience. On s'échange les dernières lettres pour nos familles, on sait que ça porte poisse mais tellement sont tombés au cours de la journée. le premier flight de Sead rentre à la base, pas d'alerte incendie c'est déjà bon signe. Ce n'est pas le cas de nos ami Grecs un flight entier se sont fait descendre. Les Allemands quand à eux sont coltinés à faire des rondes au dessus de la base.
Les derniers français viennent de se poser, c'est à leur tour de faire une pause de 2H.
Le commandement a instauré ce systeme pour faire souffler les équipages et les avions. Ce matin à 13h00 un F-16 norvégien s'est crashé dès son décollage par miracle le pilote s'est éjecté, ce crash survient à cause d'uen panne mécanique.
Depuis on s'organise. Parfois on se croirait en stand de formule 1 les mécanos ont déjà tout de prêt, pièces, fuel, même les missiles sont déjà là alors que l'avion n'a même pas attérit.
Il est 0h45, Madmax nous annonce qu'il a la chiasse, on se fend de rire ça remonte le moral. Jag boit son café maison, il nous en a proposé mais perso moi et Callaghan ne sont pas fan de sa mixture, on dirait de l'huile moteur mélangé a du café avec une grosse goutte de sueur. Je me rabas sur la RedBull.
1h00 du mat toujours rien, le flight Sead a attérit, le chef mécanos donne des consignes à ses gars ils doivent faire les check up en 1H maxi. Les ordres sont de 45minutes mais le chef est compréhensif, puis personne n'ira l'emmerder celui là il nous rappelle tous Micliff des Tête Brulées. Il cogne fort même le chef d'escadrille ne bronche pas, en même temps il en a fait des conflits (1ère guerre du Golf,Balkans, Afghanistan, et même l'Irak ces derniers temps).
1h15 l'ATO tombe, on a une mission à 2h23 et une autre à 2h27. les avions sont loin d'être prets, lors de leur mission SEAD 2 appareils ont mangé du 23mm. il faut au moins 4h avant qu'ils soient opérationnels.
Les 2 flights Barcap viennent de se poser il est pratiquement 1h40. ça commence à urger on doit décollé dans 40 minutes. ça va être short.
je donne au boomer les emports souhaiter. on est au briefing, ça va les 2 flights Barcap sont dans le même secteur à 30nm l'un de l'autre. Avec Jag leader du 1er flight de 2h23 et moi en leader du flight 2h27, on devrait bien s'en sortir.
Madmax est avec nous le pauvre il transpire on l'entend laché des caisses de temps en temps mais on est tellement pris par le briefing qu'on ne bronche pas. Callaghan mon ailier est concentré au max, il a le regard du tueur. Je n'ai pas à me plaindre il est expérimenté, je suis heureux de l'avoir avec moi. Les bleus n'ont pas la qualité qu'il faut pour les missions de nuits ils sont tous consigné dans leurs quartiers.
On sort du brief, le chef nous lache: " Madmax pense à aller chié un coup, il ne faudrait pas que les Norco te repère à l'odeur". on s'éclate de rire. Même lui en rigole.
Mais il a trop mal au ventre, Jag décide de le laisser au sol, tant pis il doit se coltiner un bleu. il est vrai que se serait con de creuver à cause d'une chiasse.
Il est 2h10 nos avions ne sont même pas prêt, je m'enerve, je pousse une gueulante. les mécanos affolés nous signale que les principaux check up ont été vérifié mais cependant il manque encore le systeme electrique à verifier.
Tant pis on a pas le temps, j'allume mon reacteur, tout est Ok, les mécannos nous souhaitent bonne chance, on prend le temps quand même de les remercier pour le boulot qu'ils ont fait. On se concentre, c'est un plaisir de décoller quand il y a moins de traffic.
Il est 2h25 je commence à taxier, bordel je me paumme encore, les contrôleurs sont débordés aucun d'entre eux a vu que je partais sur la piste, jusqu'à ce que je vois un C135 fr décollé devant ma gueule,
"Oh putain de merde" ce que j'annonce à la radio, Jag et Callaghan se fendent la gueule, on a frôle la catastrophe. Les contrôleurs me gueule dessus, aller on se fritte un bon coup via la radio, Jag est littéralement explosé de rire, je fous un bordel pas possible sur la piste heureusement que le trafic est calme.
Ils se sont relayés toutes la journées et en plus de nuit c'est très difficile à rester concentrer. Bref à 2h30 on décolle. Jag ne manque pas de se faire percuter par un Tornado un des controleurs a merdé, on a décollé dans le sens ou les avions se posait.
Le transit se fait sans soucis on a 180nm de nav, on entends les engagements, l'Awacs passe midnight, merde me dis je, mais le brief nous a signalé une couverture à 2h55. On entend de nouveau un Sunrise je suis rassuré.
Les problèmes commencent, j'ai pas de Datalink, faillure m'annoce Betty, bon ça commence bien. Tant pis on se démerde, Jag arrive sur zone il commence sa patrouille, c'est un coin tranquil apparament, moi et Callaghan nous nous retrouvons un peu plus près du front, des contacts apparaissent de temps en temps, l'Awacs nous prévient régulièrement.
Soudain des spot 29 nous reveillent dans notre patrouille. On engage ils sont Hots sur nous, mais ils font demi tour, on a regardé notre plan ils se mettent sous couverture de leur SAM.
Pendant 15minutes on se fait titillé, on fonce puis on revient suir notre position.
Callaghan s'impatiente je l'entend à son intonnation.
ça y'est c'est la fête contact hsotile en rapprochement 40nm, AWACS nous demande d'engager.
On fonce, 2 contacts sur le premier groupes, Callaghan prend le second groupe.
2 Fox 3 en l'air 2 splashs je refait demi tour c'était des Mig29. le 2ème groupe a pris peur il rebrousse chemin. On reprend la patrouille, soudain Chalis nous signal qu'il ya des hostiles en approche. je me dirige vers le secteurs, Gorilla j'annonce sur la fréquence, on engage, je tire mes 2 derniers Fox3 je suis engagé missile, je demande l'aide à Jag qui me rejouins Callaghan tire aussi 2 Fox 3.
Je donne à Jag la position bulleye's, putain le data ne marche pas, Callaghan ne sait pas ou je suis et moi non plus je n'ai pas de situation sur lui.
Je suis pris en tennaille par 2 mig 29. il y en a un qui se rapproche l'un d'entre eux engage Callaghan,il demande de l'aide je me dirige vers sa position je verouille un contact un declare me confirme un mig29, je tire 2 Fox2.le contact explose.Merde c'était pas le bon, Callaghan est toujours en difficulté je lui annonce Winchester, il me dit que c'est bon, je me barre.
Maintenant c'est moi qui est besoin d'aide, Jag en repère 2, il tire c'était des Mig29.
Il essai de me localiser, les spots se rapprochent.
Je met mes NVG, j'en vois un qui me déborde par la droitec'est Su30 j'annonce j'engage defensif, je verrouille c'est la première fois que je dogfight de nuit, je tire je lui explose un moteur, je me place pour l'achever merde un autre contact se rammène je flares j'esquive un Ir, tant pis je dégage il devraait modre la poussière, je me retrouve en ciseaux verticale avec un Su30,je shoot je lui explose 1 moteur puis le 2ème il est fait, mais une fois de plus le bleu qui était avec Jag lui balance un Fox3 je suis tout près de lui, j'explose avec les débris de l'avion ennemis.
partie fictif, je reussi à m'ejecter alors que le cockpit est en feu, je me retrouve projeté dehors par le siege et la boule de feu de l'explosion.
Je tombe inconscient dans la forée je suis en territoire allié, je suis retrouvé par un groupe de Seal, je me reveille à l'hosto rapatrié en urgence au Japon.
bilan: 2 kills confirmés pour moi, 3 pour Jag et 2 pour callaghan.
Cependant pas mal d'incohérence, Callaghan a explosé lors de l'atterissage sur pusan pourtant la piste est intact au debrief, il est vivant.
Jag a pu retourné à kadena avec les reservoirs presques vide.
Mission 2
02h23 heure locale
Mission BARCAP
727th Danemark
particularité: Multijoueurs
Pilotes: Jag et Callaghan et moi même.
Il est 00h00 on est reveillé par l'incessant bruit des avions à reactions et aussi des alarmes incendies répétitif.
Ma nuit a été courte, j'ai enchainé 3 missions dans la journée je suis vanné.
Je récupère tant bien que mal je décompresse devant la Wii avec les autres pilotes.
c'est peut être la dernière fois que l'on rit ensemble.
Le règlement nous interdit de boire car on peut être appelé à tout moment pour décollé. On boit avec modération pour quand même avoir l'esprit éveillé mais la peur nous envahit tellement que l'on est tous à cran. Rien que dans la journée on a perdu 3 appareils, 1 pilote est mort 1 portée disparu et l'autre sur le territoire sud Corréen.
Les grecs reviennent de mission, ils nous raconte que malgrès la nuit c'est encore très chaud.Les NorCo applique la tactique de saturation, ils ont des pilotes par milliers comme jadis au Vietnam.
Ce qui est sûr c'est que la base connait une baisse d'activité car tous les avions sont soit en vol soit ils ont été perdus dans la journée.
Les mecanos travaillent d'arrache pied on dirait une fourmillière, même les officicers supérieurs se permettent d'aller trinquer avec eux du jamais vu.
Le moral tient bon, de temps en temps des généraux passent nous dire qu'on s'est bien battus, que nos amis sont morts en héros qu'on doit tenir le coup.
On n'a pas à se plaindre, nous on en chié sur le front eux se font harceler par les politiques.
00h30 toujours pas de vol de prévu, nos 9 appareils restant sont en vol, 2 flight de 2 en Barcap et 4 appareils en mission SEAD escort.
Le chef est passé nous dire que l'on doit se tenir prêt. Avec moi, les pilotes Callaghan, Jag et Madmax attendent avec impatience. On s'échange les dernières lettres pour nos familles, on sait que ça porte poisse mais tellement sont tombés au cours de la journée. le premier flight de Sead rentre à la base, pas d'alerte incendie c'est déjà bon signe. Ce n'est pas le cas de nos ami Grecs un flight entier se sont fait descendre. Les Allemands quand à eux sont coltinés à faire des rondes au dessus de la base.
Les derniers français viennent de se poser, c'est à leur tour de faire une pause de 2H.
Le commandement a instauré ce systeme pour faire souffler les équipages et les avions. Ce matin à 13h00 un F-16 norvégien s'est crashé dès son décollage par miracle le pilote s'est éjecté, ce crash survient à cause d'uen panne mécanique.
Depuis on s'organise. Parfois on se croirait en stand de formule 1 les mécanos ont déjà tout de prêt, pièces, fuel, même les missiles sont déjà là alors que l'avion n'a même pas attérit.
Il est 0h45, Madmax nous annonce qu'il a la chiasse, on se fend de rire ça remonte le moral. Jag boit son café maison, il nous en a proposé mais perso moi et Callaghan ne sont pas fan de sa mixture, on dirait de l'huile moteur mélangé a du café avec une grosse goutte de sueur. Je me rabas sur la RedBull.
1h00 du mat toujours rien, le flight Sead a attérit, le chef mécanos donne des consignes à ses gars ils doivent faire les check up en 1H maxi. Les ordres sont de 45minutes mais le chef est compréhensif, puis personne n'ira l'emmerder celui là il nous rappelle tous Micliff des Tête Brulées. Il cogne fort même le chef d'escadrille ne bronche pas, en même temps il en a fait des conflits (1ère guerre du Golf,Balkans, Afghanistan, et même l'Irak ces derniers temps).
1h15 l'ATO tombe, on a une mission à 2h23 et une autre à 2h27. les avions sont loin d'être prets, lors de leur mission SEAD 2 appareils ont mangé du 23mm. il faut au moins 4h avant qu'ils soient opérationnels.
Les 2 flights Barcap viennent de se poser il est pratiquement 1h40. ça commence à urger on doit décollé dans 40 minutes. ça va être short.
je donne au boomer les emports souhaiter. on est au briefing, ça va les 2 flights Barcap sont dans le même secteur à 30nm l'un de l'autre. Avec Jag leader du 1er flight de 2h23 et moi en leader du flight 2h27, on devrait bien s'en sortir.
Madmax est avec nous le pauvre il transpire on l'entend laché des caisses de temps en temps mais on est tellement pris par le briefing qu'on ne bronche pas. Callaghan mon ailier est concentré au max, il a le regard du tueur. Je n'ai pas à me plaindre il est expérimenté, je suis heureux de l'avoir avec moi. Les bleus n'ont pas la qualité qu'il faut pour les missions de nuits ils sont tous consigné dans leurs quartiers.
On sort du brief, le chef nous lache: " Madmax pense à aller chié un coup, il ne faudrait pas que les Norco te repère à l'odeur". on s'éclate de rire. Même lui en rigole.
Mais il a trop mal au ventre, Jag décide de le laisser au sol, tant pis il doit se coltiner un bleu. il est vrai que se serait con de creuver à cause d'une chiasse.
Il est 2h10 nos avions ne sont même pas prêt, je m'enerve, je pousse une gueulante. les mécanos affolés nous signale que les principaux check up ont été vérifié mais cependant il manque encore le systeme electrique à verifier.
Tant pis on a pas le temps, j'allume mon reacteur, tout est Ok, les mécannos nous souhaitent bonne chance, on prend le temps quand même de les remercier pour le boulot qu'ils ont fait. On se concentre, c'est un plaisir de décoller quand il y a moins de traffic.
Il est 2h25 je commence à taxier, bordel je me paumme encore, les contrôleurs sont débordés aucun d'entre eux a vu que je partais sur la piste, jusqu'à ce que je vois un C135 fr décollé devant ma gueule,
"Oh putain de merde" ce que j'annonce à la radio, Jag et Callaghan se fendent la gueule, on a frôle la catastrophe. Les contrôleurs me gueule dessus, aller on se fritte un bon coup via la radio, Jag est littéralement explosé de rire, je fous un bordel pas possible sur la piste heureusement que le trafic est calme.
Ils se sont relayés toutes la journées et en plus de nuit c'est très difficile à rester concentrer. Bref à 2h30 on décolle. Jag ne manque pas de se faire percuter par un Tornado un des controleurs a merdé, on a décollé dans le sens ou les avions se posait.
Le transit se fait sans soucis on a 180nm de nav, on entends les engagements, l'Awacs passe midnight, merde me dis je, mais le brief nous a signalé une couverture à 2h55. On entend de nouveau un Sunrise je suis rassuré.
Les problèmes commencent, j'ai pas de Datalink, faillure m'annoce Betty, bon ça commence bien. Tant pis on se démerde, Jag arrive sur zone il commence sa patrouille, c'est un coin tranquil apparament, moi et Callaghan nous nous retrouvons un peu plus près du front, des contacts apparaissent de temps en temps, l'Awacs nous prévient régulièrement.
Soudain des spot 29 nous reveillent dans notre patrouille. On engage ils sont Hots sur nous, mais ils font demi tour, on a regardé notre plan ils se mettent sous couverture de leur SAM.
Pendant 15minutes on se fait titillé, on fonce puis on revient suir notre position.
Callaghan s'impatiente je l'entend à son intonnation.
ça y'est c'est la fête contact hsotile en rapprochement 40nm, AWACS nous demande d'engager.
On fonce, 2 contacts sur le premier groupes, Callaghan prend le second groupe.
2 Fox 3 en l'air 2 splashs je refait demi tour c'était des Mig29. le 2ème groupe a pris peur il rebrousse chemin. On reprend la patrouille, soudain Chalis nous signal qu'il ya des hostiles en approche. je me dirige vers le secteurs, Gorilla j'annonce sur la fréquence, on engage, je tire mes 2 derniers Fox3 je suis engagé missile, je demande l'aide à Jag qui me rejouins Callaghan tire aussi 2 Fox 3.
Je donne à Jag la position bulleye's, putain le data ne marche pas, Callaghan ne sait pas ou je suis et moi non plus je n'ai pas de situation sur lui.
Je suis pris en tennaille par 2 mig 29. il y en a un qui se rapproche l'un d'entre eux engage Callaghan,il demande de l'aide je me dirige vers sa position je verouille un contact un declare me confirme un mig29, je tire 2 Fox2.le contact explose.Merde c'était pas le bon, Callaghan est toujours en difficulté je lui annonce Winchester, il me dit que c'est bon, je me barre.
Maintenant c'est moi qui est besoin d'aide, Jag en repère 2, il tire c'était des Mig29.
Il essai de me localiser, les spots se rapprochent.
Je met mes NVG, j'en vois un qui me déborde par la droitec'est Su30 j'annonce j'engage defensif, je verrouille c'est la première fois que je dogfight de nuit, je tire je lui explose un moteur, je me place pour l'achever merde un autre contact se rammène je flares j'esquive un Ir, tant pis je dégage il devraait modre la poussière, je me retrouve en ciseaux verticale avec un Su30,je shoot je lui explose 1 moteur puis le 2ème il est fait, mais une fois de plus le bleu qui était avec Jag lui balance un Fox3 je suis tout près de lui, j'explose avec les débris de l'avion ennemis.
partie fictif, je reussi à m'ejecter alors que le cockpit est en feu, je me retrouve projeté dehors par le siege et la boule de feu de l'explosion.
Je tombe inconscient dans la forée je suis en territoire allié, je suis retrouvé par un groupe de Seal, je me reveille à l'hosto rapatrié en urgence au Japon.
bilan: 2 kills confirmés pour moi, 3 pour Jag et 2 pour callaghan.
Cependant pas mal d'incohérence, Callaghan a explosé lors de l'atterissage sur pusan pourtant la piste est intact au debrief, il est vivant.
Jag a pu retourné à kadena avec les reservoirs presques vide.
#20
Jour 2
Mission 01
Type BARCAP
01h53 heure locale
Me voilà enfin opérationnel pour donner un coup de main à mes potes... Oui, pour moi l'aventure ne commence qu'au tout début du deuxième jour de cette guerre bizarre. Affecté par une bonne intoxication alimentaire, j'ai dû rester pendant quelques temps au sol pour finalement débarquer le deuxième jour en plein milieu de la nuit... Ca m'apprendra à bouffer comme un ogre tout et n'importe quoi pour compenser le stress et la lassitude du convoyage pour arriver 2 jours avant notre premier déploiement opérationnel. Ma première mission pour moi était de me reposer et d'essayer de faire tomber cette satanée fièvre. Heureusement les charmantes infirmières japonaises étaient là pour m'aider.
Bref, pour en venir à ma première véritable mission que j'ai fait il y a 10 minutes... C'est impressionnant le chaos (pour ne pas dire le bordel) qui règne ici. Il y a sans arrêt du mouvement, et j'ai passé pas mal de mon temps à regarder l'évolution de la situation aérienne et globale retransmises sur les écrans géants de la salle d'opérations de la base, quand je n'étais pas sur un des lits de l'infirmerie pour essayer de supporter mes violentes poussée de fièvre. De temps en autres j'allais aussi sur le tarmac pour passer du temps avec les mécanos et les équipages qui partaient ou qui revenaient. J'avais jamais vu un truc pareil.
On peut dire que la situation est vraiment très mauvaise, et j'admire le travail des armées sud-coréenne et américaines pour tenir jusqu'à ce que nous arrivons. Je me demande comment ils ont fait pour tenir cette immense vague rouge... Il est clair est net que l'armée Nord-Coréenne nous dépasse à tous les niveaux... Au sol, en capacité d'effectif, dans les air, et même en terme de moyen. Heureusement d'ailleurs que nous avons du matériel légèrement plus évolués que celui de notre ennemi, mais ça serait une énorme erreur de penser qu'ils sont à la ramasse de ce côté là... Bien au contraire!
Il y a tout juste un peu plus d'une heure et demie, j'étais dans mon cockpit prêt pour aller faire une mission BARCAP qui venait de tomber de l'ATO. Ma première ici... Et pas des plus rassurantes pour moi. Je suis assez fatigué bien qu'ayant pas encore combattu et c'est une mission de nuit... Je hais les missions de nuit et je trouve que les BARCAP sont des missions assez stressantes dans le sens où on patrouille pendant 30 min minimum sans trop savoir ce qui va nous tomber sur la gueule. D'autant plus que pour nous compliquer encore plus la tâche, nous ne disposions pas d'AWACS. Et pourquoi? je n'en ai aucune idée... Je trouve ça INADMISSIBLE! En éternel râleur que je suis, j'ai réussi sur le VHF, à souler mon ailier "Wildcat" pourtant doté d'une patience hors du commun pendant tout le taxi.
Pendant ce temps là, nos amis hollandais étaient déjà partis bombarder des positions ennemies.
Quant aux grecs, ils sont en train de démarrer leur 2000 lourdement armés.
On décolle rapidement après une paire de F-16 Hollandais. Il est temps de redoubler encore plus de concentration... J'étais particulièrement bien éveillé, ce qui est bizarre chez moi lors d'une nuit.
J'admire la pleine Lune lors d'un virage vers la gauche pour intercepter le plan de vol juste après avoir décollé. Je la trouve si magnifique ce soir là...
Les tornado's F3 anglais sont de la partie ainsi que les F-16 danois, 2000 grecs et sans oublier une deuxième patrouille de BARCAP de notre escadron. C'était Wild et Might... Eux aussi très heureux de voler de nuit...
Nous sommes en montée vers notre altitude de croisière et nous nous éloignions tranquillement de Kadena AFB. Wildcat en profitera pour rejoindre la formation.
Mais voilà que nous approchions de la zone de BARCAP pour affronter les premiers ennemis.
Nos 2000D étaient déjà de la partie avec de belles offrandes pour les norcos.
Des pilotes norcos dans un élan de folie ou de courrage tentaient de passer le front pour pénétrer et bombarder nos troupes derrière les lignes alliées, mais sans succès.
Dans notre zone de BARCAP tout se déroulait plus ou moins bien et le fait de ne pas avoir d'AWACS nous préoccupait grandement.
Pendant ce temps on entendait des hélicos d'un CAS qui venait juste de récupéré un pilote. Une bonne nouvelle dans tous ces malheurs ne fait pas de mal.
Pour tenter de garder tant bien que mal une SA claire nous accrochions tous les contact de notre radar et faisions un raygun tout en prêtant une grande attention aux communications radio. Ceci nous permît d'engager notre premier avion ennemi de la nuit. Nous avons donc réussi à le localiser. Il était isolé et sa position correspondait parfaitement avec ce que nous avait annoncé nos alliés. D'autant plus que j'avais ses echos radar sur mon RWR. L'azimut correspondant me permît de me faire encore une meilleure identification. Je n'hésita pas une seule seconde pour décrocher mon premier fox 3, suivit d'un deuxième de Wildcat en prévention :
Voilà donc ce qu'était ma première victime...
...quelques minutes avant qu'elle ne finisse comme ça.
Très bien... c'est pas tout, mais nous venons de passer 30 minutes à patrouiller avant cette petite altercation à la fin de notre temps de patrouille. Sur le chemin du retour, j'avais un mauvais pressentiment. J'avais l'impression qu'on avait laisser passer quelques chose de dangereux... quelques chose qui pouvait causer de lourdes pertes et qui était tout près, juste derrière dans notre dos... On avait une belle avance sur le TOS et j'avais une envie plus forte que moi qui me disait : faites vite un hippodrome histoire de vérifier si la route est dégagée derrière... Tout à coup un appareil allié signale en hurlant qu'une formation de 4 bombardier étaient en direction de positions alliées à une altitude de 35000 pieds.... J'entamais un premier virage sur la gauche lorsque ce même appareil donna la positions de ces derniers que je réalisa qu'ils étaient juste derrière... Wildcat viiiiiiteeeee!!!!! Engage ces bombardiers! On les prends en pince! Ni une, ni deux, nous nous exécutions à la manœuvre. Pour décrocher tout ce qui nous restait sous les ailes. Le temps que les missiles impactent, nous nous étions suffisament rapprochés pour les identifier... C'était des Tu-16. Sales bêtes! Ca aurait pu faire pas mal de dégâts.
Les 4 Tu-16 furent abattus par mes missiles. J'avais un peu les glandes d'avoir piqué les victoires qui revenait à Wildcat mais il me fit prendre conscience que l'important n'était pas là. "Ce sont nos victoires. L'important c'est d'écarter toutes menaces. On s'en fiche de qui a descendu qui ou quoi. Le principal n'est pas là!" Et il avait bien raison le père Wildcat. C'est vrai qu'on a évité le pire même si après nous entendîmes à la radio qu'un des 4 Tu-16 avait pu larguer ses bombes dans un dernier désespoir avant de se faire toucher par l'un de nos Mica. Il toucha une ville. J'espère qu'il ne fît pas trop de victimes... Comment avons nous pu laisser un couloir à des appareils de ce type, comme ça!! D'accord on avait aucun moyen de le savoir étant donné qu'on leur tournait le dos, mais ça reste quand même une grosse bourde! Même si on a réussi à les intercepter à temps! Cette erreur m'a torturé l'esprit pendant tout le chemin du retour.
Enfin, le plancher des vaches. Putain que c'est bon de pouvoir retoucher le sol! Surtout quand il nous reste plus beaucoup de pétrole!
En rejoignant mon shelter, je constate que le tarmac des départs est toujours pleins à craquer...
Aller il est temps de se parquer et de couper le moteur... Nos 2000 ont besoin de repos et moi aussi...
Ce fut assez éprouvant et je fus vite mis dans le bain...
Résulat, 5 kills et 0 pertes pour notre sortie. 1 J-11 et 4 Tu-16. Je m'en vais essayer de me reposer malgré les chants incessants des moteurs de jet perçant le silence de cette nuit de pleine Lune.
Mission 01
Type BARCAP
01h53 heure locale
Me voilà enfin opérationnel pour donner un coup de main à mes potes... Oui, pour moi l'aventure ne commence qu'au tout début du deuxième jour de cette guerre bizarre. Affecté par une bonne intoxication alimentaire, j'ai dû rester pendant quelques temps au sol pour finalement débarquer le deuxième jour en plein milieu de la nuit... Ca m'apprendra à bouffer comme un ogre tout et n'importe quoi pour compenser le stress et la lassitude du convoyage pour arriver 2 jours avant notre premier déploiement opérationnel. Ma première mission pour moi était de me reposer et d'essayer de faire tomber cette satanée fièvre. Heureusement les charmantes infirmières japonaises étaient là pour m'aider.
Bref, pour en venir à ma première véritable mission que j'ai fait il y a 10 minutes... C'est impressionnant le chaos (pour ne pas dire le bordel) qui règne ici. Il y a sans arrêt du mouvement, et j'ai passé pas mal de mon temps à regarder l'évolution de la situation aérienne et globale retransmises sur les écrans géants de la salle d'opérations de la base, quand je n'étais pas sur un des lits de l'infirmerie pour essayer de supporter mes violentes poussée de fièvre. De temps en autres j'allais aussi sur le tarmac pour passer du temps avec les mécanos et les équipages qui partaient ou qui revenaient. J'avais jamais vu un truc pareil.
On peut dire que la situation est vraiment très mauvaise, et j'admire le travail des armées sud-coréenne et américaines pour tenir jusqu'à ce que nous arrivons. Je me demande comment ils ont fait pour tenir cette immense vague rouge... Il est clair est net que l'armée Nord-Coréenne nous dépasse à tous les niveaux... Au sol, en capacité d'effectif, dans les air, et même en terme de moyen. Heureusement d'ailleurs que nous avons du matériel légèrement plus évolués que celui de notre ennemi, mais ça serait une énorme erreur de penser qu'ils sont à la ramasse de ce côté là... Bien au contraire!
Il y a tout juste un peu plus d'une heure et demie, j'étais dans mon cockpit prêt pour aller faire une mission BARCAP qui venait de tomber de l'ATO. Ma première ici... Et pas des plus rassurantes pour moi. Je suis assez fatigué bien qu'ayant pas encore combattu et c'est une mission de nuit... Je hais les missions de nuit et je trouve que les BARCAP sont des missions assez stressantes dans le sens où on patrouille pendant 30 min minimum sans trop savoir ce qui va nous tomber sur la gueule. D'autant plus que pour nous compliquer encore plus la tâche, nous ne disposions pas d'AWACS. Et pourquoi? je n'en ai aucune idée... Je trouve ça INADMISSIBLE! En éternel râleur que je suis, j'ai réussi sur le VHF, à souler mon ailier "Wildcat" pourtant doté d'une patience hors du commun pendant tout le taxi.
Pendant ce temps là, nos amis hollandais étaient déjà partis bombarder des positions ennemies.
Quant aux grecs, ils sont en train de démarrer leur 2000 lourdement armés.
On décolle rapidement après une paire de F-16 Hollandais. Il est temps de redoubler encore plus de concentration... J'étais particulièrement bien éveillé, ce qui est bizarre chez moi lors d'une nuit.
J'admire la pleine Lune lors d'un virage vers la gauche pour intercepter le plan de vol juste après avoir décollé. Je la trouve si magnifique ce soir là...
Les tornado's F3 anglais sont de la partie ainsi que les F-16 danois, 2000 grecs et sans oublier une deuxième patrouille de BARCAP de notre escadron. C'était Wild et Might... Eux aussi très heureux de voler de nuit...
Nous sommes en montée vers notre altitude de croisière et nous nous éloignions tranquillement de Kadena AFB. Wildcat en profitera pour rejoindre la formation.
Mais voilà que nous approchions de la zone de BARCAP pour affronter les premiers ennemis.
Nos 2000D étaient déjà de la partie avec de belles offrandes pour les norcos.
Des pilotes norcos dans un élan de folie ou de courrage tentaient de passer le front pour pénétrer et bombarder nos troupes derrière les lignes alliées, mais sans succès.
Dans notre zone de BARCAP tout se déroulait plus ou moins bien et le fait de ne pas avoir d'AWACS nous préoccupait grandement.
Pendant ce temps on entendait des hélicos d'un CAS qui venait juste de récupéré un pilote. Une bonne nouvelle dans tous ces malheurs ne fait pas de mal.
Pour tenter de garder tant bien que mal une SA claire nous accrochions tous les contact de notre radar et faisions un raygun tout en prêtant une grande attention aux communications radio. Ceci nous permît d'engager notre premier avion ennemi de la nuit. Nous avons donc réussi à le localiser. Il était isolé et sa position correspondait parfaitement avec ce que nous avait annoncé nos alliés. D'autant plus que j'avais ses echos radar sur mon RWR. L'azimut correspondant me permît de me faire encore une meilleure identification. Je n'hésita pas une seule seconde pour décrocher mon premier fox 3, suivit d'un deuxième de Wildcat en prévention :
Voilà donc ce qu'était ma première victime...
...quelques minutes avant qu'elle ne finisse comme ça.
Très bien... c'est pas tout, mais nous venons de passer 30 minutes à patrouiller avant cette petite altercation à la fin de notre temps de patrouille. Sur le chemin du retour, j'avais un mauvais pressentiment. J'avais l'impression qu'on avait laisser passer quelques chose de dangereux... quelques chose qui pouvait causer de lourdes pertes et qui était tout près, juste derrière dans notre dos... On avait une belle avance sur le TOS et j'avais une envie plus forte que moi qui me disait : faites vite un hippodrome histoire de vérifier si la route est dégagée derrière... Tout à coup un appareil allié signale en hurlant qu'une formation de 4 bombardier étaient en direction de positions alliées à une altitude de 35000 pieds.... J'entamais un premier virage sur la gauche lorsque ce même appareil donna la positions de ces derniers que je réalisa qu'ils étaient juste derrière... Wildcat viiiiiiteeeee!!!!! Engage ces bombardiers! On les prends en pince! Ni une, ni deux, nous nous exécutions à la manœuvre. Pour décrocher tout ce qui nous restait sous les ailes. Le temps que les missiles impactent, nous nous étions suffisament rapprochés pour les identifier... C'était des Tu-16. Sales bêtes! Ca aurait pu faire pas mal de dégâts.
Les 4 Tu-16 furent abattus par mes missiles. J'avais un peu les glandes d'avoir piqué les victoires qui revenait à Wildcat mais il me fit prendre conscience que l'important n'était pas là. "Ce sont nos victoires. L'important c'est d'écarter toutes menaces. On s'en fiche de qui a descendu qui ou quoi. Le principal n'est pas là!" Et il avait bien raison le père Wildcat. C'est vrai qu'on a évité le pire même si après nous entendîmes à la radio qu'un des 4 Tu-16 avait pu larguer ses bombes dans un dernier désespoir avant de se faire toucher par l'un de nos Mica. Il toucha une ville. J'espère qu'il ne fît pas trop de victimes... Comment avons nous pu laisser un couloir à des appareils de ce type, comme ça!! D'accord on avait aucun moyen de le savoir étant donné qu'on leur tournait le dos, mais ça reste quand même une grosse bourde! Même si on a réussi à les intercepter à temps! Cette erreur m'a torturé l'esprit pendant tout le chemin du retour.
Enfin, le plancher des vaches. Putain que c'est bon de pouvoir retoucher le sol! Surtout quand il nous reste plus beaucoup de pétrole!
En rejoignant mon shelter, je constate que le tarmac des départs est toujours pleins à craquer...
Aller il est temps de se parquer et de couper le moteur... Nos 2000 ont besoin de repos et moi aussi...
Ce fut assez éprouvant et je fus vite mis dans le bain...
Résulat, 5 kills et 0 pertes pour notre sortie. 1 J-11 et 4 Tu-16. Je m'en vais essayer de me reposer malgré les chants incessants des moteurs de jet perçant le silence de cette nuit de pleine Lune.
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Hollywood 214
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- Inscription : 03 juillet 2003
#21
Jour2 Mission 3
Type: BARCAP
04h12
Toujours une activité intense sur la base, les KC-135 français s'apprettent à décoller, d'autres Mirage 2000 décollent aussi leurs tours de pause est terminé.
Les Allemands atteriisse l'un après l'autre, Kadena est toujours trop surchargé, il y a même un Mirage 200D qui vient de se crasher à qqs kilometres d'ici on distingue une lueurs derrière la colline qui surplombe Kadena.
je suis dans mon cockpit, j'effectue mes checks,
J'attend que la tour me donne l'autorisation de décoller, je décolle enfin laissant derrière moi l'activité de la base pour me retrouver en intimité avec la nuit.
on arrivera sur place 3/4d'heure plus tard, il y a toujours des avions sauf que cette fois çi on a aucune aide Awacs, juste un contrôleur avancé qui nous aide tant bien que mal.
On y retrouve des Su-24,Su-25, des Mig27, des Mig 29....
soudain le Control me signal qu'il ya un groupe d'hostile dans la zone, j'essaie d'identifier j'ai faillit buter un F-16 norvégien, ce sont des mig 29, qui commence à tirer,
Putain c'est chaud je break je largue mes bidons, j'évite le missile de peu, je recommit et je tire 4 Fox 3.
Les 4 auront fait mouche, certains finisse sous les suspentes
d'autres sous les flammes.
Je me retrouve ensuite nez à nez avec Mig 27 que j'accroche, je suis en Dog
mais mon ailier l'aura eu avant moi.
Le contrôle me signal qu'il y a encore un autre groupe qui arrive, je break main droite je ire mes 2 derniers Fox3.
et là j'annonce un RTB à mon aillier, on file à la base sans chercher les restes car des spots menaçants apparaissaient au fur à mesure.
On traverse de nouveau cet barrière naturelle qui nous permets de dormir tranquil sur nos coussins.Ce n'est pas le cas de nos amis Américains situé en corrée du Sud ça doit etre très stressant de savoir qu'à tout moment on risque de se prendre une bombe sur la tête.
J'apperçois au loin Kadena
et après 20 minutes d'attente je suis en final et je rentre mon avion au hangar pour revision
bilan de la mission 6 kills pour mon ailier, et 4 pour moi, j'ai eu 5 hits mais avec un damaged.
Mon aillier est une femme comme quoi ça en a scotché pas mal sur place quand ils ont vu qu'en 1 sortie elle est devenu la 2ème As de la base.
mission Succes on leur a fait beaucoup de mal.
On regagnera nos quartiers pour un bon repos mérité.
Type: BARCAP
04h12
Toujours une activité intense sur la base, les KC-135 français s'apprettent à décoller, d'autres Mirage 2000 décollent aussi leurs tours de pause est terminé.
Les Allemands atteriisse l'un après l'autre, Kadena est toujours trop surchargé, il y a même un Mirage 200D qui vient de se crasher à qqs kilometres d'ici on distingue une lueurs derrière la colline qui surplombe Kadena.
je suis dans mon cockpit, j'effectue mes checks,
J'attend que la tour me donne l'autorisation de décoller, je décolle enfin laissant derrière moi l'activité de la base pour me retrouver en intimité avec la nuit.
on arrivera sur place 3/4d'heure plus tard, il y a toujours des avions sauf que cette fois çi on a aucune aide Awacs, juste un contrôleur avancé qui nous aide tant bien que mal.
On y retrouve des Su-24,Su-25, des Mig27, des Mig 29....
soudain le Control me signal qu'il ya un groupe d'hostile dans la zone, j'essaie d'identifier j'ai faillit buter un F-16 norvégien, ce sont des mig 29, qui commence à tirer,
Putain c'est chaud je break je largue mes bidons, j'évite le missile de peu, je recommit et je tire 4 Fox 3.
Les 4 auront fait mouche, certains finisse sous les suspentes
d'autres sous les flammes.
Je me retrouve ensuite nez à nez avec Mig 27 que j'accroche, je suis en Dog
mais mon ailier l'aura eu avant moi.
Le contrôle me signal qu'il y a encore un autre groupe qui arrive, je break main droite je ire mes 2 derniers Fox3.
et là j'annonce un RTB à mon aillier, on file à la base sans chercher les restes car des spots menaçants apparaissaient au fur à mesure.
On traverse de nouveau cet barrière naturelle qui nous permets de dormir tranquil sur nos coussins.Ce n'est pas le cas de nos amis Américains situé en corrée du Sud ça doit etre très stressant de savoir qu'à tout moment on risque de se prendre une bombe sur la tête.
J'apperçois au loin Kadena
et après 20 minutes d'attente je suis en final et je rentre mon avion au hangar pour revision
bilan de la mission 6 kills pour mon ailier, et 4 pour moi, j'ai eu 5 hits mais avec un damaged.
Mon aillier est une femme comme quoi ça en a scotché pas mal sur place quand ils ont vu qu'en 1 sortie elle est devenu la 2ème As de la base.
mission Succes on leur a fait beaucoup de mal.
On regagnera nos quartiers pour un bon repos mérité.
#23
Jour 2
Mission 02
Type BARCAP
05h50 heure locale.
Il est maintenant bientôt 5 heure du matin. J'ai essayé de me reposer durant la courte nuit que j'ai eu dès que je suis rentré de ma première mission. Mais ce fût difficile. Les balais incessants des appareils et le doux chant des post-combustions au décollage ont perturbé le silence de la nuit.... J'étais étendu tranquillement sur ma couchette, lorsqu'un des pilotes vînt me chercher :
_Bolo, ramène-toi! Un BARCAP vient de tomber, c'est ton tour! Le commandant de l'escadron t'attends en salle de briefing.
_Ok, j'arrive.
Je m'en doutais que mon tour pour repartir allait vite arriver. Le commandant d'escadron m'attendais dans la salle de briefing le visage fatigué et grave. Tiens,lui aussi n'a pas dû beaucoup dormir cette nuit. J'aurais normalement dû voler avec Ric pour ce coup mais il fût vite mit en permission d'une semaine et partit pour Paris il y a une heure. Je n'avais aucune idée pour cette permission exceptionnelle.
_Comme tu t'en doutais, c'est ton tour Bolo. Ric n'étant pas là tu vas devoir prendre Soap avec toi qui a eu sa qualif de sous-chef de patrouille récemment. Tu décolleras avec Eco Charlie sur ce coup pour un BARCAP au dessus du front. Le jour ne va pas tarder à arriver et l'activité au dessus du champ de bataille va tripler.
Mon ailier était un peu plus jeune que moi et était opérationnel depuis un peu plus d'un an. On peut pas dire que j'avais une grande avance par rapport à lui étant donné que cela fait que 4 ans que je suis ops... J'avais un peu plus d'expérience certes, mais voilà un facteur qui allait me mettre un peu plus de pression. Comme si j'en avait déjà pas assez. Je me suis promis une chose, c'est de tout faire pour pas perdre un ailier, quelque soit son expérience lorsque je serait leader d'une patrouille...
Le briefing étant terminé, Soap et moi rejoignions nos appareils vers 5h50 du mat'. Nous avions ont été parqués à côté des F-16 hollandais prêt à partir eux aussi.
Et avec les 2000D jamais trop loin.
Nous démarrons nos moteurs et faisons les premières checks rapidement avant de taxier pour la piste 15.
Juste devant nous et déjà alignés pour décoller, une paire de Tornado F3 de la RAF. "three, two, one. Gate!"
C'est ensuite à notre tour. "Hawk 1-1 you're cleared to line up runway one five".
Un petit cross check avant de mettre les gazs et s'envoler pour un retour vers l'enfer... 4 heures après mon premier aller.
Et c'est parti pour un décollage comme je les aime au levé du soleil. Les premières lueurs du jour étaient là comme pour nous donner un soupçon d'espoir dans l'aboutissement de cette guerre.
Pendant notre ascension les rayons du soleil se faisaient de moins en moins hésitant et transpersait la sombre couleur de la nuit.
Derrière, au sol la base étaient encore toute illuminée et plongée dans les derniers instants de la nuit.
A notre altitude de croisière et après quelques minutes, une douce couleur du ciel nous accompagnait dans notre voyage.
Du côté des muds aussi ça ne bouge pas mal et nos potes anglais sur Jaguar s'élançaient à leur tour pour le derniers front que nous pouvions tenir.
Durant notre ingress nous avons croisé toutes sortes d'appareils. Deshéros dont on ne parle jamais. Des héros comme les AWACS ou les Tankers... on en parle rarement et pourtant ils sont eux aussi indispensables pour notre réussite! J'en aurait la confirmation à mon retour...
Comme d'habitude nous étions armés jusqu'aux dents... Mais c'était un armement bien maigre par rapport à ce qu'il nous attendait en face.
Mon ailier Soap me collait de très près et ma fait une formation en PS parfaite! L'ingress étant long et assez tranquille au dessus de cette barrière naturelle qu'on appelle Mer du Japon, il en profita pour s'entraîner.
Arrivé à proximité des côtes sud-coréennes, les choses sérieuses allaient reprendre...
Le jour étaient bien présent à présent. L'heure n'est plus à la détente. Il est temps de redoubler de concentration et de vigilance. Des gars compte sur nous pour les protéger de toutes menaces aériennes... J'étais un peu soulager d'avoir un AWACS avec nous sur ce coup. Je me demande comment j'aurais fait pour m'en sortir avec toute cette activité s'il n'était pas là comme ma première mission... Une première patrouille de Mig-29 fut rapidement repérée. Elle tentait de passer le front pour venir nous titiller... Grave erreur.
Mais pas de répis... L'AWACS nous signale une autre formation de plusieurs appareils en approche... Des J-11 plus précisément. Mais ce n'était pas une simple formation mais une gorilla de J-11 et de Mig-29! Comment allons nous faire pour gérer tout ça! Tant pis il faut que je demande de l'aide. Celà fait tout juste 10 minutes qu'on patrouille, déjà un Mig-29 au tapis et des J-11 qui se ramènent.
Mon but était de gagner du temps. Il fallait les repousser le temps que les renforts arrivent ou du moins leur montrer qu'ils vont pas pouvoir passer. Des F-18 dans le coin sont venus nous prêter main forte. Mais en face les pilotes n'était pas mauvais! Et avec un appareil comme le J-11 qui a des fusée à la place des moteurs ils arrivaient à éviter facilement nos missiles rien qu'en pumpant... J'avoue que j'ai essayé de prendre le moins de risques possible et j'évitais de trop me rapprocher d'eux. Mon ailier lui était un peu plus téméraire malgré mes rappels à l'ordre pour qu'il rejoigne la formation. On devait patrouiller pendant 30 min. On en a tenu que 20. A force de gaspiller mes missiles pour repousser ces saloperies, je fus rapidement winchester et mon ailier se retrouvant qu'avec 2 Mica IR.
Je demande à l'AWACS une relève et la permission de quitter la zone. L'AWACS me donna la clearance et mon ailier et moi quittions notre zone de BARCAP.
Il ne me restait plus beaucoup de pétrole sur le retour et j'en avais pas assez pour rentrer. Heureusement un fidèle allié était dans le coin... Les fameux héros de l'ombre... les héros qu'on a tendance à oublier... Il n'était qu'à 40 nautiques au Sud-ouest de notre position de patrouille. Il est temps de le rejoindre car mon 2000 à soif. Par précaution j'avais largué mes bidons pendulaires. Ce que mon ailier n'a pas fait. Il lui restait donc assez de pétrole pour rentrer à lui.
Mais une mauvaise surprise sur mon RWR me fît prendre des sueurs froides. Trois spot de Mig-29 se rapprochait du tanker. Je me disais : "Non mais ce n'est pas possibles! Ces chiens ils se rapprochent du tanker!" Tant pis, sur ce coup je n'ai pas d'autres choix que de foncer dans le tas avec mon ailier tout en demandant de l'aide à l'AWACS en annonçant la position des bandits. Etant winchester et bientôt bingo fuel, mon ailier juste avec 2 Ir, on peut dire qu'on se jettait dans la gueule du loup... Heureusement, la zone grouillait aussi de batteries de sams alliés. La menace Mig fut rapidement balayée. Et je pu commencer tranquillement mon ravitaillement.
Le plein de coco fait, il est temps de rentrer à une altitude de croisière de 35000 pieds.
Comme nous approchions du Japon et que le calme était revenu, j'ai laissé le lead à mon ailier pour qu'il se fasse encore la main sur le trajet du retour.
Arrivé à Kadena, toujours avec le même bor... activité intense... Un petit atterrissage au break avec cette double piste qui se croise. J'ai pas du tout confiance à cette configuration de piste. Les deux pistes sont utilisés à plein régime. Une pour les décollages et l'autre pour les atterrissage. A force il va nous arriver quelque chose de grave. Une mauvaise coordination et on part droit à l'accident...
Les atterrissages s'enchaînent et on est tous autant pressés les uns des autres pour nous poser.
Retour au shelter... J'ai chaud j'en peux plus. Une bonne douche ne me fera pas de mal ainsi que de manger un morceaux. Tout se stress m'a donné des crampes à l'estomac.
Résultats des courses : médiocres pour notre patrouille. Seulement deux kills. Un par moi-même et un autre par mon ailier. Mig-29A pour ma part et Mig-29S pour Soap. Sur ses 4 missiles, 3 ont impacté mais ont seulement endommagés les autres appareils. On peut dire qu'il s'est bien débrouillé le petiot! Mieux que moi en tout cas. Mais d'un autre côté il a prit beaucoup plus de risques que moi. Ma priorité et de revenir à la base vivant et avec tous les appareils. Je ne peux pas me permettre de perdre un ailier, éjection ou pas! Certes je vais un peu me faire remonter les bretelles avec nos résultats mais on revient tous les deux en entier et prêt pour la prochaine sortie.
Mission 02
Type BARCAP
05h50 heure locale.
Il est maintenant bientôt 5 heure du matin. J'ai essayé de me reposer durant la courte nuit que j'ai eu dès que je suis rentré de ma première mission. Mais ce fût difficile. Les balais incessants des appareils et le doux chant des post-combustions au décollage ont perturbé le silence de la nuit.... J'étais étendu tranquillement sur ma couchette, lorsqu'un des pilotes vînt me chercher :
_Bolo, ramène-toi! Un BARCAP vient de tomber, c'est ton tour! Le commandant de l'escadron t'attends en salle de briefing.
_Ok, j'arrive.
Je m'en doutais que mon tour pour repartir allait vite arriver. Le commandant d'escadron m'attendais dans la salle de briefing le visage fatigué et grave. Tiens,lui aussi n'a pas dû beaucoup dormir cette nuit. J'aurais normalement dû voler avec Ric pour ce coup mais il fût vite mit en permission d'une semaine et partit pour Paris il y a une heure. Je n'avais aucune idée pour cette permission exceptionnelle.
_Comme tu t'en doutais, c'est ton tour Bolo. Ric n'étant pas là tu vas devoir prendre Soap avec toi qui a eu sa qualif de sous-chef de patrouille récemment. Tu décolleras avec Eco Charlie sur ce coup pour un BARCAP au dessus du front. Le jour ne va pas tarder à arriver et l'activité au dessus du champ de bataille va tripler.
Mon ailier était un peu plus jeune que moi et était opérationnel depuis un peu plus d'un an. On peut pas dire que j'avais une grande avance par rapport à lui étant donné que cela fait que 4 ans que je suis ops... J'avais un peu plus d'expérience certes, mais voilà un facteur qui allait me mettre un peu plus de pression. Comme si j'en avait déjà pas assez. Je me suis promis une chose, c'est de tout faire pour pas perdre un ailier, quelque soit son expérience lorsque je serait leader d'une patrouille...
Le briefing étant terminé, Soap et moi rejoignions nos appareils vers 5h50 du mat'. Nous avions ont été parqués à côté des F-16 hollandais prêt à partir eux aussi.
Et avec les 2000D jamais trop loin.
Nous démarrons nos moteurs et faisons les premières checks rapidement avant de taxier pour la piste 15.
Juste devant nous et déjà alignés pour décoller, une paire de Tornado F3 de la RAF. "three, two, one. Gate!"
C'est ensuite à notre tour. "Hawk 1-1 you're cleared to line up runway one five".
Un petit cross check avant de mettre les gazs et s'envoler pour un retour vers l'enfer... 4 heures après mon premier aller.
Et c'est parti pour un décollage comme je les aime au levé du soleil. Les premières lueurs du jour étaient là comme pour nous donner un soupçon d'espoir dans l'aboutissement de cette guerre.
Pendant notre ascension les rayons du soleil se faisaient de moins en moins hésitant et transpersait la sombre couleur de la nuit.
Derrière, au sol la base étaient encore toute illuminée et plongée dans les derniers instants de la nuit.
A notre altitude de croisière et après quelques minutes, une douce couleur du ciel nous accompagnait dans notre voyage.
Du côté des muds aussi ça ne bouge pas mal et nos potes anglais sur Jaguar s'élançaient à leur tour pour le derniers front que nous pouvions tenir.
Durant notre ingress nous avons croisé toutes sortes d'appareils. Deshéros dont on ne parle jamais. Des héros comme les AWACS ou les Tankers... on en parle rarement et pourtant ils sont eux aussi indispensables pour notre réussite! J'en aurait la confirmation à mon retour...
Comme d'habitude nous étions armés jusqu'aux dents... Mais c'était un armement bien maigre par rapport à ce qu'il nous attendait en face.
Mon ailier Soap me collait de très près et ma fait une formation en PS parfaite! L'ingress étant long et assez tranquille au dessus de cette barrière naturelle qu'on appelle Mer du Japon, il en profita pour s'entraîner.
Arrivé à proximité des côtes sud-coréennes, les choses sérieuses allaient reprendre...
Le jour étaient bien présent à présent. L'heure n'est plus à la détente. Il est temps de redoubler de concentration et de vigilance. Des gars compte sur nous pour les protéger de toutes menaces aériennes... J'étais un peu soulager d'avoir un AWACS avec nous sur ce coup. Je me demande comment j'aurais fait pour m'en sortir avec toute cette activité s'il n'était pas là comme ma première mission... Une première patrouille de Mig-29 fut rapidement repérée. Elle tentait de passer le front pour venir nous titiller... Grave erreur.
Mais pas de répis... L'AWACS nous signale une autre formation de plusieurs appareils en approche... Des J-11 plus précisément. Mais ce n'était pas une simple formation mais une gorilla de J-11 et de Mig-29! Comment allons nous faire pour gérer tout ça! Tant pis il faut que je demande de l'aide. Celà fait tout juste 10 minutes qu'on patrouille, déjà un Mig-29 au tapis et des J-11 qui se ramènent.
Mon but était de gagner du temps. Il fallait les repousser le temps que les renforts arrivent ou du moins leur montrer qu'ils vont pas pouvoir passer. Des F-18 dans le coin sont venus nous prêter main forte. Mais en face les pilotes n'était pas mauvais! Et avec un appareil comme le J-11 qui a des fusée à la place des moteurs ils arrivaient à éviter facilement nos missiles rien qu'en pumpant... J'avoue que j'ai essayé de prendre le moins de risques possible et j'évitais de trop me rapprocher d'eux. Mon ailier lui était un peu plus téméraire malgré mes rappels à l'ordre pour qu'il rejoigne la formation. On devait patrouiller pendant 30 min. On en a tenu que 20. A force de gaspiller mes missiles pour repousser ces saloperies, je fus rapidement winchester et mon ailier se retrouvant qu'avec 2 Mica IR.
Je demande à l'AWACS une relève et la permission de quitter la zone. L'AWACS me donna la clearance et mon ailier et moi quittions notre zone de BARCAP.
Il ne me restait plus beaucoup de pétrole sur le retour et j'en avais pas assez pour rentrer. Heureusement un fidèle allié était dans le coin... Les fameux héros de l'ombre... les héros qu'on a tendance à oublier... Il n'était qu'à 40 nautiques au Sud-ouest de notre position de patrouille. Il est temps de le rejoindre car mon 2000 à soif. Par précaution j'avais largué mes bidons pendulaires. Ce que mon ailier n'a pas fait. Il lui restait donc assez de pétrole pour rentrer à lui.
Mais une mauvaise surprise sur mon RWR me fît prendre des sueurs froides. Trois spot de Mig-29 se rapprochait du tanker. Je me disais : "Non mais ce n'est pas possibles! Ces chiens ils se rapprochent du tanker!" Tant pis, sur ce coup je n'ai pas d'autres choix que de foncer dans le tas avec mon ailier tout en demandant de l'aide à l'AWACS en annonçant la position des bandits. Etant winchester et bientôt bingo fuel, mon ailier juste avec 2 Ir, on peut dire qu'on se jettait dans la gueule du loup... Heureusement, la zone grouillait aussi de batteries de sams alliés. La menace Mig fut rapidement balayée. Et je pu commencer tranquillement mon ravitaillement.
Le plein de coco fait, il est temps de rentrer à une altitude de croisière de 35000 pieds.
Comme nous approchions du Japon et que le calme était revenu, j'ai laissé le lead à mon ailier pour qu'il se fasse encore la main sur le trajet du retour.
Arrivé à Kadena, toujours avec le même bor... activité intense... Un petit atterrissage au break avec cette double piste qui se croise. J'ai pas du tout confiance à cette configuration de piste. Les deux pistes sont utilisés à plein régime. Une pour les décollages et l'autre pour les atterrissage. A force il va nous arriver quelque chose de grave. Une mauvaise coordination et on part droit à l'accident...
Les atterrissages s'enchaînent et on est tous autant pressés les uns des autres pour nous poser.
Retour au shelter... J'ai chaud j'en peux plus. Une bonne douche ne me fera pas de mal ainsi que de manger un morceaux. Tout se stress m'a donné des crampes à l'estomac.
Résultats des courses : médiocres pour notre patrouille. Seulement deux kills. Un par moi-même et un autre par mon ailier. Mig-29A pour ma part et Mig-29S pour Soap. Sur ses 4 missiles, 3 ont impacté mais ont seulement endommagés les autres appareils. On peut dire qu'il s'est bien débrouillé le petiot! Mieux que moi en tout cas. Mais d'un autre côté il a prit beaucoup plus de risques que moi. Ma priorité et de revenir à la base vivant et avec tous les appareils. Je ne peux pas me permettre de perdre un ailier, éjection ou pas! Certes je vais un peu me faire remonter les bretelles avec nos résultats mais on revient tous les deux en entier et prêt pour la prochaine sortie.
#24
Jour 2
Mission 01
Type : BARCAP
Heure : 4h40 locale
On dit de la Corée qu'il s'agit du pays du matin calme. Je ne sais pas pourquoi, mais je pressens que ce matin au-dessus de la péninsule ne va pas, mais alors pas du tout l'être. Débarqué au beau milieu de la nuit avec mon bon vieux pote Famas sur Kadena, j'ai à peine eu le temps de faire mes repérages dans la base qu'on vient me traîner devant le commandant du squadron.
"Seeeeeeekyyyy !" La douce voix d'Aru qui braille dans les quartiers pour m'appeler, réveillant au passage tous les copains du 31st, m'arrache à la contemplation perplexe d'un plan d'évacuation incendie - en japonais, bien sûr. "En salle de briefing, vite ! Le boss te demande !"
Ma réponse lui fait vite comprendre que je n'ai fichtrement aucune idée d'où se trouve cette satanée salle.
"Ben c'est simple regarde, c'est le panneau qui dit 報告部屋"
Aaaaah ouais, vu comme ça, c'est vrai que ça simplifie tout de suite. Je remballe mes remarques acerbes et décide de le suivre. Inutile de discuter avec un belge, j'en ai fait l'expérience depuis que je suis en échange dans le plat pays :laugh:
Le commanche est là, forcément un peu en rogne à cause de notre retard. "Oh regarde Aru, ça lui réussit pas vraiment le café jap'". Ma tentative d'humour tombe minablement à plat.
"Bon vous deux, les Frenchies - je grimace - nous demandent un coup de main en DA, leurs pilotes ont du mal à assurer le rythme des BARCAP. Vous allez nous en faire une le temps qu'il fassent une sieste. Seekles leader, faut que vous teniez une patrouille une quinzaine de minutes sur Pohang."
On n'est pas vraiment des grands fans des missions AA, mais bon, puisqu'on a pas le choix...le reste du briefing est vite expédié, nous partons nous équiper. La différence d'avec les vols habituels, c'est qu'aujourd'hui nous embarquons un PA dans notre holster...la présence rassurante du Five-seveN compense un peu le fait que nous allions nous frotter à un ennemi plutôt bien équipé.
Kadena est habituellement une base sacrément encombrée, surtout en ces temps, mais pourtant le parking est à peu près dégagé quand nous nous engageons dans nos cockpits. Tout au plus quelques Mirage 2000D et MLU danois nous précèdent sur le taxi.
D'autres sont en finale, telle cette patrouille de Diesel qui revient sans bombes sous les ailes - espérons qu'elles aient contribué à nous faciliter la vie...en effet, les mécanos, un peu gênés, nous ont annoncé qu'en raison de problèmes de maintenance, nous ne pourriont pas emporter nos nacelles de reconnaissance. Le contrôleur qui nous a annoncé que nous n'aurions pas d'AWACS, ni de ravitailleur en vol était encore plus gêné. En somme, nous partions affronter les MiG de nuit sans visibilité, les règles d'engagement étant d'avoir une VID ou de se faire tirer dessus...charmant.
Un C-130 nous gratifie d'une ahurissante descente, plein ralenti en basculant sur une assiette franchement négative.
Le ramp terminé, nous roulons jusqu'au bout du parking où nous faisons halte le temps que les pétafs retirent les sécurités de nos armes, puis nous roulons jusqu'au seuil de piste où nous n'attendons que quelques secondes, le temps de voir décoller une patrouille danoise.
Puis c'est le Pratt & Whitney qui se déchaîne derrière mon dos, m'arrachant à la piste très rapidement. La vache ! Je n'avais décidément plus l'habitude de décoller sans bombinettes sous les ailes.
Et c'est parti pour une belle navigation en direction des côtes coréennes. Nous grimpons rapidement à 20000 pieds au-dessus de l'océan. J'essaie de ne pas trop regarder derrière moi en direction de Kadena que nous quittons...
Pour le moment, le vol ne se passe pas trop mal, la SITAC est très claire. Seuls des spots alliés réveillent mon RWR, et les plots radar perçus sont tous amicaux.
Jusqu'au moment où...mon casque m'arrache de ma veille tranquille avec un bruit de vieille casserole.
"Bip ? Comment ça, bip ?" Un Hawk m'a subitement accroché. J'appelle Aru qui me confirme que lui aussi est verrouillé par le SAM allié. Vaguement inquiet quand même, j'en profite pour faire mon fence in, ainsi que pour préparer un programme de saturation de chaff, juste au cas où...Heureusement, le bidule nous lâche rapidement, ils ont du s'apercevoir de leur méprise.
Nous approchons de la zone à patrouiller, j'en profite pour préparer mon chronomètre de manière à respecter les sacro-saintes 15 minutes.
Nous voilà à présent engagés sur notre zone de patrouille. Au passage, je remarque qu'étonnement, aucun couvre-feu ne régule l'activité du port pourtant tout proche - faudra pas qu'ils s'étonnent si une bombe leur atterrit sur le coin de la figure.
La bonne nouvelle, c'est qu'aucun SAM ne vient m'ennuyer, pourtant la zone est bien remplie de SA-2, et un SA-10 même est présent.
Heureusement, un HARM bien placé les a réduits au silence, pour un moment du moins.
Je commence à croire que nous allons patrouiller pendant un moment sans opposition puis rentrer sans avoir pu tirer quoi que ce soit, quand soudain je remarque un plot à 25000 pieds, droit en direction de la Corée du Nord, et qui avance lentement vers nous.
"Tiens tiens tiens..." Rien au RWR, pourtant il pointe droit sur nous, donc avec un peu de chance, vu sa vitesse...
Gagné ! Nous le chatouillons au radar, et il fait immédiatement demi-tour. Mais lui n'a pas la chance d'avoir un gros chalumeau au derrière...
La vitesse monte très vite, l'altitude aussi. Nous arrivons rapidement derrière l'avion, qu'à l'oeil nu nous identifions comme un Il-76. En fait, je ne le saurai que plus tard, il s'agit d'un ravitailleur, un IL-78...si nous l'avions su, nous aurions été plus circonspects dans notre approche, par crainte d'une HAVCAP.
La décision de tir est rapide, je ne peux décidément pas le manquer. Comme une satanée bleusaille, j'oublie de fermer les yeux lorsque le Slammer décroche du rail et je suis ébloui par l'éclair qui fonce vers le gros-porteur, le percutant bientôt dans une monstrueuse boule de feu.
Étonnement, des parachutes se déploient, et je suis occupé à les observer avec un brin de soulagement quand la cavalerie arrive (toujours en retard) :
Oups...un rapide fuel check m'annonce que mes bidons sont vides. C'était prévu, et une pression sur le WPN REL m'en débarasse ; en espérant qu'ils tombent sur une section ennemie, ça ne serait pas plus mal.
Deux échos sont visibles, confirmés par l'azimut des spots RWR et l'attitude hostile des contacs : ce sont bien des bogeys qui nous foncent dessus hot.
Pas de chance pour eux, il me reste 3 Slammers et 4 de plus chez Aru, qui sont très vite utilement employés.
"Fox 3 long ! And...Fox 3 long again !" Accroché en bicible sur les ennemis, je fais feu. De même, Aru m'annonce une seconde plus tard deux tirs d'AMRAAM. Nous crankons immédiatement dans des directions opposées, juste au moment où les deux MiG-29 cassent leur formation pour tenter une pince. Mais trop tard, bien trop tard...quand les missiles passent actif, les deux appareils tentent bien de partir en notch, mais rien n'y fait, et bientôt les deux MiG ne sont qu'un souvenir.
Pas de chance pour Arekushi, mes deux missiles se sont avérés plus rapides que les siens, qui n'ont eu qu'une moitié de MiG-29 déjà en flammes à percuter.
Un peu étonné de m'en sortir à si bon compte, je m'aperçois que les 15 fatidiques minutes sont passées. Je choisis de ne pas m'éterniser dans la région, je ne voudrais pas trop tenter ma chance.
Le retour se passe parfaitement bien, et nous concluons ce vol d'une petite heure par un kiss landing sur Kadena qui comment doucement à se réveiller.
Ce n'est qu'en salle de debriefing, une fois les enregistrements des contrôleurs radar décortiqués, que nous réalisons que nous venons d'abattre un ravitailleur et son escorte sans aucun problème.
Je me disais bien aussi, bien qu'il s'agisse là de mon premier kill réel, que la boule de feu était un peu trop grosse pour être honnête...
Mission 01
Type : BARCAP
Heure : 4h40 locale
On dit de la Corée qu'il s'agit du pays du matin calme. Je ne sais pas pourquoi, mais je pressens que ce matin au-dessus de la péninsule ne va pas, mais alors pas du tout l'être. Débarqué au beau milieu de la nuit avec mon bon vieux pote Famas sur Kadena, j'ai à peine eu le temps de faire mes repérages dans la base qu'on vient me traîner devant le commandant du squadron.
"Seeeeeeekyyyy !" La douce voix d'Aru qui braille dans les quartiers pour m'appeler, réveillant au passage tous les copains du 31st, m'arrache à la contemplation perplexe d'un plan d'évacuation incendie - en japonais, bien sûr. "En salle de briefing, vite ! Le boss te demande !"
Ma réponse lui fait vite comprendre que je n'ai fichtrement aucune idée d'où se trouve cette satanée salle.
"Ben c'est simple regarde, c'est le panneau qui dit 報告部屋"
Aaaaah ouais, vu comme ça, c'est vrai que ça simplifie tout de suite. Je remballe mes remarques acerbes et décide de le suivre. Inutile de discuter avec un belge, j'en ai fait l'expérience depuis que je suis en échange dans le plat pays :laugh:
Le commanche est là, forcément un peu en rogne à cause de notre retard. "Oh regarde Aru, ça lui réussit pas vraiment le café jap'". Ma tentative d'humour tombe minablement à plat.
"Bon vous deux, les Frenchies - je grimace - nous demandent un coup de main en DA, leurs pilotes ont du mal à assurer le rythme des BARCAP. Vous allez nous en faire une le temps qu'il fassent une sieste. Seekles leader, faut que vous teniez une patrouille une quinzaine de minutes sur Pohang."
On n'est pas vraiment des grands fans des missions AA, mais bon, puisqu'on a pas le choix...le reste du briefing est vite expédié, nous partons nous équiper. La différence d'avec les vols habituels, c'est qu'aujourd'hui nous embarquons un PA dans notre holster...la présence rassurante du Five-seveN compense un peu le fait que nous allions nous frotter à un ennemi plutôt bien équipé.
Kadena est habituellement une base sacrément encombrée, surtout en ces temps, mais pourtant le parking est à peu près dégagé quand nous nous engageons dans nos cockpits. Tout au plus quelques Mirage 2000D et MLU danois nous précèdent sur le taxi.
D'autres sont en finale, telle cette patrouille de Diesel qui revient sans bombes sous les ailes - espérons qu'elles aient contribué à nous faciliter la vie...en effet, les mécanos, un peu gênés, nous ont annoncé qu'en raison de problèmes de maintenance, nous ne pourriont pas emporter nos nacelles de reconnaissance. Le contrôleur qui nous a annoncé que nous n'aurions pas d'AWACS, ni de ravitailleur en vol était encore plus gêné. En somme, nous partions affronter les MiG de nuit sans visibilité, les règles d'engagement étant d'avoir une VID ou de se faire tirer dessus...charmant.
Un C-130 nous gratifie d'une ahurissante descente, plein ralenti en basculant sur une assiette franchement négative.
Le ramp terminé, nous roulons jusqu'au bout du parking où nous faisons halte le temps que les pétafs retirent les sécurités de nos armes, puis nous roulons jusqu'au seuil de piste où nous n'attendons que quelques secondes, le temps de voir décoller une patrouille danoise.
Puis c'est le Pratt & Whitney qui se déchaîne derrière mon dos, m'arrachant à la piste très rapidement. La vache ! Je n'avais décidément plus l'habitude de décoller sans bombinettes sous les ailes.
Et c'est parti pour une belle navigation en direction des côtes coréennes. Nous grimpons rapidement à 20000 pieds au-dessus de l'océan. J'essaie de ne pas trop regarder derrière moi en direction de Kadena que nous quittons...
Pour le moment, le vol ne se passe pas trop mal, la SITAC est très claire. Seuls des spots alliés réveillent mon RWR, et les plots radar perçus sont tous amicaux.
Jusqu'au moment où...mon casque m'arrache de ma veille tranquille avec un bruit de vieille casserole.
"Bip ? Comment ça, bip ?" Un Hawk m'a subitement accroché. J'appelle Aru qui me confirme que lui aussi est verrouillé par le SAM allié. Vaguement inquiet quand même, j'en profite pour faire mon fence in, ainsi que pour préparer un programme de saturation de chaff, juste au cas où...Heureusement, le bidule nous lâche rapidement, ils ont du s'apercevoir de leur méprise.
Nous approchons de la zone à patrouiller, j'en profite pour préparer mon chronomètre de manière à respecter les sacro-saintes 15 minutes.
Nous voilà à présent engagés sur notre zone de patrouille. Au passage, je remarque qu'étonnement, aucun couvre-feu ne régule l'activité du port pourtant tout proche - faudra pas qu'ils s'étonnent si une bombe leur atterrit sur le coin de la figure.
La bonne nouvelle, c'est qu'aucun SAM ne vient m'ennuyer, pourtant la zone est bien remplie de SA-2, et un SA-10 même est présent.
Heureusement, un HARM bien placé les a réduits au silence, pour un moment du moins.
Je commence à croire que nous allons patrouiller pendant un moment sans opposition puis rentrer sans avoir pu tirer quoi que ce soit, quand soudain je remarque un plot à 25000 pieds, droit en direction de la Corée du Nord, et qui avance lentement vers nous.
"Tiens tiens tiens..." Rien au RWR, pourtant il pointe droit sur nous, donc avec un peu de chance, vu sa vitesse...
Gagné ! Nous le chatouillons au radar, et il fait immédiatement demi-tour. Mais lui n'a pas la chance d'avoir un gros chalumeau au derrière...
La vitesse monte très vite, l'altitude aussi. Nous arrivons rapidement derrière l'avion, qu'à l'oeil nu nous identifions comme un Il-76. En fait, je ne le saurai que plus tard, il s'agit d'un ravitailleur, un IL-78...si nous l'avions su, nous aurions été plus circonspects dans notre approche, par crainte d'une HAVCAP.
La décision de tir est rapide, je ne peux décidément pas le manquer. Comme une satanée bleusaille, j'oublie de fermer les yeux lorsque le Slammer décroche du rail et je suis ébloui par l'éclair qui fonce vers le gros-porteur, le percutant bientôt dans une monstrueuse boule de feu.
Étonnement, des parachutes se déploient, et je suis occupé à les observer avec un brin de soulagement quand la cavalerie arrive (toujours en retard) :
Oups...un rapide fuel check m'annonce que mes bidons sont vides. C'était prévu, et une pression sur le WPN REL m'en débarasse ; en espérant qu'ils tombent sur une section ennemie, ça ne serait pas plus mal.
Deux échos sont visibles, confirmés par l'azimut des spots RWR et l'attitude hostile des contacs : ce sont bien des bogeys qui nous foncent dessus hot.
Pas de chance pour eux, il me reste 3 Slammers et 4 de plus chez Aru, qui sont très vite utilement employés.
"Fox 3 long ! And...Fox 3 long again !" Accroché en bicible sur les ennemis, je fais feu. De même, Aru m'annonce une seconde plus tard deux tirs d'AMRAAM. Nous crankons immédiatement dans des directions opposées, juste au moment où les deux MiG-29 cassent leur formation pour tenter une pince. Mais trop tard, bien trop tard...quand les missiles passent actif, les deux appareils tentent bien de partir en notch, mais rien n'y fait, et bientôt les deux MiG ne sont qu'un souvenir.
Pas de chance pour Arekushi, mes deux missiles se sont avérés plus rapides que les siens, qui n'ont eu qu'une moitié de MiG-29 déjà en flammes à percuter.
Un peu étonné de m'en sortir à si bon compte, je m'aperçois que les 15 fatidiques minutes sont passées. Je choisis de ne pas m'éterniser dans la région, je ne voudrais pas trop tenter ma chance.
Le retour se passe parfaitement bien, et nous concluons ce vol d'une petite heure par un kiss landing sur Kadena qui comment doucement à se réveiller.
Ce n'est qu'en salle de debriefing, une fois les enregistrements des contrôleurs radar décortiqués, que nous réalisons que nous venons d'abattre un ravitailleur et son escorte sans aucun problème.
Je me disais bien aussi, bien qu'il s'agisse là de mon premier kill réel, que la boule de feu était un peu trop grosse pour être honnête...
"If everyone around you seems like an asshole, you're an asshole"
#25
Jour 2
Heure Locale: 0440
Mission: Deep Strike
"Mon petit,
Je prends la plume pour t'écrire et te donner des nouvelles du pays et de toute la famille. Celà fait quelque temps que nous n'avons pas de tes nouvelles et parfois à la radio ou au journal télé, nous entendons que le camp occidental a subi des pertes, sans savoir plus de détails.
Tu imagines dans quel état se trouve ta mère... et ton père aussi même si il arrive souvent à le cacher. Lui qui ne voulait pas que tu t'engages dans la Composante aérienne et qui s'était fâché avec toi à ce sujet...le voilà à présent inquiet. Donne-leur de tes nouvelles, tu leur fera plaisir ainsi qu'à tes frères et soeurs.
Autrement la vie suit son cours quotidien, le temps de ce mois d'août alterne entre douceur et pluie mais ça n'a pas l'air de perturber le chat qui squatte éternellement l'édredon...
Grand-père, avec l'aide de tes cousins, a fini de retaper la toiture et le grenier qui est a présent à l'abri de l'eau. Tu verras par toi-même, c'est vraiment réussi.
Depuis quelque temps, une charmante jeune fille vient nous demander de tes nouvelles. Elle prétend être une ancienne amie du lycée mais chaque fois qu'elle part, j'ai l'impression qu'elle retient ses larmes...
Pour finir, te verra-t-on pour Noël ou la fin de l'année ?
Garde les yeux bien ouverts et ne joue pas les héros: si tu sens que tu ne peux pas avoir le dessus, rebrousse chemin... Les cimetières sont remplis de héros (comme ton arrière grand père).
Reviens nous vite mon petit...
Ta grand-mère qui t'aime..."
"Ma chère Mamie,
je suis désolé que les nouvelles ne vous arrivent pas plus vite. Entre les préparations de mission, les vols et les repos, il ne nous reste peu de temps à nous.
Je te remercie de toutes ces nouvelles ! J'imagine que les travaux avec Papi ont du réunir toute la fine équipe et que ça a dû être animé à la maison. Visiblement, ça n'a pas trop perturbé Gros Minet qui reprend ses bonnes vieilles habitudes
En ce qui concerne la guerre, les combats sont âpres. Souvent, les avions rentrent endommagés, quand ils arrivent à rentrer... Les Nord-Coréens ne sont pas d'excellents pilotes de combat mais ils compensent pas d'incessantes vagues d'avions, même si ceux-ci sont souvent inférieurs techniquement.
Et il y a également les combats au sol.
Tout ce que je peux te dire, c'est que nous commençons seulement à les calmer au niveau aérien. Ils ont déjà perdu un nombre significatif de leurs chasseurs les plus modernes et même si c'est horrible à écrire, nous les engageons de telle sorte que le pilote soit emporté avec son chasseur.
Libérés de cette menace aérienne, nous pourrons commencer à soutenir nos troupes au sol.
Il y a deux jours, l'Etat-Major m'a envoyé moi et mon ailier faire une frappe dans le Sud-Est de la péninsule coréenne. Il s'agissait de détruire ou d'endommager une centrale électrique de façon à ralentir la machine de guerre.
L'EM escomptait sur la mobilisation de tous les moyens aériens ennemis près de Pusan et Kimhae pour nous envoyer sans escorte aussi loin.
Tu imagines bien que je n'étais pas enchanté ainsi que mon jeune ailier.
Ainsi donc, après une nuit aussi bien que possible, nous sommes partis avant le lever du jour (nous suspectons que des espions nord-coréens regardent dans quelle direction partent les vols) depuis la base japonaise de Kadena, qui est surpeuplée car à l'abri immédiat des attaques.
Nos avions étaient lourds (moi chargés de deux bombes laser pour la cible et mon ailier chargés de bombes pour traiter un site DCA sur la chemin). Sitôt décollés, nous nous sommes dirigés vers notre cible, laissant derrière nous le halo de Kadena pour foncer dans la nuit.
Ca avait beau être la guerre au loin, dans mon avion, baigné de lumière verte blafarde, j'étais bien, insignifiant dans mon aigle de fer au milieu de la nuit... Et les étoiles, Mamie, elles étaient magnifiques. Ce pays est magnifique quand on ne combat pas... Je regardais l'heure et en jetant un coup d'oeil au-dessus de mon épaule droite, je commençais à voir le ciel qui rougissait, annonçant la levée du Soleil.
C'était beau !!!
Finalement, le jour est arrivé. Le matin était calme et brumeux et nous volions en formation rapprochée...
Mon ailier a traité le site DCA pendant que je larguais mes bombes sur la centrale mais elles n'ont fait que l'endommager en tapant en partie à côté. Ma visée laser avait des soucis de stabilité...
J'ai donc décidé de réveiller tous ces fainéants et d'endommager une base aérienne toute proche...
Et de les narguer un petit peu...
Avant de constater les dégâts respectifs...
Le vol de retour s'est bien déroulé. J'ai même eu l'occasion d'abattre un Mig-29 ennemi (c'est un de leurs meilleurs appareils) ! Le pilote devra marcher un peu.
Notre avion radar m'a ensuite averti que des J-11 (le fleuron de leurs chasseurs) étaient en maraude...
N'ayant plus beaucoup de missiles ni un avion aussi puissant, nous avons vite rebroussé chemin direction le Japon
Après une approche ILS...
...impeccable !
Retour sur le plancher des vaches pour mon ailier et moi !
J'étais derrière un Mirage 2000-D français !
Tu verrais Mamie, ils sont fous ces Français ! Entre eux, ils disent qu' "ils sont pas comme çà..." et explosent de rire mais j'ai jamais pigé ce qu'ils voulaient dire...
Je t'embrasse bien fort..."
Heure Locale: 0440
Mission: Deep Strike
"Mon petit,
Je prends la plume pour t'écrire et te donner des nouvelles du pays et de toute la famille. Celà fait quelque temps que nous n'avons pas de tes nouvelles et parfois à la radio ou au journal télé, nous entendons que le camp occidental a subi des pertes, sans savoir plus de détails.
Tu imagines dans quel état se trouve ta mère... et ton père aussi même si il arrive souvent à le cacher. Lui qui ne voulait pas que tu t'engages dans la Composante aérienne et qui s'était fâché avec toi à ce sujet...le voilà à présent inquiet. Donne-leur de tes nouvelles, tu leur fera plaisir ainsi qu'à tes frères et soeurs.
Autrement la vie suit son cours quotidien, le temps de ce mois d'août alterne entre douceur et pluie mais ça n'a pas l'air de perturber le chat qui squatte éternellement l'édredon...
Grand-père, avec l'aide de tes cousins, a fini de retaper la toiture et le grenier qui est a présent à l'abri de l'eau. Tu verras par toi-même, c'est vraiment réussi.
Depuis quelque temps, une charmante jeune fille vient nous demander de tes nouvelles. Elle prétend être une ancienne amie du lycée mais chaque fois qu'elle part, j'ai l'impression qu'elle retient ses larmes...
Pour finir, te verra-t-on pour Noël ou la fin de l'année ?
Garde les yeux bien ouverts et ne joue pas les héros: si tu sens que tu ne peux pas avoir le dessus, rebrousse chemin... Les cimetières sont remplis de héros (comme ton arrière grand père).
Reviens nous vite mon petit...
Ta grand-mère qui t'aime..."
"Ma chère Mamie,
je suis désolé que les nouvelles ne vous arrivent pas plus vite. Entre les préparations de mission, les vols et les repos, il ne nous reste peu de temps à nous.
Je te remercie de toutes ces nouvelles ! J'imagine que les travaux avec Papi ont du réunir toute la fine équipe et que ça a dû être animé à la maison. Visiblement, ça n'a pas trop perturbé Gros Minet qui reprend ses bonnes vieilles habitudes
En ce qui concerne la guerre, les combats sont âpres. Souvent, les avions rentrent endommagés, quand ils arrivent à rentrer... Les Nord-Coréens ne sont pas d'excellents pilotes de combat mais ils compensent pas d'incessantes vagues d'avions, même si ceux-ci sont souvent inférieurs techniquement.
Et il y a également les combats au sol.
Tout ce que je peux te dire, c'est que nous commençons seulement à les calmer au niveau aérien. Ils ont déjà perdu un nombre significatif de leurs chasseurs les plus modernes et même si c'est horrible à écrire, nous les engageons de telle sorte que le pilote soit emporté avec son chasseur.
Libérés de cette menace aérienne, nous pourrons commencer à soutenir nos troupes au sol.
Il y a deux jours, l'Etat-Major m'a envoyé moi et mon ailier faire une frappe dans le Sud-Est de la péninsule coréenne. Il s'agissait de détruire ou d'endommager une centrale électrique de façon à ralentir la machine de guerre.
L'EM escomptait sur la mobilisation de tous les moyens aériens ennemis près de Pusan et Kimhae pour nous envoyer sans escorte aussi loin.
Tu imagines bien que je n'étais pas enchanté ainsi que mon jeune ailier.
Ainsi donc, après une nuit aussi bien que possible, nous sommes partis avant le lever du jour (nous suspectons que des espions nord-coréens regardent dans quelle direction partent les vols) depuis la base japonaise de Kadena, qui est surpeuplée car à l'abri immédiat des attaques.
Nos avions étaient lourds (moi chargés de deux bombes laser pour la cible et mon ailier chargés de bombes pour traiter un site DCA sur la chemin). Sitôt décollés, nous nous sommes dirigés vers notre cible, laissant derrière nous le halo de Kadena pour foncer dans la nuit.
Ca avait beau être la guerre au loin, dans mon avion, baigné de lumière verte blafarde, j'étais bien, insignifiant dans mon aigle de fer au milieu de la nuit... Et les étoiles, Mamie, elles étaient magnifiques. Ce pays est magnifique quand on ne combat pas... Je regardais l'heure et en jetant un coup d'oeil au-dessus de mon épaule droite, je commençais à voir le ciel qui rougissait, annonçant la levée du Soleil.
C'était beau !!!
Finalement, le jour est arrivé. Le matin était calme et brumeux et nous volions en formation rapprochée...
Mon ailier a traité le site DCA pendant que je larguais mes bombes sur la centrale mais elles n'ont fait que l'endommager en tapant en partie à côté. Ma visée laser avait des soucis de stabilité...
J'ai donc décidé de réveiller tous ces fainéants et d'endommager une base aérienne toute proche...
Et de les narguer un petit peu...
Avant de constater les dégâts respectifs...
Le vol de retour s'est bien déroulé. J'ai même eu l'occasion d'abattre un Mig-29 ennemi (c'est un de leurs meilleurs appareils) ! Le pilote devra marcher un peu.
Notre avion radar m'a ensuite averti que des J-11 (le fleuron de leurs chasseurs) étaient en maraude...
N'ayant plus beaucoup de missiles ni un avion aussi puissant, nous avons vite rebroussé chemin direction le Japon
Après une approche ILS...
...impeccable !
Retour sur le plancher des vaches pour mon ailier et moi !
J'étais derrière un Mirage 2000-D français !
Tu verrais Mamie, ils sont fous ces Français ! Entre eux, ils disent qu' "ils sont pas comme çà..." et explosent de rire mais j'ai jamais pigé ce qu'ils voulaient dire...
Je t'embrasse bien fort..."
"Et c'est à cet instant qu'il vit la Mort arriver, chevauchant une plaine de feu pour s'emparer de son âme..." Tom Clancy - Les dents du tigre
